dimanche 31 mars 2013

This Is... Ted Nugent


« Pour vous montrer comme je suis radical, je veux que les voleurs de voitures meurent, je veux que les violeurs meurent, je veux que les cambrioleurs meurent, je veux que les pédophiles violents meurent, je veux que les méchants meurent. Pas de procès. Pas de libération sur parole. Pas de libération pour bonne conduite. Je les veux morts. Procurez-vous un flingue et quand ils vous attaquent, tirez-leur dessus. » — Ted Nugent

Commençons par les choses qui fâchent : Ted Nugent est une foutue pourriture de facho de merde. Connu pour son activisme au sein de la N.R.A. (National Rifle Association), il est aussi complètement mégalo, égocentrique et mythomane... Ted, t'es vraiment qu'un sale gros con ! Voilà, ça c'est dit !!!

Maintenant collez-lui une Gibson Byrdland blanche entre les pattes et jetez-le sur une scène, il devient l'un des plus fantastique show-man que la planète ait jamais porté. J'irais même jusqu'à dire que nous sommes en présence du plus grand guitariste de Rock de tous les temps. Enterrés les Page, laminés les Blackmore, ridiculisés les Young. La liaison fusionnelle qu'il entretient avec son instrument le placerait plutôt dans la lignée d'Hendrix... la puissance de feu en plus. Ce type n'est ni plus ni moins qu'une machine de guerre... une arme de distorsion massive !!!

Parlons maintenant de sa discographie... pas vraiment exempte de tout reproche non plus. Après 7 ans de bons et loyaux services au sein d'Amboy Dukes, il se lance dans une carrière solo qui démarre comme une Malaguti trafiquée. Entre 75 et 78, il délivre trois albums de feu, plus un Live de légende. S'ensuivent une poignée de disques pas franchement mauvais, mais d'une mollesse coupable. De 89 à 93, il officie au sein des Damn Yankees qui proposent un Hard FM formaté pour les radios américaines. Il faudra attendre les années 90 et surtout 2000 pour retrouver un Nugent brillant et incisif.

Le 4 juillet 2008, Uncle Ted donne son 6000ème show dans sa ville natale... Détroit (Rock City !) devant plus de 20.000 fans qu'il atomise à grands coups de médiator assassins. De nombreux tympans rendent l'âme, quelques genoux cèdent... mais comme dit le "Motor City Madman" : « Si c'est trop fort, c'est que tu es trop vieux !!! ». Du haut de ses 65 piges, l'animal est toujours dangereux...
 

01 - Migration [1969 - Migration (ft. Amboy Dukes)]
02 - You Make Me Feel Right at Home (1975 - Ted Nugent)
03 - Together (1976 - Free for All)
04 - Sweet Sally (1977 - Cat Scratch Fever)
05 - Gonzo (1978 - Double Live Gonzo)
06 - Good Friends and a Bottle of Wine (1978 - Weekend Warriors)
07 - Satisfied (1979 - State of Shock)
08 - Don't Cry (I'll Be Back Before You Know It Baby) (1980 - Scream Dream)
09 - The Flying Lip Lock [1981 - Intensities in Ten Cities (Live)]
10 - Can't Stop Me Now (1982 - Nugent)
11 - Thunder Thighs (1984 - Penetrator)
12 - Crazy Ladies (1986 - Little Miss Dangerous)
13 - The Harder the Come (The Harder I Get) (1988 - If You Can't Lick'Em ... Lick'Em)
14 - Rock City [1990 - Damn Yankees (ft. Damn Yankees)]
15 - Fred Bear (1995 - Spirit of the Wild)
16 - Cum 'n' Gitya Sum-O-This (2002 - Craveman)
17 - Spirit of the Buffalo (2007 - Love Grenade)

mercredi 27 mars 2013

Dette Er... D.A.D.


Et si on disait qu'on prendrait deux frangins. L'ainé chanterait et jouerait du banjo. Il n'aurait plus été chez le coiffeur depuis sa prime enfance  et  aurait  même  écrit  une  chanson  sur  ce  thème (I Won’t Cut my Hair). Le plus jeune jouerait de la guitare et du kazoo. Il aimerait aussi beaucoup porter des chapeaux haut-de-forme. Soyons fous : on leur adjoindrait un bassiste complètement déjanté, qui s'habillerait en gladiateur, en cosmonaute ou en Captain America... vraiment bien barré, quoi ! Et si on disait qu'en plus il fabriquerait lui-même ses instruments. Des en forme de fusée, d'autres en forme d'olive et d'autres en plexiglas transparent, et surtout qui n'auraient que deux cordes... c'est vrai, pourquoi s'emmerder avec plus ??? Pour compléter le tableau, on pourrait aussi ajouter un batteur installé sur une plate-forme hydraulique qui monterait à plus de neuf mètres de haut.

Ce serait assez dingue, non ???

Aussi incroyable que ça puisse paraître, un tel groupe existe pour de vrai. Il a été créé au début des années 80 à Copenhague par les frères Binzer (Jesper et Jacob) et Stig Pedersen (le fameux bassiste timbré !). Laust Sonne (le batteur qui n'a pas le vertige) les rejoint en 1999. À l'origine, le groupe s'appelait Disneyland After Dark, nom qui a dû être changé en 1989, après une menace de procès de la Walt Disney Company.

Il faudra attendre 1989 et la parution de son troisième album pour que le quatuor rencontre enfin le succès et signe un juteux contrat avec Warner Bros. Il tente alors une percée aux États-Unis, mais la greffe ne prendra jamais. En désespoir de cause, il décidera de se concentrer sur le marché européen... tant pis pour les Ricains !

D.A.D. est donc un groupe de Rock/Hard Rock, parfois Metal, qui produit une musique très enjouée, pleine d'entrain et délivre des messages optimistes, bourrés d'humour. En ce sens, on pourrait les classer dans le même tiroir que Slade, The Sparks et Cheap Trick... d'autres formations originales qui ne se prennent guère au sérieux. Mais il ne faudrait surtout pas les prendre pour des musicos au rabais. Voilà des gaillards qui savent se servir de leur instrument et qui connaissent l'art de pondre de jolies ritournelle qui restent scotchées longtemps dans le crâne.

Ce n'est pas la Petite Sirène de Copenhague que je vous invite à découvrir, mais la discographie d'un groupe infiniment sympathique et talentueux, qui n'a malheureusement pas l'audience qu'il mérite. Méfiez-vous quand même parce qu'à l'instar du Christianhavnertærte (gâteau traditionnel danois à base de rhubarbe), vous risquez de devenir rapidement accros ! Je vous aurais prévenus !!!

>>>>> DEN LILLE HAVFRUE

01 - Trucker (1986 - Call of the Wild)
02 - I Won't Cut my Hair (1987 - Draws a Circle)
03 - Siamese Twin (1989 - No Fuel Left for the Pilgrims)
04 - Day of Wrong Moves (1991 - Riskin' It All)
05 - It'swhenit'swrongit'sright (1995 - Helpyourselfish)
06 - Home Alone #4 (1997 - Simpatico)
07 - It's After Dark [1998 - Psychopatico (Live)]
08 - As Common As (2000 - Everything Glows)
09 - So What... (If It's All for Love) (2002 - Soft Dogs)
10 - No Hero (2005 - Scare Yourself)
11 - Sleeping my Day Away (2006 - Scare Yourself Alive)
12 - Too Deep for Me (2008 - Monster Philosophy)
13 - Wild Things in the Woods (2011 - Dic.Nii.Lan.Daft.Erd.Ark)


dimanche 24 mars 2013

Yellow


Ça y est, c'est fait... le printemps est là.
La chaleur n'est pas encore tropicale, mais les bourgeons commencent à pointer le bout de leur nez.
Dans les champs et les prés, la vie semble reprendre son cours.
La libellule lisse ses ailes, le campagnol se frise les moustaches.
Le pinson frigotte, le geai cajole, la mésange zinzinule.
La jonquille jette ses petits bras clairs hors de la mousse.
Le ciel se teinte de pastel. Le ruisseau joue du flûtiau.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, le printemps me fait immanquablement penser à la couleur jaune.
Jaune comme le soleil au-dessus du lac. Jaune comme le cœur de la pâquerette et le bouton d'or.
Jaune aussi comme les bottes en caoutchouc qu'on met au rebut jusqu'à l'automne prochain.
Et puis jaune comme le bec du merle qui n'en finit pas de gratter la terre.
Jaune comme les pages qu'on consulte pour réserver un week-end en amoureux.
Et surtout jaune comme les rubans que tu mettras dans tes cheveux, quand nous irons nous rouler dans l'herbe tendre.

Jolie compile jaune paille, toute douce et toute mignonne, pour oublier un peu cet hiver qu'on croyait éternel. Fermez les yeux, je vous emmène en ballade.

>>>>> DOUBLET DU SODIUM

01 - Briskey - Bâton Jaune
02 - Andy Davis - Heartbreak Yellow
03 - Malia - Yellow Daffodils
04 - Tansini - Yellow
05 - Brigitte Fontaine - La harpe jaune
06 - Donovan - Mellow Yellow
07 - Paolo Conte - The Yellow Dog
08 - Mamanet - Yellow
09 - Philip Lynott - Yellow Pearl
10 - Goldfish Memories - The Yellow Eyes of the Owl
11 - Ron Carter - Yellow and Green
12 - Scarlet Mwana Okondwela - Yellow
13 - Llewellyn - Yellow
14 - Scorpions - Yellow Raven
15 - Masato Honda - Yellow Bird
16 - Ive Mendes - Yellow
17 - Jack Bon - Yellow Moon (cover The Neville Brothers)
18 - Rollins Band - Yellow Blues

mercredi 20 mars 2013

This Is... John Zorn (Filmworks) [par le Zornophage]


« Ça y est, le Zornophage est lâché. Désormais, plus rien ne pourra plus jamais l'arrêter. Après avoir posté quelques jolies petites choses chez JeePeeDee, le voilà qui surgit du fond des bois, pour nous présenter un artiste qui, si j'ai tout bien compris, semble particulièrement lui tenir à cœur... corrigez-moi si je me trompe ! Nouvelle offrande du Zornophage au blog d'un Metalophage !!! »

"This-Iser" John Zorn est une entreprise impossible. Pour rappel, la règle établie par Mister Michards est d'un titre par album alors, avec un mec qui en a plus de 200 (!) à son répertoire, en sort encore une dizaine par an, imaginez le bordel !!!

Donc, il faut "trancher", segmenter l'affaire et aussi profiter d'une série arrivée à son terme. C'est ce que j'ai fait sur la lancée du 25ème filmworks de l'ami John puisque sa sortie était jumelée avec la nouvelle que, n'ayant plus besoin de l'argent que générait ces commandes et s'accomplissant artistiquement dans ses autres projets, le bande originales de film par John Zorn n'iraient normalement pas plus loin que ce quart de centaine...

Sorties en 1991 et 2013, ces collections furent longtemps un laboratoire pour Zorn, en plus d'une rentrée d'argent non négligeable quand on est un artiste réellement indépendant (et même auto-produit, sur son propre label Tzadik), elles présentent donc à peu près tout le spectre couvert par ce musicien/compositeur à l’univers ô combien riche et multiple. C’est aussi, de l’avis de votre serviteur, une sélection relativement facile d’un artiste qui ne l’est pas toujours.

Et donc, This is John Zorn’s Filmworks, 25 titres, 68 minutes… Si vous avez toujours eu peur de Zorn, c’est l’occasion rêvée !

>>>>> THE BOOK OF ANGELS

01 - Climax (1991 - Filmworks I : 1986-1990)
02 - Rattlesnakes for Sergio Leone (1995 - Filmworks II : Music for an Untitled Film by Walter Hill)
03 - Bag Man (1995 - Filmworks III : 1990-1995)
04 - Pueblo (1996 - Filmworks IV : S/M + More)
05 - Random Walk (1996 - Filmworks V : Tears of Ecstasy)
06 - Opening Credits/Hawaiian Postcard (1997 - Filmworks VI : 1996)
07 - Yakisoba (1997 - Filmworks VII : Cynical Hysterie Hour)
08 - Shanim (1998 - Filmworks VIII : 1997)
09 - Nigun (2000 - Filmworks IX : Trembling Before G-d)
10 - Haiti (2001 - Filmworks X : In the Mirror of Maya Deren)
11 - Motzee (2002 - Filmworks XI : Secret Lives)
12 - Temple Song (2002 - Filmworks XII : Three Documentaries)
13 - Final Retribution (2002 - Filmworks XIII : Invitation to a Suicide)
14 - Abulafia (2003 - Filmworks XIV : Hiding and Seeking)
15 - Coda - Metaphysics of Anti-Semitism (2005 - Filmworks XV : Protocols of Zion)
16 - Ghost Ship (2005 - Filmworks XVI : Workingman's Death)
17 - Mood Mondrian (2006 - Filmworks XVII)
18 - Happy Ending (2003 - Filmworks XVIII : The Treatment)
19 - The Stallion (2008 - Filmworks XIX : The Rain Horse)
20 - Mamme Loshen (2008 - Filmworks XX : Sholem Aleichem)
21 - L'Air et les Songes (2008 - Filmworks XXI : Belle de Nature/The New Rijksmuseum)
22 - Dance for the Vernal Equinox (2008 - Filmworks XXII : The Last Supper)
23 - Lagrimas Para Ti (2009 - Filmworks XXIII : El General)
24 - Mortal and Immortal (Take 2) (2010 - Filmworks XXIV : The Nobel Prizewinner)
25 - The Bund (2013 - Filmworks XXV : City of Slaughter/Schmatta/Beyond the Infinite)

lundi 18 mars 2013

Souvenir, souvenirs... et toujours souvenirs

FATSY WATAIRE - CHIMENE HOVELICOT (1978)

Je ne vais pas vous raconter de salades : j'ignore tout de ce gugusse ! Je me souviens juste qu'en 1978, il a déferlé sur les ondes de la radio française avec cette chanson totalement déjantée... mais ô combien efficace. Aucun passage télé, aucune interview, aucun concert, pas même une photo (à part celle de la pochette)... l'artiste est invisible.

Ceux qui n'ont pas vécu ce tsunami seront sans doute surpris par l'énergie positive que dégage cette chanson. Par son côté décalé et ironique, on pourrait l'apparenter à "Ça plane pour moi" du sieur Bertrand Plastic. Quant aux autres, ils se souviendront de l'effervescence musicale qui régnait en ce temps-là dans notre beau pays et qui révéla de grands artistes... comme Valéry Giscard d'Estaing et son accordéon magique (j'ai toute sa discographie !!!).

Si quelqu'un dispose d'informations plus précises sur monsieur Wataire, qu'il n'hésite pas à en faire part au "Bureau des Informations Plus Précises" (B.I.P.P.) qui siège au sein de ce blog. Enfin, si Fatsy Wataire himself désire s'exprimer, il est le bienvenu !

dimanche 17 mars 2013

Juke-Box Metal #666


Si on y réfléchit bien, le Heavy Metal ce n'est rien d'autre qu'une musique jouée par des alcooliques à cheveux gras pour des crétins décérébrés. Et quand je dis "musique", je devrais plutôt dire "bruit". Qu'est-ce qui a bien pu arrivé à tous ces pauvres tarés ? Bercés trop près du radiateur ? Pélerinage à Tchernobyl ? Abus de colle-scotch dans les naseaux ??? Parce que pour pondre une telle bouilli sonore, franchement, faut quand même avoir le bulbe bien nécrosé !
Ah ! Ce n'est pas comme ces talentueux joueurs de Jazz, qui distilent un nectar si doux pour les oreilles !!!
JIMINY JIMINO
P.S. : si vous avez pris plaisir à ce qu'on commente votre volume, vous en prendrez certainement aussi en commentant ceux des copains, alors n'hésitez pas !

Je sais ce que vous allez dire : ce message ressemble beaucoup à quelque chose de déjà vu sur un autre blog (... ah ! ouaih ! lequel ???). Imitation, plagiat, contrefaçon ou vol manifeste ? Non, tout simplement petit clin d'œil au géniteur de cette série légendaire, qui me permet par ailleurs de faire étalage des groupes qui squattent allègrement mon juke-box portatif, ces derniers temps.

N'y cherchez aucunes ritournelles sucrées : ici, tout est jus de chaussette et dessous de bras négligés ! Pour les fleurs, faudra repasser !!! N'y cherchez pas non plus de groupes mythiques (quoique !) : la plupart n'ont pas encore gravé leur nom dans le marbre de la grande histoire du Rock... mais ça ne saurait tarder.

Donc, si vous n'avez rien prévu dans les jours qui viennent, laissez-vous tenter par cette sélection de chansons qui n'a d'autre but que d'apporter un peu de volupté à votre esprit rongé par les insanités proférées par l'ensemble de nos représentants politiques, qui n'en finissent pas de s'engraisser sur la couenne du peuple abruti par une télévision dont le niveau frôle dangereusement le niveau intellectuelle d'une huitre de Malaisie nourrie aux farines animales et aux antibiotiques...
KEITH MICHARDS (Un grand merci aux visiteurs qui laissent des commentaires !)

01. Chanson pour commencer une compile en beauté : ALABAMA THUNDER PUSSY - Lunar Eclipse

Attention, mes petites chattes, ça démarre pied au plancher. Faites gaffe de ne pas choper la Cat Scratch Fever !
02. Chanson pour se défriser la moumoute : BARONESS - O'Appalachia
Les  chaussettes  de  la  baronne  sont-elles  bonnes,  archi-bonnes !  Ouaih !  Je  sais : aucun rapport !!!
03. Chanson pour se niquer les cervicales : ARCH ENEMY - No Gods, No Masters
Beaucoup de délicatesse dans cette chanson. Vous ne trouvez pas ?
04. Chanson pour se fracasser les esgourdes : ELEPHANT MOUNTAIN - North of Nowhere
On retrouve ici toute la grâce d'un troupeau d'éléphants lancés à pleine allure dans un magasin de porcelaine.
05. Chanson pour se dégonder les rotules : FUSED - Logos
À écouter en dégustant une belle côte de bœuf bien saignante et quelques litrons beaujolais.
06. Chanson pour se cramer les neurones : IN FLAMES - Sounds of a Playground Fading
Il suffira d'une étincelle, d'un rien, d'un geste et d'un mot d'amour pour... allumer le feu !
07. Chanson pour se déglinguer la cafetière : MAMMOTH MAMMOTH - (Up All Night) Demons to Fight
Deux fois plus fort qu'un T Rex.
08. Chanson pour se ravager les tympans : MASTODON - Blasteroïd
Frais comme la brise printanière, léger comme une barbe à papa.
09. Chanson pour se déboucher les sinus : MUSTASCH - Damn It's Dark
On ne vas pas couper les cheveux en quatre : voici une chanson qui frise la perfection ! 
10. Chanson pour se torpiller les métacarpes : SASQUATCH - Get Out of Here
En d'autres lieux, ça aurait pu être une chanson en colère. En tout cas, pas une chanson pour chialer dans sa Guinness brune ! 
11. Chanson pour se fracturer les ménisques : THE BLACK LEAGUE - Bury Yer Brother
Vainqueur de la Champions League of Neural Destroyers !
12. Chanson pour se laminer le rachis : THE DEVIL'S BLOOD - The Yonder Beckons
Un morceau tout en finesse et plein de poésie. Non ???
13. Chanson pour se massacrer la trogne : VIKING SKULL - Blackened Sunrise
Une promenade au clair de lune et en drakkar, ça vous dit ?
14. Chanson pour se démonter les guiboles : VOLBEAT - Fallen
Metal 'n' Roll. Quand Metallica rencontre Elvis.
15. Chanson que "merde, c'est déjà fini !!!" : WOLFMOTHER - White Unicorn
Qui c'est le trou du cul qui a décrété qu'une compile ne devait contenir que quinze chansons ???

>>>>> LAST NIGHT HEAVY METAL SAVED MY LIFE

01 - Alabama Thunderpussy - Lunar Eclipse
02 - Baroness - O'Appalachia
03 - Arch Enemy - Blood on your Hands
04 - Elephant Mountain - North of Nowhere
05 - Fused - Logos
06 - In Flames - Sounds of a Playground Fading
07 - Mammoth Mammoth - (Up All Night) Demons to Fight
08 - Mastodon - Blasteroïd
09 - Mustasch - Damn It's Dark
10 - Sasquatch - Get Out of Here
11 - The Black League - Bury Yer Brotheret Out of Here
12 - The Devil's Blood - The Yonder Beckons
13 - Viking Skull - Blackened Sunrise
14 - Volbeat - Fallen
15 - Wolfmother - White Unicorn

jeudi 14 mars 2013

This Is... Deep Purple


Comment vous présenter Deep Purple sans paraître abscons ?
Imaginez que vous sortiez avec la plus jolie fille du monde et qu'elle vous annonce qu'elle conduit des semi-remorques. Songez qu'elle puisse également jouer "Les Suites de Bach" au violoncelle en buvant du Picon-bière, qu'elle porte un ensemble Dior avec des tongs et assaisonne le caviar avec du guacamole.

Deep Purple, c'est un peu tout ça à la fois. Un improbable cocktail entre force et beauté, délicatesse et frénésie, rigueur et désinvolture, puissance et légèreté. Un mélange délétère... à manier avec précaution !

Deep Purple, c'est avant tout l'association de musiciens surdoués. Ritchie Blackmore, l'un des plus grands guitaristes de tous les temps... et un caractère de rat. John Lord, qui nous a quittés l'été dernier, maniait les claviers comme un acupuncteur manie les aiguilles. Ian Paice, batteur binoclard et auteur du mythique solo de la chanson "The Mule" sur le légendaire album "Made in Japan". Roger Glover, le bassiste qui trouva l'idée du titre "Smoke on the Water". Ian Gillan... The Voice of Rock. Sans oublier Tommy Bolin, Glen Hugues, David Coverdale, Rod Evans et Steve Morse à qui l'on doit aussi quelques beaux chapitres de cette saga musicale.

Deep Purple est fondé en 1968. Avec Black Sabbath et Led Zeppelin, il fait partie des "inventeurs" du Hard Rock. En 2013, il continue de sillonner les scènes du globe, avec toujours le même enthousiasme et le même professionnalisme. Le public n'est pas dupe, il répond présent à chaque rendez-vous, pour vénérer les papys rockers anglais... qui n'en finissent pas de mettre de la fumée dans l'eau !!!

>>>>> WE ALL CAME OUT TO MONTREUX

01 - Love Help Me (1968 - Shades of Deep Purple)
02 - Listen, Learn, Read On (1968 - The Book of Taliesyn)
03 - Bird Has Flown (1969 - Deep Purple)
04 - Bloodsucker (1970 - In Rock)
05 - Anyone's Daughter (1971 - Fireball)
06 - Never Before (1972 - Machine Head)
07 - Mary Long (1973 - Who Do We Think We Are)
08 - "A" 200 (1974 - Burn)
09 - Love Don't Mean a Thing (1974 - Stormbringer)
10 - Gettin' Tighter (1975 - Come Taste the Band)
11 - A Gypsy's Kiss (1984 - Perfect Strangers)
12 - Black and White (1987 - The House of Blue Light)
13 - Fire in the Basement (1990 - Slaves and Masters)
14 - Anya (1993 - The Battle Rages on...)
15 - Cascades (I'm Not your Lover) (1996 - Purpendicular)
16 - Bludsucker (1998 - Abandon)
17 - Razzle Dazzle (2003 - Bananas)
18 - Girls Like That (2005 - Rapture of the Deep)

lundi 11 mars 2013

Cyfeillgarwch (*)

 
(*) Amitié en gallois

Si vous me demandez si l'amitié entre un homme et une femme est possible, je réponds oui : mon meilleur pote s'appelle Maria.

Maria est espagnole. J'ai fait sa connaissance en juillet 1986, lors d'un périple à Malaga. Elle est sans conteste la plus belle fille que j'ai jamais fréquentée. Grande, brune, un regard noir et profond, elle possède l'élégance naturelle des Méditerranéennes. Un an plus tard, quand elle est venue s'installer en France, c'est avec un plaisir infini que je l'ai accueillie dans mon petit appartement. Comme un crétin dégénéré, j'étais persuadé qu'elle avait fait le déplacement pour moi. C'est donc avec une lourdeur pachydermique que j'ai tenté de la séduire... jusqu'au jour où elle m'a avoué qu'elle n'aimait pas les hommes. Ce à quoi, j'avais répondu : « Ça tombe bien, moi non plus ! ». Rhôôô, le boulet !!!

Il a bien fallu que je me fasse à l'idée que nous ne pourront jamais être autre chose que des amis. Cependant, je me consolais à la seule pensée de la savoir toujours dans mon entourage. Pour être des amis, nous le sommes vraiment, sincèrement, obstinément... et sans arrière-pensées. Si vous saviez le nombre de fois que j'ai chialé dans ses bras quand j'avais des peines de cœur. Elle-même n'a pas été épargnée par ce genre de mésaventures et je l'ai réconfortée de la même manière. Vous n'imaginez pas le nombre de fois qu'elle m'a ramené sur son dos quand je ne tenais plus debout en fin de soirée. Et le nombre de coups de boule que j'ai distribués quand elle avait des embrouilles avec des sales types. Et la fois où elle a pris un coup de couteau qui m'était destiné. Et celle où je l'ai empêché de sauter du haut d'un immeuble... après qu'une jolie poupée blonde l'ait entraînée dans une méchante soirée durant laquelle elle a senti le souffle brûlant de plusieurs hommes sur son corps.

Aujourd'hui, nous avons fait nos vies chacun de notre côté, mais nous restons en contact permanent et c'est toujours avec bonheur que nous nous retrouvons pour de joyeuses virées. Il y a trois ans, pour mon anniversaire, elle m'a offert un pass 3 jours pour le Hellfest qui recevait Kiss et Alice Cooper. Et la cerise sur le gâteau, c'est qu'elle venait avec moi. Par souci de logistique, nous avions décidé de voyager léger : durant deux nuits, nous allions donc partager la même tente. Ça faisait de nombreuses années que nous n'avions plus dormi sous le même toit et je pensais être vacciné de mes pensées grivoises. Mais quand je l'ai vue en petite culotte et soutien-gorge, si proche de moi, toujours aussi désirable, j'ai bien cru défaillir cent fois.

Alors, si vous me demandez si l'amitié entre un homme et une femme est possible, je réponds oui... mais des fois qu'est-que j'en chie !!!

>>>>> À L'AMI, À L'AMOUR

00 - Henri Garat - Avoir un bon copain (1931)
01 - Count Basie - With a Little Help from my Friends
02 - Iron Maiden - Como Estais Amigos
03 - Bijou - J'avais un ami
04 - Joan Jett - Fake Friends
05 - Grateful Dead - Friend of the Devil
06 - The Amboy Dukes - Saint-Philips Friend
07 - Georges Moustaki - Les amis de Georges
08 - Molly Hatchet - Trust Your Old Friend
09 - Metallica - My Friend of Misery
10 - Jacques Brel - Voir un ami pleurer
11 - Nazareth - Friends
12 - Queen - Friends Will Be Friends
13 - Les Rita Mitsouko - L'ami ennemi
14 - The Rolling Stones - If You Really Want to Be my Friend
15 - Warren Haynes - A Friend to You
16 - Michel Delpech - Mon ami est ridicule
17 - Wild Child - Dusty Friends
18 - Saxon - Absent Friends (Songs for J.J.)

vendredi 1 mars 2013

This Is... The Alan Parsons Project [ par le Zornophage ]


« Décidément, pour un retraité, notre Zornomoods national est bien actif. Après Serge, voici Alan. Comment lui expliquer que maintenant, il peut partir se balader en forêt, il peut aussi aller à la pêche, faire du tricot ou du jardinage. J'ai plutôt l'impression que le zigoto a du mal à se passer de musique... et je dis : tant mieux pour nous !!! »

Pour certains, n’en doutons pas, ce « This Is » consacré au Alan Parsons Project, appartiendra à la catégorie des horreurs musicales dont « ils » n’ont pas la moindre envie de s’infliger la moindre seconde. Et il faut dire que ce prog glissant souvent vers la pop, extrêmement produit et pompeusement arrangé donne bien la batte pour se faire tabasser… Et pourtant…

Pourtant d’autres se régaleront de ce prog toujours fondamentalement mélodique, de cette production toujours à la pointe et même souvent très en avance (Alan, faut-il le préciser, était précédemment connu, et reconnu, pour son travail d’ingénieur du son, notamment avec Pink Floyd), ses arrangements ciselés et généreux… Un festin sonique de tous les instants, quoi !

Voilà, ce sont les deux revers de la même médaille d’une musique, à l’instar de celle d’un Electric Light Orchestra dont elle partage beaucoup d’attributs, qui a au moins le mérite de ne pas laisser indifférent… On aime ou on déteste !

Et en « This Is », ça donne dix titres des 10 albums studio du groupe (un peu plus en fait avec les collages maison de pistes s’enchainant sur les albums d’origine) bonussés d’un extrait de Freudania (album du TAPP auquel ne manque que le nom sur la pochette) et de trois extraits de trois des quatre albums solo d’Alan… Pour 79 minutes de bonheur ou de nausée donc selon, etc. etc.

Enjoie !

>>>>> PASEO DE GRACIA

01 - The Fall of the House Usher (Edit) (1976 - Tales of Mystery and Imagination)
02 - The Voice (1977 - I Robot)
03 - In the Lap of the Gods (1978 - Pyramid)
04 - Damned If I Do (1979 - Eve)
05 - The Ace of Swords/Nothing Left to Lose (1980 - The Turn of a Friendly Card)
06 - Sirius/Eye in the Sky (1982 - Eye in the Sky)
07 - You Don't Believe (1984 - Ammonia Avenue)
08 - Days Are Numbers (The Traveller) (1984 - Vulture Culture)
09 - Beaujolais (1985 - Stereotomy)
10 - La Sagrada Familia (1987 - Gaudi)

Bonus
11 - {Freudiana} Little Hans (1990 - Freudiana)
12 - {Alan Parsons} Jigue (1993 - Try Anything Once)
13 - {Alan Parsons} Blue Blue Sky (1996 - On Air)
14 - {Alan Parsons} You Can Run (2004 - A Valid Path)