samedi 7 juillet 2012

This is... Thin Lizzy


Dans le petit monde du Heavy Metal, rares sont les groupes qui font l'unanimité auprès d'un public particulièrement disparate dans ses goûts. Led Zeppelin en fait partie, quoique les branches la plus extrèmes lui reprochent le côté moelleux de certaines compositions. Black Sabbath emporte aussi de larges suffrages, mais ça chipote sévère sur la qualité des différents chanteurs y ayant officié.

S'il en est un, salué par la totalité des divers courants qui composent le Heavy Metal moderne, c'est bien Thin Lizzy. Thin Lizzy ou une carrière d'à peine une quinzaine d'années. Une carrière si fulgurante et ponctuée de tant de hits, que c'en est indécent. Et l'on ne peut évoquer Thin Lizzy sans avoir une pensée respectueuse pour son leader-chanteur-bassiste, Philip Lynott, qui a décidé de nous abandonner à l'aube de 1986. Phil était l'âme du groupe. Il en était le maître et le guide. Le gourou même, tant ses compositions étaient à l'image de son existence tumultueuse, à la fois empreinte de spiritualité et de violence. Dans l'ombre du géant noir, quelques-uns des plus grands guitaristes rock ont posé leurs médiators : Gary Moore, Eric Bell, Scott Gorham, Brian Robertson (Motörhead), Snowy White (Pink Floyd), Midge Ure (Ultravox), John Sykes (Tygers of Pan Tang, Whitesnake). Et n'oublions surtout pas Brian Downey, le batteur le plus subtil qu'il m'ait été donné d'entendre, et qui privilégiait la technique et le feeling à la force de frappe qui fait pourtant loi dans le Heavy Metal. 

12 albums en 15 ans. Tous différents, tous originaux, tous salués par une critique unanime et tous ovationnés par une fan-base d'une fidélité impérissable. Voici une petite tranche de chacun d'eux.
Thin Lizzy continue d'exister avec un certain succès, rendant ainsi hommage à son fondateur. L'homme n'est plus sur scène, mais ses chansons perdurent.

>>>>> BOYS ARE BACK IN TOWN

01 - Ray-Gun (1971)
02 - Call the Police (1971)
03 - Little Girl in Bloom (1973)
04 - Frankie Caroll (1974)
05 - Wild One (1975)
06 - Running Back (1976)
07 - Rocky (1976)
08 - Southbound (1977)
09 - Got to Give It Up (1979)
10 - Sugar Blues (1980)
11 - No One Told Him (1981)
12 - Bad Habits (1983)
13 - Dedication (1991) (1)
14 - The Rocker (1983) (2)
15 - Tattoo (Giving It All for Love) (1980) (3)
16 - Growing Up (1982) (4)


1) Chanson inédite enregistrée en 1983 par Phil Lynott et retravaillée en studio par Scott Gorham et Brian Downey, tirée du Very Best Of de 1991.
2) Enregistrement en public (Life/Live) avec Scott Gorham, Gary Moore, Eric Bell, John Sykes et Brian Robertson aux guitares.
3) & 4) Chansons tirées des 2 albums solos de Phil Lynott.

5 commentaires:

  1. Etonnant !
    J'adore Thin Lizzy et, pourtant, à une ou deux exceptions près, ma liste aurait été radicalement différente.
    C'est dire la richesse de leur discographie !

    Et bonnes vacances, fainéant (ben oui, quand on part presque deux mois on se fait traîter de fainéant ! T'es prof ou quoi ? ;-))

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  2. Merci pour ton post, j'ajoute Philomena à ta liste...et une vingtaine d'autres aussi.
    Hugo

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  3. Si tous le heavy metal ressemblait toujours à Thin Lizzy, j'en dirais beaucoup moins de mal! Bonnes vacances et reviens-nous avant Noël!
    Jimmy

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  4. En tant que grand fan de Lizzy je suis ravi de voir ce fabuleux groupe mis à l'honneur ici. Décidément Keith est un homme de bon goût.

    Pour ceux que ça intéresserait je me permets de vous mettre un lien vers le forum français de Lizzy : http://thierryzeppelin.free.fr/thunderandlizzy.htm

    Bonnes vacances à toi Keith et attention sur les cocotiers !

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  5. Merci 1000x pour Thin Lizzy, seul groupe capable de mettre d'accord des inconditionnels de Springsteen avec des métalleux e colère (pléonasme ?). On ne critique pas une compilation, donc je ne critiquerai pas. Simplement, pour ma modeste personne, Thin Lizzy a trop longtemps été un groupe de hard (donc sans intérêt -> donc j'écoute pas) jusqu'à ce qu'un jour quelqu'un me balance "Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed" (de l'album Johnny The Fox dont je me demande s'il ne traîne pas chez Mister Moods, d'ailleurs). Ca m'a rendu chèvre, bouche bêêh. Tiens, je vais me la réécouter celle-là, potards de l'ampli à 12 !
    Merci sinon à Keith d'avoir su éviter les tubes trop fantoches et d'entrer dans le vif du sujet à la hache.

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