mercredi 20 juin 2012

Caro Emerald (2010) Deleted Scenes from the Cutting Room Floor


Qui qu'a dit que j'aimais pas le jazz ? J'adôôôre le jazz !!! J'en suis fan depuis ma plus tendre enfance. Je suis même devenu le plus grand spécialiste de jazz du PIF (paysage informatique français). Je le jure sur la tête de Lou Reed le chat et c'est pas Gin-Mi qui dira le contraire !
Bon, j'arrête les bobards. En fait, je n'y connais rien au jazz (et c'est pas Gin-Mi qui dira le contraire !!!). J'ai autant envie d'écouter cette musique que de me faire épiler le maillot. Mais il m'arrive parfois de tomber sur des disques qui émettent de charmantes ondes. Dans ce cas et quel qu'en soit le genre musical, je m'y plonge avec délectation.
C'est ce qui est arrivé quand j'ai découvert l'album de mademoiselle Caroline Esmeralda van der Leeuw. Cette jeune néerlandaise, plus connue sous son nom de scène : Caro Emerald, est née en 1981. Elle publie son premier (et unique) album en 2010. Aussitôt, c'est la razzia : elle en écoule 300.000 exemplaires rien qu'aux Pays-Bas et reste en tête des charts de son pays pendant 27 semaines, effaçant au passage le record de Thriller de Michael Jackson. À ce jour, c'est plus d'un million d'albums qui ont été vendus dans le monde entier.
Qu'est-ce-qui explique un tel succès ? La belle demoiselle délivre un jazz enivrant comme la limonade, léger comme l'hélium et surtout parfaitement abordable pour les néophytes. Un jazz simple, populaire, aux doux parfums d'antan, qui donne inévitablement envie de se lancer dans une réjouissante séance de air-contrebasse !!!
Il est maintenant temps que je m'efface, pour vous laisser entre les mains expertes de la jolie chanteuse d'Amsterdam qui, je l'espère, saura prendre votre cœur comme elle pris le mien.

>>>>> CARO, ELLE L'A, ELLE L'A

01 - That Man
02 - Just One Dance
03 - Riviera Life
04 - Back It Up
05 - The Other Woman
06 - Absolutely Me
07 - You Don't Love Me
08 - Dr. Wanna Do
09 - Stuck
10 - I Know That He's Mine
11 - A Night Like This
12 - The Lipstick on His Collar


6 commentaires:

  1. Hello Keith,
    Bon, j'y connais que dalle en jazz et j'adore me faire épiler le maillot avant de danser à poil dans mon salon sur du metal symphonique, mais je vais quand même écouter ta daube pour te faire plaisir et parce que la gonzesse à l'air gironde!
    Jimmy

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  2. Un peu de sérieux... Si l'on n'est pas très regardant sur les étiquettes, on peut éventuellement dire qu'il s'échappe comme une sorte de parfum vaguement jazzy de cet album! C'est frais, mais j'ai trouvé que ça manquait terriblement de profondeur. Cela m'arrive rarement, mais je suis passé à autre chose avant la fin. Je n'étais peut-être pas d'humeur et il faudra sans doute que j'y revienne... La blague serait de dire que si tu as aimé cet album, c'est peut-être parce que ce n'est pas un disque de jazz!
    Jimmy

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  3. Paco's brother23 juin 2012 à 18:29

    Le problème des étiquettes sera toujours un casse-tête pour tous ceux qui désirent faire un peu de classement dans leur collection. Personnellement j'ai abandonné, tout est en ordre alphabétique et encore tout n'est pas résolu quand ils se mettent à plusieurs à avoir du talent dans la même œuvre!
    Mais, franchement, si cette chanteuse se débrouille drôlement bien, jamais je n'aurai pensé l'affubler de la qualification de jazzwoman, pas plus que l'orchestre qui l'accompagne ne fait du jazz d'après moi et je vous jure que je ne suis pas le petit-fils d'Hugues Panassié (un abrupt dans ses classements, ce critique de jazz, je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans....!

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  4. @ Jimmy
    Pourquoi ne suis-je pas surpris par ton commentaire ???

    @ Paco's Brother
    J'ai lu plusieurs articles sur cette artiste qui disaient qu'elle faisait effectivement du jazz, j'ai même entendu jazz rétro. Personnellement, je dirai qu'elle fait de la Pop Jazzy. Mais qu'importe la réelle classification, du moment que la musique est diffusée et qu'elle permet de faire découvrir un style qu'on n'affectionne pas forcément.

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  5. Je sens comme une pointe d'amertume derrière les points d'interrogation... Tu sais, que ça s'appelle du jazz ou pas, je m'en balance un peu, seulement, ce disque a glissé sur moi comme une goutte d'eau sur une toile ciré. Ce qui n'est pas bien grave, on se rattrapera un autre jour. Y'avait pas de méchanceté...
    Jimmy

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  6. Vivement un album de jazz-métal pour réconcilier tout le monde !

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