lundi 30 septembre 2013

Juke-Box Sexxxy


Le 30 septembre 2012, ça évoque quoi pour vous ?

Ce jour-là, l'idée du Juke-Box Mental germait dans le cerveau malade d'un vieillard hideux rongé par une psychose maniaco-dépressive et une alopécie galopante. Mon dieu, comme il devait souffrir pour imaginer un tel concept. Et ce n'est pas l'abus d'absinthe et de champignons psychotropes qui allait favoriser sa guérison.

Aussi folle soit elle, l'idée n'en demeurait pas moins exaltante. Et rapidement, nous fûmes un, puis deux, puis trois, puis dix, puis vingt et enfin vingt-cinq à nous plonger dans nos discothèques respectives pour dénicher les chansons adéquates. Et nous avons chialé dans nos bières. Nous avons chanté sous nos douches. Nous avons pris la route, des dimanches pluvieux, en évoquant des filles en colère qui fumaient sous la Lune.

Surtout, nous nous sommes vautrés dans le stupre et la fornication. Je ne sais pas vous, mais moi, c'est la chanson sexy que j'écoutais en premier !

Et comme disait le philosophe Herbert Léonard : « Pour le plaisir, s'offrir ce qui n'a pas de prix. Un peu de rêve à notre vie. Et faire plaisir. Pour le plaisir ». En souvenir de cette belle aventure, je vous propose de retrouver toutes NOS chansons sexy, compilées sur une seule galette.

Immense coup de chapeau amical au "vieillard hideux"… suivi de vingt-cinq points d'exclamation !

>>>>> DIX-SEPT ANS À LA LIMITE

01 - Eddie Hazel - Physical Love
02 - The Velvet Underground & Nico - Venus in Furs
03 - Marvin Gaye - Let's Get It On
04 - Richards Desjardins - Lucky Lucky
05 - Minnie Riperton - Inside my Love
06 - Serge Gainsbourg - Love on the Beat
07 - Jane Birkin & Serge Gainsbourg - Je t'aime moi non plus
08 - James Brown - Get Up (I Feel Like Being a) Sex Machine
09 - Princess Superstar - Bad Babysitter
10 - Mink Deville - Venus of Avenue D
11 - Jane Birkin & Serge Gainsbourg - La Décadanse
12 - Vincent Gallo - Honey Bunny
13 - Bruce Springsteen - Red Headed Woman [Live]
14 - Madeleine Peyroux - Dance Me to the End of Love
15 - Terrance Simien - Love Land
16 - The Rolling Stones - Hot Stuff
17 - James White & The Blacks - Stained Sheets
18 - Lita Ford - Hungry
19 - David Lafore - Un baiser, une bombe
20 - Elysian Fields Meets DJ Cam - Jack in the Box
21 - Léo Ferré - C'est extra
22 - Koop - Koop Island Blues
23 - Black Box Recorder - Sex Life
24 - Under Byen - Sacred Land
25 - Barbara - Regardez le regard des hommes

vendredi 27 septembre 2013

Une chanson (The House of the Rising Sun)


Il y a une maison à la Nouvelle Orléans
Qu'ils appellent le Soleil Levant
Qui a causé la perte de beaucoup de pauvres gars
Et moi, ô Dieu, c'était mon cas

Il suffit de remplir le verre à ras bord
Laissez les boissons tourner joyeusement
Nous boirons à la vie d'un vagabond, pauvre garçon,
Qui va de ville en ville

La seule chose dont un randonneur a besoin dans ce monde
C'est d'une valise et d'un tronc,
Le seul moment où il est satisfait
C'est quand il est ivre

Maintenant, les gars, ne croyez pas ce qu'une jeune fille vous dit
Que ses yeux soient bleus ou marron
Sauf si elle est sur une haute échelle
En disant : « Les gars, je ne peux pas descendre »

Je vais revenir à la Nouvelle-Orléans
Pour que ma course s'achève
Pour passer le reste de ma vie dépravée
Sous le Soleil Levant
version de Clarence Ashley, 1933

Classique parmi les classiques, "The House of the Rising Sun" est sans conteste l'une des chansons les plus connues au monde.

Pourtant, l'identité de l'auteur de cette ballade folk demeure incertaine. D'après Alan Lomax, auteur de Our Singing Country paru en 1941, la mélodie serait empruntée à une chanson traditionnelle anglaise, les paroles étant attribuées à un couple du Kentucky, Georgia Turner et Bert Martin.

Le plus vieil enregistrement connu est celui de Tom Clarence Ashley et Gwen Foster, réalisé le 6 septembre 1933. Ashley disait qu'il l'avait apprise de son grand-père. La version de Texas Alexander, intitulée "The Risin' Sun", enregistrée en 1928, est souvent présentée comme le premier enregistrement, mais c'est une chanson totalement différente. On remarquera aussi la version de Leadbelly, intitulée "In New Orleans", probablement datée de 1943, dont les paroles diffèrent légèrement.

Dave Van Ronk, chanteur de jazz et de folk, affirme qu'il est à l'origine de la version moderne de la chanson. Il la chantait dans des bars de New York avec Bob Dylan. En 1961, ce même Dylan enregistre la chanson sur son premier album, sans prévenir Van Ronk qui, lui, ne l'enregistra qu'en 1964.

Au début du XXè siècle, l'expression "Rising Sun" peut avoir été employée comme synonyme de "maison close", et l'on ne sait pas si la maison décrite dans la chanson est fictive ou non. Selon d'autres sources, "The Rising Sun" était une prison pour femmes de la Nouvelle-Orléans. Cette hypothèse est confortée par le fait que l'avant-dernier couplet de la version "moderne" parle de "ball and chain".

L'adaptation française, signée par Hugues Aufray et Vline Buggy, est un des plus grands succès de Johnny Hallyday.

>>>>> LE PÉNITENCIER ( NOUVEAU LIEN / NEW LINK )

01 - MUCC - Roberto no Teema
   02 - Alan Price
      03 - Joan Baez
         04 - Leslie West
            05 - Cow Metal
               06 - Marianne Faithfull
                  07 - The White Buffalo & The Forest Rangers
                     08 - Tommy Emmanuel
                        09 - Miriam Makeba
                           10 - Demis Roussos
                              11 - Evereve
                                 12 - Nina Simone
                                    13 - Bob Dylan
                                       14 - Buster Poindexter
                                          15 - Sinead O'Connor
                                             16 - The Country Gentlemen
                                                17 - Idris Muhammad
                                                   18 - Toto

Bonus (Various Bitrates)

19 - Texas Alexander - The Risin' Sun (1928)
   20 - Tom Clarence Ashley & Gwen Foster (1933)
      21 - Huddie Leadbelly - In New Orleans (1943)

mercredi 25 septembre 2013

Kate Bush vs Tori Amos


À ma droite, Catherine "Kate" Bush, née à Londres en 1958. 1m60 au garrot pour une cinquantaine de kilos, cheveux châtains, yeux noisette. À ma gauche, Myra Ellen "Tori" Amos, née en 1963 à Newton en Caroline du Nord. Rouquine aux yeux gris-bleus. Taille : 1m57 et guère plus épaisse que sa concurrente. L'une et l'autre sont auteurs-compositrices et interprètes. L'une comme l'autre a connu un succès planétaire avec son premier album — The Kick Inside pour Kate, Little Earthquakes pour Tori.

Deux poids plume donc, pour se disputer le titre de reine du Pop/Rock alternatif à forte tendance symphonique, baroque et expérimentale. Deux atmosphères romantiques, feutrées et épicées. Deux voix sublimes, deux meneuses de revue hors pair : Kate, la danseuse exubérante ; Tori, plus intimisme et aérienne. Deux répertoires remplis de chansons qui pénètrent immédiatement au plus profond du cerveau, et d'autres plus ambitieuses qu'il faut explorer longtemps avant d'en découvrir la teneur secrète.

Dans mon cœur, Kate part avec un avantage certain. Je l'ai découverte en 1978, j'en suis tombé aussitôt amoureux. Chez un marchand de disques londonien, j'avais acheté un stock de photos introuvables en France, que je gardais précieusement dans mon portefeuille. Soigneusement répartis entre ceux d'AC/DC, Motörhead et Alice Cooper, ses posters apportaient un peu de couleurs à ma chambrette.

À la parution du premier album de Tori Amos, j'ai crié au scandale, plagiat, ignominie, usurpation, escroquerie, filouterie, forfanterie... Fou que j'étais, je l'aurais bien crucifiée, comme elle le réclamait si ardemment (Crucify myself !). C'est en lisant les paroles de la chanson que j'ai compris que la belle rouquine portait en elle de nombreuses fêlures. Alors, je me suis mis à l'aimer aussi. Je me suis fondu dans son univers, comme je l'avais déjà fait dans celui de Kate Bush... avec délectation, avec solennité, avec humilité.

J'ai même réussi à tendre des ponts hypothétiques entre les deux discographies de ces artistes. Des ponts que je vous invite à découvrir dans cette jolie compile et qui, finalement, me permettent de dire que dans ce "combat" artistique, ni l'une ni l'autre ne finit perdante… c'est un peu mon École des Fans à moi !
                                    
>>>>> WUTHERING EARTHQUAKES

01 - Kate Bush - Babooshka
02 - Tori Amos - Yes, Anastasia
03 - Kate Bush - The Red Shoes
04 - Tori Amos - Code Red
05 - Kate Bush - Egypt
06 - Tori Amos - China
07 - Kate Bush - Snowflake
08 - Tori Amos - Snowblind
09 - Kate Bush - Night of the Swallow
10 - Tori Amos - Night of Hunters
11 - Kate Bush - The Saxophone Song
12 - Tori Amos - Doughnut Song
13 - Kate Bush - Wild Man
14 - Tori Amos - Mr. Bad Man
15 - Kate Bush - Lily
16 - Tori Amos - Carry
17 - Kate Bush - Oh England, my Lionheart
18 - Tori Amos - Ireland

dimanche 22 septembre 2013

Visual Kei [avec Vampy]


« Quand tu veux du bon pain, tu vas chez un vrai boulanger. Quand tu veux une belle maison, tu t'adresses à un architecte de renom et si tu veux une bonne voiture, tu achètes Allemand !

De la même manière, quand tu veux faire une jolie compile consacrée à un genre musical dont tu ignores tout, tu fais appel à un spécialiste. C'est ce que j'ai fais quand j'ai entrepris de m'attaquer au Visual Kei. Dans cette entreprise, j'ai eu la chance d'être épaulé par mademoiselle Vampy, une jeune fille d'une intelligence rare et qui parle du Visual Kei avec autant de passion qu'un Zornophage le ferait de son idole !!!

Voici donc le résultat de notre collaboration. C'est un travail à quatre mains et un cerveau… le sien !!! En plus, elle a accepté de rédiger une  chronique  de  présentation. Comme on dit là bas : « doumo arigatou… merci beaucoup. »


Le VISUAL KEI, ou « groupement visuel », également connu sous les appelations de Visual rock, Visual, Visu, VK… un mouvement aux frontières parfois ambiguës.

• Violents, raffinés, malsains, merveilleux, féeriques, morbides, glauques, rococo, élégants,
  choquants, poétiques, traditionnels, grotesques… les mots sont nombreux pour définir les
  concepts esthétiques présents dans le VK.

• Classiques, électro, punks, jazzy, gothiques, pop… une grande palette de sonorités constitue
  les inspirations musicales présentes dans le VK, qui possède néanmoins un « fil conducteur »
  oscillant entre rock et métal.

• S'inspirant indéniablement du Kabuki (forme de théâtre populaire traditionnel japonais au XIXè
  siècle, mettant en scène des personnages aussi bien féminins que masculins et exclusivement
  joué par des hommes), le VK trouve donc directement ses origines dans le folklore local.

Alors autant vous dire que le fait de présenter le Visual kei en le qualifiant de « mouvement rock/métal japonais né dans les années 80 » est pour le moins réducteur.

Pour résumer, avec une solide base rock ou métal agrémentée d’inspirations musicales particulièrement variées, illustrée par des concepts esthétiques poussés à l’extrême et nappée d’une touche d’androgynie non négligeable, nait le Visual kei, mouvement anticonformiste à la frontière des genres.

« Pour moi, ce n’est pas qu’un style musical ou vestimentaire, c’est la volonté de faire de nouvelles choses, d’expérimenter, de sortir des sentiers battus. » — MIYAVI, guitariste de renom.

« On veut avancer mais on est souvent bloqué par les limites de son domaine, et je pense que le Visual kei fait tout pour dépasser ses limites, que c’est là qu’est son vrai sens. » — Yoshiki, leader de X JAPAN (batterie et piano)

« Psychedelic Violence, Crime of Visual Shock » — slogan principal de X JAPAN.

« La beauté de la forme des sonorités et l’esthétisme extrême » — formule utilisée par Versailles pour décrire les concepts de leur groupe.

>>>>> AKIRA KUROSAWA

01 - X Japan - Miscast
02 - Dir En Grey - Berry
03 - Malice Mizer - Au revoir
04 - Luna Sea - Rosier
05 - LM.C - Edo Funk
06 - D'EspairsRay - Yami Ni Furu Kiseki
07 - Miyavi - Kekkonshiki No Uta
08 - Phantasmagoria - Mikansei To Guilt
09 - Liphlich -  Madison Gun No Hashi No Ue De
10 - the GazettE - Cassis
11 - Matenrou Opera - Justice
12 - D - Yami Yori Kurai Doukoku No A Cappella To Bara Yori Akai Jounetsu No Aria
13 - Alice Nine - Haru, Sakura No Koro
14 - Versailles - Zombie
15 - Schwarz Stein - Sirius-Hallucination
16 - La'Mule - Desert Moon
17 - Awoi - Koe
18 - ClairVeil - Blazing Star

vendredi 20 septembre 2013

This Is... Overkill


Quand on traduit "Over Kill", on obtient approximativement "Plus que tuer" (Au-dessus du meurtre)... vaste programme !

Qui a-t-il au-dessus du meurtre sinon le génocide, le massacre, l'annihilation totale et définitive. Et quand on voit dans quel état le quintet new yorkais laisse ses fans en fin de concert, on se dit qu'il a bien choisi son patronyme. Overkill s'est formé à New York en 1980 sur les cendres du groupe punk The Lubricunts. Leur répertoire initial est composé de reprises de Motörhead, Judas Priest, Riot, The Ramones, Dead Boys.

En 1985, ils sortent leur premier album (Feel the Fire) qui dégage une énergie gigantesque, servi par des compositions volcaniques (Rotten to the Core, Hammerhead, Feel the Fire, Overkill...). Il faut souligner qu'elles ont été largement rodées sur scène. Le suivant parait en 1987 (Taking Over). C'est un véritable classique du genre. Le son est puissant, servi par des rythmiques dantesques.

Mené par le chanteur Bobby "Blitz" Ellsworth et le bassiste Carlos "D.D." Verni, le groupe est d'une stabilité et d'une longévité légendaires. Il livre des albums d'une qualité irréprochable à un rythme métronomique depuis presque 30 ans.

>>>>> ELECTRO-VIOLENCE

01 - Sonic Reducer (1985 - Feel the Fire)
02 - Use Your Head (1987 - Taking Over)
03 - Drunken Wisdom (1988 - Under the Influence)
04 - The Years of Decay (1989 - The Years of Decay)
05 - Soulitude (1991 - Horrorscope)
06 - Ignorance and Innocence (1993 - I Hear Black)
07 - Bastard Nation (1994 - W.F.O.)
08 - Feeding Frenzy (Instrumental) (1996 - The Killing Kind)
09 - Promises (1997 - From the Underground and Below)
10 - Dead Man (1999 - Necroshine)
11 - Blown Away (2000 - Bloodletting)
12 - The One (2003 - Killbox 13)
13 - Old School (2005 - ReliXIV)
14 - Hellish Pride (2007 - Immortalis)
15 - The Goal Is your Soul (2010 - Ironbound)
16 - Good Night (2012 - The Electric Age)

mardi 17 septembre 2013

King Cover #9


Je suis sûr que ça ne va pas louper. J'en mettrais mes santiags à couper. Tu vas voir qu'y'en a qui vont charger cette compile rien que pour la pochette ! Aussi vrai que deux plus deux égal neuf (comme dirait Rondelptik !)

Tiens, moi, par exemple, si je vois un CD avec la même couverture, j'achète directos. Je veux même pas savoir ce qu'il y a dessus… d'ailleurs, le CD, je l'écoute même pas !!! Non mais, franchement, t'as vu cette cambrure ? T'as  vu  ces  jolies  courbes, douces, rondes  et  généreuses ? Qu'est-ce qui se cache derrière ce corps si parfait ? T'as vu cette couleur satinée, ce grain légèrement brillant ? On sait qu'elle est entre de bonnes mains. On imagine des doigts habiles caresser ses cordes sensibles. Et t'as vu comme elle se tient, fière  et  conquérante, la  tête  haute ?  C'est une reine de beauté que nous avons sous les yeux… j'en ferais bien mon quatre-heures !!!

Sans rigoler, c'est typiquement le genre d'image qui me fait fantasmer. Si j'achète, c'est juste pour compléter ma collection de jolies pochettes… avec une guitare électrique dessus. Vous ne pensiez quand même pas que je parlais de la jeune fille un peu dénudée… je l'avais même pas remarquée ! Mais maintenant que vous me le dites !!!

Alors quoi de 9 ? La neuvième collection de reprises… "covers" pour ceux qui pratiquent la langue de Wayne Rooney. Si j'ai mis si longtemps à la pondre, c'est que je ne voulais proposer que les interprétations s'éloignant le plus possible des chansons originales. Vous me direz si j'ai réussi !

>>>>> UN ŒUF IS ENOUGH [ NEW LINK 2017 ]

01 - Babe Ruth - A Fistful of Dollars (Ennio Morricone)
02 - Brett Smiley - I Want to Hold Your Hand (The Beatles)
03 - Buddy Miles - Down by the River (Neil Young)
04 - Cher - Like a Rolling Stone (Bob Dylan)
05 - Clutch - Equinox (John Coltrane)
06 - Elton John - Johnny B. Goode (Chuck Berry)
07 - Jane Birkin - Love for Sale (Cole Porter)
08 - Leslie West - If I Were a Carpenter (Tim Hardin)
09 - Lio - You Go to my Head (Billie Holiday)
10 - Mary Wells - If You Love Me (Really Love Me) (Edith Piaf)
11 - Merry Clayton - Bridge Over Troubled Water (Simon & Garfunkel)
12 - Ministry - What a Wonderful World (Louis Armstrong)
13 - Nina Simone - To Love Somebody (Bee Gees)
14 - Ray Conniff - Bah Bah Conniff Sprach (Zarathustra) (R. Strauss)
15 - Rita Coolidge - Bird on a Wire (Leonard Cohen)
16 - The Damned - White Rabbit (Jefferson Airplane)
17 - Jimi Hendrix - Hound Dog (Elvis Presley)
18 - Therion - Les sucettes (France Gall)

dimanche 15 septembre 2013

Blanc


On se souvient toujours de son premier amour. Le mien portait le joli prénom de Blanche.

On s'est connu en sixième. Le prof principal avait eu la généreuse idée de créer des binômes entre les bons élèves et les cancres… devinez dans quel camp je me situais ! Voilà comment je me suis retrouvé au premier rang, à côté de la plus jolie nana du collège… et sans doute du monde entier. Soyons clair, je n'étais pas plus idiot que la moyenne… simplement, j'avais des préoccupations plus importantes que de connaitre le carré de l'hypoténuse et l'accord du participe passé avec l'auxiliaire "avoir".

À l'époque, la majeure partie de mes pensées était accaparée par la cabane que je construisais dans un arbre, le long du canal. J'avais entamé les travaux en été et j'y passais matin et soir, sur le chemin de l'école.

Logiquement le projet devait rester secret. C'était compter sans la curiosité de ma voisine de classe (normal : c'était une fille !!!). Elle s'étonna un jour d'apercevoir un marteau et une scie au fond de mon cartable. Il fallut bien que je lui raconte mes périples extra-scolaires, et je fus étonné de l'enthousiasme qu'elle leur manifesta. Dès lors, Blanche devenait ma complice et par la même ma principale alliée dans cette entreprise pharaonique.

D'un point de vue purement ouvrier, elle ne m'étais d'aucun secours — la seule fois qu'elle utilisa la scie, elle faillit se couper un bras ! Par contre, sur le plan logistique, elle se montrait d'une efficacité redoutable. Je n'avais plus besoin d'aller chaparder des palettes pourries chez le ferrailleur du coin, au risque de perdre mes mollets dans la gueule de son chien enragé. Mon assistante zélée me ravitaillait régulièrement en belles lattes bien lisses. J'ai appris, quelques années plus tard, qu'il s'agissait de véritable plancher en chêne massif, initialement destiné à la salle à manger de ses parents.

Chaque jour, à la sortie des cours, nous passions sur le chantier pour scier du bois, planter quelques clous, consolider l'ensemble. Le samedi, nous y consacrions plusieurs heures… elle, écourtant ses cours de danse et moi, ratant inopinément l'entraînement de football. C'est la raison pour laquelle elle n'intégra jamais le Bolchoï, ni moi, l'équipe de France !

Les travaux avançaient si bien que nous nous étions jurés de passer une nuit entière dans notre palais, l'été suivant (en tout bien, tout honneur !). L'été est venu… pas Blanche. Je ne connaitrai la raison de sa désertion qu'à la rentrée suivante : ses parents étaient partis pour l'Outremer, emportant avec eux mon premier amour.

>>>>> BLANC CASSÉ

01 - Sylvain Chauveau - Blanc
02 - Aldo Romano - La page blanche
03 - Mari Hamada - Blanc
04 - Anguile - Nègre blanc
05 - Emmanuelle Parrenin - Plume blanche, plume noire
06 - Arthur H - Négresse blanche
07 - Gens de la Lune - Nèg' blanc
08 - Ariane Moffatt - Blanche
09 - Hadouk Trio - Parasol blanc 2
10 - Francoise Hardy - Noir sur blanc
11 - Malicorne - Robe blanche, robe noire
12 - Mc Solaar - L'auberge du Bouleau Blanc
13 - Brigitte Fontaine - Blanche-Neige
14 - Nicolas Dri - Les maisons blanche de Meknes
15 - Charlélie Couture - Les ours blancs
16 - Merzhin - Soleil blanc
17 - Stao - La lune blanche
18 - The Link Quartet - Noir le blanc

vendredi 13 septembre 2013

Une chanson (Louie Louie)


Louie Louie, je dois y aller (x 2)
Une jolie petite fille m'attend
Pour prendre un bateau et traverser la mer
Je navigue tout seul
J
e ne suis jamais sûr de rentrer à la maison

Louie Louie, je dois y aller (x 2)
Trois jours et trois nuits, j'ai vogué sur la mer
En pensant constamment à ma chérie
Sur le bateau, je rêve qu'elle est là
Je sens le parfum des roses dans ses cheveux.

Louie Louie, je dois y aller (x 2)
J'ai vu la Jamaïque, sous la lune
Ce ne sera pas long de revoir mon amour
Je la prendrai dans mes bras
Et je lui dirai que je ne partirai plus jamais
Louie Louie, je dois y aller (x 2)


"Louie Louie" est une chanson de Rhythm 'n' Blues composée par Richard Berry en 1956, qu'il enregistre en 1957 avec son groupe The Pharaohs. Passé quasiment inaperçu à l'époque, le morceau prend véritablement son essor au début des années 60 avec notamment les reprises de Rockin' Robin Roberts & The Fabulous Wailers, Paul Revere & The Raiders, les Kingsmen…

La chanson raconte l'histoire d'un marin jamaïcain qui explique à un barman nommé Louie qu'il doit retrouver sa fiancée. C'est devenu un classique du Rock et un passage obligé pour tous les guitaristes. Elle a été tellement reprise qu'en 1993, on en recensait 1200 versions différentes. Des livres et des disques entiers lui sont consacrés, et un concert a été organisé pour fêter ses quarante ans, quelques jours seulement après le décès de Richard Berry.

Louie, Louie, je dois y aller !

>>>>> THE ROSE IN HER HAIR

01 - Richard Berry & The Pharaohs
   02 - Experience
      03 - Joan Jett
         04 - Frank Zappa
            05 - Friar Tuck
               06 - Iggy Pop
                  07 - Otis Redding
                     08 - Pretenders
                        09 - Robert Plant
                           10 - Paul Revere & The Raiders
                              11 - Motörhead
                                 12 - Julie London
                                    13 - The Beau Brummels
                                       14 - The Flamin' Groovies
                                          15 - Patti Smith
                                             16 - The Neighb'rhood Children
                                                17 - West Coast Pop Art Experimental Band
                                                   18 - The Beach Boys

mercredi 11 septembre 2013

This Is... Slade


Je vous le dis franchement : les Anglais m'énervent.

Ils ont les Rolling Stones et les Beatles, ce qui est déjà pas mal pour un petit royaume insulaire, mais en plus ils ont Led Zep et Deep Purple. Et si cela ne suffisait pas, ils ont aussi Black Sabbath, Bowie et Police. Ah ! J'oubliais Elton John, Iron Maiden, The Clash, The Cure, Dr. Feelgood et Rod Steward. Attendez, qu'est-ce que j'apprends : ils ont aussi The Who, Pink Floyd, Saxon et Madness ? Pô pôssib !!! Heureusement U2 et Thin Lizzy, c'est pas eux... c'est les Irlandais !!!

Non mais dis donc, ça va aller, les Angliches ? C'est parce que vous n'avez pas réussi à envahir la France durant la Guerre de Cent Ans, que vous avez décidé de squatter nos ondes avec des groupes de Rock plus prestigieux les uns que les autres ? Hein ???

Et comme si ça ne suffisait pas, en plus ils ont Slade !!! Parce que pour pondre des tubes, les Slade, ils savent faire. Sur un album de dix chansons, ils peuvent aisément caser une quinzaine de hits... parce que leurs titres sont repris par d'autres groupes et ça fait autant de succès... l'effet boule de neige, vous comprenez ?

Je vous le dis franchement : les Slade m'énervent !!!

Parce que les Slade, c'est pas des vrais musicos... nâââ !!! Je vous mets au défi de trouver un seul solo de guitare dans toute leur discographie. Et une ligne de basse qui ferait bander un intouchable ? Y'a pas non plus ! Et le chanteur, avec sa voix canard alcoolique, qui dérape parfois dans les virages... il n'aurait sûrement pas gagné la Star Academy !!!

Mais les Slade ont autre chose à vendre : une énergie, une folie, une excentricité, une nonchalance, un humour, une imagination débridée. Et surtout un sens du spectacle et de l'auto-dérision dont les membres de Kiss  admettent  facilement  s'être  inspirés... alors là, c'est  le  pompon !!!

Aller, This Is... Slade, mais franchement, ils m'énervent !!!!!

>>>>> WEER ALL CRAZEE NOW

01 - Mad Dog Gole (1969 - Beginnings)
02 - The Shape of Things to Come (1970 - Play It Loud)
03 - Get Down With It (1972 - Alive !)
04 - I Won't Let It 'Appen Agen (1972 - Slayed ?)
05 - We're Really Gonna Raise the Roof (1974 - Old New Borrowed and Blue)
06 - Standin' on the Corner (1974 - Slade in Flame)
07 - Pack Up Your Troubles (1976 - Nobody's Fools)
08 - Big Apple Blues (1977 - Whatever Happened to Slade ?)
09 - Everyday (1978 - Slade Alive Vol. Two)
10 - My Baby's Got It (1979 - Return to Base)
11 - Dizzy Mama (1981 - We'll Bring the House Down)
12 - A Night to Remember (1981 - Till Deaf Do Us Part)
13 - (And Now the Waltz) C'est la Vie  (1983 - The Amazing Kamikaze Syndrome)
14 - 7 Year Bitch (1985 - Rogues Gallery)
15 - Okey Cokey (1985 - Crackers - The Christmas Party Album)
16 - Still the Same (1986 - You Boyz Make Big Noize)
17 - Cum On Let's Party (1994 - Keep on Rockin !)

lundi 9 septembre 2013

Jimmy


• Moteur : Quatre-cylindres atmosphérique à plat, à culasse deux soupapes, refroidi par air.
  Quatre arbres à cames en tête avec entraînement par maîtres-arbres.

• Cylindrée : 1498 cm³

• Puissance : 110 ch à 7800 tours/minute.

• Système d'allumage : Double allumage.

• Alimentation : Deux carburateurs inversés double corps de type Solex 40 PJJ.

• Transmission : Boîte à quatre vitesses. Différentiel autobloquant.

• Châssis : Empattement de 2,10 m. Longueur 3,60 m. Largeur 1,54 m.
  Hauteur 1,05 m. Poids 550 kg.

• Performances : vitesse maxi 220 km/h. Accélération de 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes.

Lorsque la Porsche 550 fut dévoilée en octobre 1953 au Salon de l'Automobile de Paris, elle suscita un intérêt immense auprès du public et des spécialistes. Dans les années qui suivirent, ses rivales sur les circuits du monde entier durent faire face à l'hégémonie de la petite Allemande, ouverte, basse et conçue pour la compétition dès les premières esquisses sur la planche à dessin. Peu après son lancement, elle reçut l'appellation "Spyder" (voiture légère et ouverte), terme utilisé dans la construction des diligences en Angleterre.

Le 30 septembre 1955, après la fin du tournage de "Géant", James Dean et le mécanicien Rolf Wütherinch étaient en route pour le circuit de Salinas (Californie), dans la 550 Spyder privée de l'acteur, surnommée "Little Bastard". Une autre automobile grilla la priorité, James Dean ne put l'éviter. Il mourut sur le coup, à l'âge de 24 ans. Wütherinch fut grièvement blessé.

>>>>> REBEL WITHOUT A CAUSE

01 - The Who - Doctor Jimmy
02 - 38 Special - Jimmy Gillum
03 - Boney M - Jimmy
04 - The Living End - Jimmy
05 - Grateful Dead - Row Jimmy
06 - David Axelrod - Jimmy T
07 - The Lost Dogs - Jimmy
08 - Jimmy Cliff - Jimmy Jimmy
09 - Livin' Blues Xperience - Jimmy
10 - First Choice - Jimmy D
11 - Josefus - Jimmy Jimmy
12 - Katie Webster - Jimmy Jimmy
13 - The Mike Eldred Trio - Jimmy Jimmy
14 - The Undertones - Jimmy Jimmy
15 - Nacka Foru - Jimmy
16 - Zucchero - Jimmy Jimmy
17 - Karma To Burn - Jimmy D
18 - Ric Ocasek - Jimmy Jimmy

dimanche 8 septembre 2013

Même pas mort…


Maintenant, Vévèche est ici…
Now, Vvche is here…
Теперь, Vvche здесь…
 
Jetzt ist hier Vvche
Ahora, Vvche está aquí…
Ora, Vvche è qui…
今Vvcheはここにある…

vendredi 6 septembre 2013

La Caverne de Vévèche (Hard Rock / Heavy Metal)


Putain, merde, fait chier !!!

Bon, ben voilà, je suis rentré de vacances.
J'ai bien bu, j'ai bien manju, j'ai bien baisu… suis en pleine forme, quoi !
Je pourrais taper facile Usain Bolt à la course en sac… pleine forme, je vous dis !!!
Prêt à reprendre l'âpre chemin de croix des blogueurs sans grade.
Prêt aussi à distribuer quelques mandales, le cas échéant… mais n'anticipons pas  !!!

On pourrait dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Si ce n'était que quelques amis ont laissé leur chemise sur l'autel de la censure.
Out le blog de Warfleloup… mais le petit futé a déjà ouvert une nouvelle officine… longue vie à la Terre du Loup.
Idem pour Devant qui passe de Get Happy à Gaitapis… trop fort, le gars !!! Le prochain, ce sera Guetta-Pi ???

Malheureusement, l'œuvre monumentale du grand Vévèche a été anéantie par quelques clics de souris.
Une nouvelle fois, j'ai envie de crier « PUTAIN, MERDE, FAIT CHIER » en bold majuscule.
Et quand l'un des plus grand blog musical disparait ainsi du P.I.M. (Paysage Informatique Mondial), j'ai soudain envie de faire PAM ! et POUM ! sur le museau du crétin coupable d'une telle forfaiture.
Connaissant le caractère trempé de Vévèche, je suis bien certain qu'il ne restera pas longtemps muet… mais, quand même, quel gâchis !
Hey ! L'ami, tu reviens quand tu veux, nous on ne bouge pas !

Voici donc un florilège retentissant des merveilles qu'on pouvait trouver chez le tsar Vvche… et j'en ai d'autres en réserve. La nouvelle saison promet d'être bruyante !

Heureusement, il reste la jolie frimousse de La Rouge…

>>>>> METAL HURLANT

01 - Van Halen - And the Cradle Will Rock…
02 - April Wine - Babes in Arms
03 - Montrose - Bad Motor Scooter
04 - Buffalo - Dead Forever
05 - Stonehouse - Down, Down
06 - Skorpió - Döntsd el Végre Már
07 - Ram Jam - Hurricane Ride
08 - Goddo - Let That Lizard Loose
09 - UFO - Lettin' Go
10 - Solid Ground - Man on the Run
11 - Lucifer's Friend - One Way Street to Heartbread
12 - Sammy Hagar - Rock 'n' Roll Romeo
13 - Motörhead - Lost Johnny
14 - Marcus - Salomon Ball
15 - Angel Witch - Sweet Danger
16 - Triumph - Takes Time
17 - Sweet - Yesterday's Rain
18 - Michael Schenker Group - Victim of Illusion