mardi 30 septembre 2014

Tristeza Enemigo


                                            C'est  un  chemin  que  j'ai  suivi
                                            Bordé  de  ronce  et  d'orties
                                            Je  l'ai  cloué  sur  mes  bras   
                                            Je  l'ai  tatoué  dans  le  cœur

                                            Des  fois  je  l'appelle  mélancolie
                                            Et  encore  blues  et  spleen
                                            Mon  âme  sœur,  ma  belle  amie
                                            Je  suis  bien  dans  tes  draps

                                            Je  ne  suis  heureux  que  triste
                                           Et  triste  plutôt  que  mort
                                           Le  soleil  s'est  éclipsé
                                           Depuis  l'aube,  je  suis  orphelin


>>>>> Ô TRISTESSE ENNEMIE

01 - Tino Rossi - Tristesse
02  - Elza Soares - Nao e Hora de Tristeza
03 - The Church - Tristesse
04 - Les Bourgeois de Calais - Rue de Tristesse
05 - Otros Aires - Tristeza de Arrabal
06 - Die Form - Tristesse
07 - Astrud Gilberto - Tristeza
08 - Arthur H - Adieu tristesse
09 - Alan Stivell - Les gammes de la tristesse
10 - Los Angeles Negros - Balada de la tristeza
11 - Manic Street Preachers - La tristesse durera
12 - Vostok - Bonjour tristesse
13 - Sara Jones - Tristeza
14 - Notes From The Underground - Tristesse
15 - Niebiesko-Czarni - Adieu tristesse
17 - Tom Rigney - Bonjour tristesse
18 - Connie Evingson - Tristeza

dimanche 28 septembre 2014

Heavy Metal Sunday Selection #2


Cocorico, les cocos, c'est l'heure de prendre son médoc !!!

Voilà le genre de pilule qu'on ne prend ni pas la bouche, ni par le trou de balle, mais tranquillement par les oreilles. Un remède de cheval contre la gueule de bois et surtout la plus belle des façons de se préparer à affronter une putain de nouvelle semaine de travail.

Nouvelle sélection dominicale métallique et toujours des groupes qui alignent des morceaux râpeux comme les fesses de ma nounou, mais sans véritable ligne directrice. Un peu de Thrash, un peu de Death, un chouia de Stoner, pour une délicieuse potion magique. Encore une fois, tout provient de la cuvée 2014, décidément un grand cru !

Bon dimanche à tous et, surtout, ne vous laissez pas emmerder par les voisins. S'ils viennent se plaindre du bruit, une seule solution : un coup de tronçonneuse au niveau de la carotide !!!!!

>>>>> BRITISH STEEL

01 - AUG - Little Green Fairy
02 - The Osiris Club - Mystery Sells
03 - Freak Kitchen - Goody Goody
04 - Shihad - Dark Secret
05 - Phil Rudd - Forty Days
06 - Seether - My Disaster
07 - Channel Zero - Digital Warfare
08 - American Dog - Start to Bleed
09 - Lonely Kamel - White Lines
10 - Diamond Lane - Cheating Death
11 - Castle - Pyramid Lake
12 - The Vintage Caravan - Psychedelic Mushroom Man
13 - Mastodon - The Motherload
14 - Mustasch -Thank You for the Demon

vendredi 26 septembre 2014

King Cover #12


Ah ! Le 12, voilà un nombre qui l'est sympatoche tout plein !

Je ne dis pas ça parce que je suis né un 12, ni parce que je suis typographe de formation, le douze (ou cicéro) étant l'unité de mesure typographique correspondant grosso modo à 4,5 mm.

Le 12 est un chouette nombre qu'on peut diviser par 2, 3, 4 ou 6. Pas comme cet imbécile de 10 qu'on ne peut diviser que par 2 ou 5. Ni comme ce crétin de 11 qu'on ne peut diviser par rien du tout… à moins de s'appeler Jean-Claude Van Damme !

Le nombre douze est souvent utilisé comme unité de vente dans le commerce : une douzaine d'œufs, de crêpes ou de rouleaux de PQ. Bizarrement, dans la culture anglo-saxonne, il y a treize pains dans une douzaine de boulanger (« treize à la douzaine »)… sont un peu psychédéliques, les angliches !!!

Et puis, il y a toute cette ribambelle de trucs et de machins et de bidules qui se comptent par 12 : les mois de l'année, les signes du zodiaque occidental, mais aussi le chinois, les paires de côtes dans un corps humain (recomptez, si vous ne me croyez pas !), les divinités olympiennes (Zeus et toute sa smala). On attend tous fébrilement les 12 coups de minuit, le 31 décembre (et non pas les 31 coups de minuit, le 12 décembre !). Et des salopards, il y en a 12 aussi, autant que d'hommes en colère… ça c'est sur le grand écran.

Et si après tout ça, vous ne trouvez toujours pas que le nombre 12 est vraiment fascinant, je ne vois pas ce que je pourrais ajouter. Que c'est le 12è épisode des "King Cover" qui comprend 18 chansons… et pour le 18è, peut-être que je n'en mettrais que 12.

>>>>> PÓKKÒOLAWAHTÒKLO (*)

01 - 48th St. Collective - Superstition (Stevie Wonder)
02 - Amazonics - Redemption Song (Bob Marley)
03 - Angel, Miguel & Los Sharps - Gloria (Them)
04 - Baba Yaga - Back in the USSR (The Beatles)
05 - Alice SpaceDoll - Venus in Furs (The Velvet Underground)
06 - Bellestar - Paranoid (Black Sabbath)
07 - Berk & The Virtual Band - Billie Jean (Michael Jackson)
08 - Bettye Lavette - Nights in White Satin (The Moody Blues)
09 - Damnation Of Chaos - Back in Black (AC/DC)
10 - Heta Linjen - Mercedes Benz (Janis Joplin)
11 - Karen Souza - Every Breath You Take (The Police)
12 - Natacha Atlas - It's a Man's Man's Man's World (James Brown)
13 - Placebo - The Ballad of Melody Nelson (Serge Gainsbourg)
14 - Quelques Fiers Mongols - Immigrant Song (Led Zeppelin)
15 - Rhonda Harris - China Girl (David Bowie)
16 - The Astronauts - Unchain my Heart (Ray Charles)
17 - Tony Bennett & K.D. Lang - La vie en rose (Édith Piaf)
18 - William Shatner - Bohemian Rhapsody (Queen)


(*) "Douze" dans la langue alabama parlée dans la réserve amérindienne d’Alabama-Coushatta près de Livingston au Texas.

mercredi 24 septembre 2014

HEAVY METAL [ par Le Zornophage ]


« Malade ! Ce  mec  est  malade ! Voilà  qu'il  nous  propose  une  compile  qui  s'appelle "heavy  metal"… en  majuscules… et  y'a  même  pas  un  solo  de  Gibson  pour  se  vriller  les  tympans. Y'a  pas  l'ombre  d'un  braillard  à  cheveux  gras, ni  d'un  batteur  sous  amphèt ! Malade ! Un  grand  malade, c'est  moi  qui  vous  le  dis ! Depuis  qu'on le c onnait, on  aurait  bien  dû  s'en  douter !!! »

Vous n'aimez pas le Heavy Metal ? Cette compilation est pour vous !

Mais... Le titre... La pochette... Ben non, c'est pas du Heavy, c'est pas du Metal, c'est de la MUSIQUE ! Alors, forcément, y a un truc, et je me doute que les excellents limiers que vous êtes ne tarderont à le découvrir (en même temps, plus simple, tu meurs). Bref, voici HEAVY METAL, une compilation qui ne vous veut que du bien même si elle finira par vous taper sur la tête !

Enjoie !

>>>>> MAMY METAL

01 - Brisa Roché - Heavy Dreaming
02 - The Staple Singers - Heavy Makes You Happy (Sha-Na-Boom-Boom)
03 - Pierre Moerlen's Gong - Heavy Tune
04 - Avishai Cohen - Heavy
05 - Marvin Gaye - Heavy Love Affair
06 - City Boy - Exit the Heavyweight
07 - The Beatles - I Want You (She's so Heavy)
08 - Polar Bear - Heavy Paws on the Purple Floor
09 - Foals - Heavy Water
10 - Kraftwerk - Metal on Metal
11 - Rachel's - Cuts the Metal Cold
12 - Nouvelle Vague - Metal
13 - Brainiac - Hot Metal Dobermans
14 - The Reverend Horton Heat - Death Metal Guys
15 - Pierrejean Gaucher - Métal Pantin
16 - Antibalas - Beaten Metal
17 - John Zorn's Electric Masada - Metal Tov


lundi 22 septembre 2014

Une chanson (Hey Joe)


Hey  Joe, où  vas-tu  avec  ce  flingue  à  la  main ?
Hey  Joe, j'ai  dit : où  vas-tu  avec  ce  flingue  à  la  main ?

Je  vais  aller  buter  ma  vieille  femme
Tu  sais, je  l'ai  vue  fricoter  avec  un  autre  homme
Ouais, je  vais  aller  buter  ma  vieille  femme
Tu  sais, je  l'ai  vue  fricoter  avec  un  autre  homme
Et  ça  c'est  vraiment  pas  cool

Hey  Joe, j'ai  entendu  dire  que  tu  avais  buté  ta  femme
Tu  l'as  flinguée ?
Hey  Joe, j'ai  entendu  dire  que  tu  avais  buté  ta  femme
Tu  l'as  descendue. Ouais !

Oui, je  l'ai  fait. Je  l'ai  flinguée
Tu  sais, je  l'ai  vue  fricoter  en  ville
Oui, je  l'ai  fait. Je  l'ai  flinguée
Tu  sais, j'ai  vue  ma  vieille  femme  en  train  de  fricoter  en  ville
Et  j'ai  pointé  le  flingue  et  j'ai  tiré

Eh  bien, tire-lui  dessus  encore  une  fois, chéri
Creuse ! D'accord ?

Hey  Joe, où  vas-tu  t'enfuir  maintenant, où  vas-tu  aller ?
Hey  Joe, j'ai  dit : où  vas-tu  t'enfuir  maintenant, où  vas-tu  aller ?

Je  m'en  vais  vers  le  Sud
Dans  le  sud  jusqu'à  Mexico ! D'accord !
Là  où  je  pourrai  être  libre
Où  personne  ne  pourra  me  trouver
Où  il  n'y  a  pas  de  bourreau
On  ne  me  passera  pas  la  corde  au  cou

Tu  ferais  mieux  d'y  croire  dès  maintenant !
Je  dois  y  aller  maintenant
Hey  Joe, tu  ferais  mieux  d'y  aller
Au  revoir  tout  le  monde.


Les origines de cette chanson ne sont pas franchement claires. On en attribue généralement la paternité à Billy Roberts. Dino Valenti (a.k.a. Chet Powers, Jesse Oris Farrow…) déclare pourtant être le véritable auteur et en a même perçu des royalties pendant quelque temps. Selon la chanteuse Pat Craig, Roberts aurait cédé ses droits à son ami Valenti, afin de lui assurer un revenu à sa libération de prison. Len Partridge, chanteur de folk écossais, affirme qu'il a aidé Roberts à écrire la chanson durant leur tournée des clubs à Edimbourg en 1956. De son côté, Niela Miller, qui était la petite amie de Roberts en 1956, soutient qu'il lui a carrément volé la mélodie de la chanson Baby Please Don’t Go to Town qu'elle avait écrite en 1955.

En tout cas, ce qui est sûr, c'est que Jimi Hendrix accola le nom de Billy Roberts à côté du titre de la chanson, sur la pochette d'Are You Experienced ? paru en 1967. Bien que se soit Hendrix qui la popularisa de façon planétaire et définitive, elle avait déjà été enregistrée auparavant par plusieurs groupes (The Leaves, The Standells, The Surfaris, Love, The Music Machine, The Byrds…).

Depuis, ce sont plus de 1700 versions qui ont été captées aussi bien en studio que sur scène. Parmi les artistes s'étant approprié cette mélodie, on compte entre autres Alain Bashung, Patti Smith, Procol Harum, Rainbow , Ten Years After, Yannick Noah accompagné de Paul Personne, ZZ Top, Carlos Santana, Popa Chubby, Louis Bertignac, Lenny Kravitz, Johnny Winter, Les Charlots (sous forme d'un pastiche : Hey Max)… sans oublier l'inévitable Johnny Hallyday qui en a fait une des pièces maîtresses de son répertoire.

>>>>> DOWN TO MEXICO

01 - Jimi Hendrix (Berkeley 1970)
   02 - The Byrds - Hey Joe (1966)
      03 - Wilson Pickett (1969)
         04 - Ant Trip Ceremony (1968)
            05 - The Leaves (1965)
               06 - Deep Purple (1968)
                  07 - Cher (1968)
                     08 - Willy DeVille (1992)
                        09 - Roy Buchanan (1974)
                           10 - The Golden Cups (1968)
                              11 - Johnny Hallyday (Bercy 1992)
                                 12 - Lee Moses (1971)
                                    13 - Dope
                                       14 - Frantic (1971)
                                          15 - The Bosshoss
                                             16 - The Electric Flag
                                                17 - Omar & The Howlers
                                                   18 - Robert Plant (2002)


samedi 20 septembre 2014

This Is… Ten Years After


« JiPé, c'est le mec qui a publié mes premières compiles. C'est aussi lui qui m'a incité à créé ce blog. Et aujourd'hui, cet intarissable érudit me fait l'honneur de rédiger une chronique pour présenter un groupe qui lui tient particulièrement à cœur. Pour tout ça : " Simplement, merci ! " »

Lorsque l’ami Keith Michards m’a demandé d’écrire cette petite présentation pour cette compilation « This is… Ten Years After », j’ai bien entendu aussitôt accepté. Tous ceux (ils sont pas tous morts ?) qui fréquentaient l’un ou l’autre de mes blogs savent que je suis un indécrottable inconditionnel de Ten Years After !

Hélas, j’ai bien peur que les nouvelles générations ne connaissent pas ou peu ce groupe. Et ce n’est pas le décès d’Alvin Lee, leur ancien leader, l’année dernière, qui va arranger les choses.

Bref… Merci donc à Keith Michards (comment je lui cire les pompes à celui-là…) pour cette compilation qui va permettre à certains (et rappeler à d’autres) combien Ten Years After avait sa place au sein de la grande famille du Blues/Rock anglais. Les Américains (pour une fois qu’ils ne se plantent pas) l’avaient compris et ont fait du groupe l’un des rares à effectuer des tournées rentables aux USA, au même titre que les Rolling Stones ou Led Zeppelin. Pour vous donner une petite idée, Ten Years After a réalisé entre 1968 et 1975 plus de 20 tournées dans ce pays ! Impressionnant…

Cette compilation est donc à savourer sans modération. Pourquoi ? Principalement pour quatre raisons :

1 - Vous allez pouvoir vous rendre compte pourquoi, à l’époque, Alvin Lee était surnommé « Le
      guitariste le plus rapide de l’Ouest » ou encore « Le guitariste qui joue plus vite que son
      ombre » !

2 - J’ai toujours considéré Alvin Lee comme l’un des meilleurs songwriters du Rock des 70’s. Il est
      d’ailleurs l’auteur/compositeur de 90 % du répertoire du groupe.

3 - Keith Michards, qui a sélectionné lui-même les titres de cette compilation, a choisi d’y intégrer
     la version « Mark II », c'est-à-dire avec Joe Gooch en lieu et place d’Alvin Lee. Et même si
     Joe n’est pas Alvin, il permet au groupe de retrouver une nouvelle jeunesse, et surtout une
     nouvelle fraîcheur.

4 - Enfin, et toujours en ce qui concerne cette sélection, Keith a choisi de faire l’impasse sur
     certains grands classiques du groupe en leur préférant des titres plus intimistes mais non
     moins intéressants. Je pense notamment à des chansons comme "I Say Yeah" ou encore
    "Woman Trouble".

C’est donc l’occasion unique, pour vous, de découvrir ou redécouvrir l’un des groupes-phares de la fin des 60’s et du début des 70’s…

>>>>> CHOO CHOO MAMA

01 - Losing the Dogs (1967 - Ten Years After)
02 - I'm Going Home (1968 - Undead) (Live)
03 - Woman Trouble (1969 - Stonedhenge)
04 - Stoned Woman (1969 - Ssssh)
05 - Circles (1970 - Cricklewood Green)
06 - I Say Yeah (1970 - Watt)
07 - Baby Won't You Let Me Rock 'n' Roll You (1971 - A Space in Time)
08 - Portable People (1972 - Alvin Lee and Company)
09 - Tomorrow I'll Be Out of Town (1972 - Rock & Roll Music to the World)
10 - You Give Me Loving (1973 - Recorded Live)
11 - It's Getting Harder (1974 - Positive Vibrations)
12 - Bad Blood (1989 - About Time)
13 - The Voice Inside Your Head (2004 - Now)
14 - I'd Love to Change the World (2005 - Roadworks) (Live))
15 - She Needed a Rock (2008 - Evolution)

jeudi 18 septembre 2014

Femmes, je vous aime


Je n'en connais pas de faciles, je n'en connais que de fragiles
Si parfois ces mots se déchirent, c'est que je n'ose pas vous dire
Je vous désire… ou même pire
(Julien Clerc)

Femme, je t´aime surtout enfin pour ta faiblesse et pour tes yeux
Quand la force de l´homme ne tient que dans son flingue ou dans sa queue
(Renaud)

Et puis tu souffres comme une femme
Mais tu te brises comme une petite fille
(Bob Dylan)


J'aurais beau me crever la cervelle durant des lustres, je pourrais même me coltiner le petit Robert et m'user les doigts sur l'Underwood de Kerouac jusqu'à la fin des temps, j'ai bien peur de n'être jamais capable d'exprimer convenablement et avec toute la force qu'il mérite, l'amour que je porte à la gent féminine. D'immenses artistes l'ont déjà si bien fait avant moi.

Vous ne m'en voudrez donc pas si je fais appel aux plus grands, du moins quelques-uns d'entre eux, pour parer cette jolie compile de leurs rimes richissimes… rimes d'or et de diamants en rivière.

Grande et belle, petite et coquine, blonde fraiche et brune envoûtante, rousse sorcière et perverse assassine, je t'aime "toutes".

>>>>> L'ORIGINE DU MONDE

01 - Demetria Taylor - I'm a Woman / Hoochie Coochie Woman
02 - Bernard Lavilliers - La dernière femme
03 - Bob Dylan - Just Like a Woman
04 - Neneh Cherry - Woman
05 - Elf - Love Me Like a Woman
06 - J.J. Cale - Woman I Have
07 - Fleetwood Mac - Gold Dust Woman
08 - John Lennon - Woman
09 - Lou Reed - Women
10 - Janis Joplin - A Woman Left Lonely
11 - Roy Orbison - Oh ! Pretty Woman
12 - Ten Years After - Stoned Woman
13 - Nina Simone - A Single Woman
14 - The Doors - L.A. Woman
15 - Thin Lizzy - That Woman's Gonna Break your Heart
16 - Mother Gong - We Women
17 - The Velvet Underground - Femme Fatale
18 - Julien Clerc - Femmes, je vous aime

mardi 16 septembre 2014

Fucking Undead Covers Vol. 1 [par JiPé]


« Qu'on se le dise, bande de gargouilloux : LE Jipé est de retour ! Et il n'est pas là pour conter fleurette, mais pour vous exploser les tympans… bin, ouaih, il est comme ça LE Jipé !!! »

Contrairement à mes petits camarades, j’avoue humblement que l’originalité n’a jamais été mon fort…

Aussi, lorsque j’ai « composé » cette compilation de reprises, mon seul critère de sélection a été de me poser cette question : « Ce titre me donne-t-il la trique ? ».

Oui, avec ce périlleux exercice, seule l’efficacité m’intéressait. Il est possible que, parfois, une de ces reprises ressemble assez à l’interprétation originale mais, dans l’ensemble, je ne crois pas que cela soit le cas.

La seule petite restriction que je me suis imposée est de ne pas répéter les interprètes originaux. Et encore, j’ai failli à cette règle puisque cette compilation comporte deux titres des Rolling Stones ! Merde, faudrait quand même pas trop m’en demander !

Enjoy… JiPé

>>>>> GIRLS DO IT BETTER

01 - Krokus - Ballroom Blitz (Sweet)
02 - Bob Seger - Bo Diddley (Bo Diddley)
03 - This Mortal Coil - Song to the Siren (Tim Buckley)
04 - Jim Dandy's Black Oak Arkansas - La Grange (ZZ Top)
05 - Eric Clapton - Worried Life Blues [Live] (Big Maceo Merriweather)
06 - Shakin' Street - Yesterday's Papers (The Rolling Stones)
07 - Clarence "Gatemouth" Brown - Rock & Roll (Led Zeppelin)
08 - Woong San - Unchain my Heart (Ray Charles)
09 - Ace Freyley (ex KISS) - The Joker (The Steve Miller Band)
10 - The Royal Southern Brotherhood - Gimme Shelter [Live] (The Rolling Stones)
11 - Sean Chambers - Choo Choo Mama (Ten Years After)
12 - Fleetwood Mac - Tutti Frutti [Live] (Little Richard)
13 - Wayne Kramer (ex MC5) - Cherry Bomb (The Runaways)
14 - Great White - Once Bitten, Twice Shy (Mott The Hoople)
15 - Johnny Ramone - Viva Las Vegas (Elvis Presley)
16 - Leslie West - When a Man Loves a Woman (Percy Sledge)
17 - Jeff Beck - Love Is Blue (André Pop)

dimanche 14 septembre 2014

Heavy Metal Sunday Selection #1


C'est pas ce garnement de Warfleloup qui nous réveillait tous les dimanches matin avec un album de Heavy Metal ? Tudjiou, c'était l'bon temps !!!

Puisque que le môôôssieur a décidé de se retirer dans le Larzac pour cultiver des chèvres et élever des cucurbitacées, je me suis soudain dit que ce serait cool de reprendre la relève. Cric ! Crac ! Badaboum ! Tel un Zorro des temps modernes, j'ai enfourché mon Tornado pour concocter une ch'tite compile qui devrait bien vous chatouiller les cages à miel.

Ne cherchez aucune cohérence stylistique entre les différents titres présentés, le seul point commun étant qu'ils sont tous issus d'albums sortis en 2014. Les groupes ? Il y a des pointures et des jeunots. Il y a des débutants qui balbutient leurs gammes et d'autres qui ont le culs tannés par le skaï des tour-bus. D'un côté, des méchants qui sont toujours en rogne, de l'autre, de tendres rockers plus complaisants avec la nature humaine. Bref, c'est un joyeux fatras où chacun pourra picorer selon ses goûts et ses envies.

Et si vous êtes sages, peut-être que je ferai des heures supplémentaires au laboratoire pour reproduire l'expérience. En tout cas, bon dimanche à tous et n'hésitez pas à mettre les potards à donf !!!

>>>>> ACE OF SPADES

01 - Sidilarsen - Comme on vibre
02 - Blues Pills - Jupiter
03 - Inbound - Lord of Deception
04 - Naked Brown - Made to Kill
05 - John Garcia - 5000 Miles
06 - Avatar - Bloody Angel
07 - The Order Of Israfel - Born for War
08 - Wasted Theory - Absinthe Queen
09 - Mos Generator - Breaker
10 - Bullet - Crossfire
11 - Eluveitie - Carry the Torch
12 - Wolfmother - My Tangerine Dream
13 - Arkan - Hayati
14 - Kamchatka - Somedays

vendredi 12 septembre 2014

Une chanson (Black Magic Woman)


Trouver une femme qui fait de la magie noire
Trouver une femme qui fait de la magie noire
J'ai trouvé une femme qui fait de la magie noire
Elle m'aveugle tant que je ne peux plus voir
Que c'est une femme qui fait de la magie noire
Elle tente de faire sortir le diable qui est en moi

Ne te tourne pas vers moi, chérie
Ne te tourne pas vers moi, chérie
Oui, ne te tourne pas vers moi, chérie
Arrête de me tourmenter avec tes sortilèges
Ne te tourne pas vers moi, chérie
Tu peux seulement prendre mes baguettes magiques

Jette moi un sort, chérie
Jette moi un sort, chérie
Oui, tu m'as jeté un sort, chérie
Changé mon cœur en pierre
J'ai méchamment envie de toi, femme magique
Je ne peux pas te laisser seule


En 1970, Carlos Santana sort Abraxas, son deuxième album. Pendant 6 semaines, il sera n° 1 aux États-Unis. Il s'en écoule 5 millions de copies, rien que là-bas. Il truste aussi les meilleures places en Australie et en Europe… bref c'est un carton monumental.

Sans chercher à minimiser les qualités de ce disque fabuleux, il faut cependant rappeler qu'une de ses chansons-phares est tirée de la discographie de Fleetwood Mac. En effet, c'est en 1968 que sort le single Black Magic Woman. Peter Green, guitariste du groupe, en signe le texte et la musique. Bien que loin d'être aussi populaire que la version de Santana, elle est tout de même devenue un standard du blues rock, se classant fort honorablement dans les charts anglais.

>>>>> GOT YOUR SPELL ON ME

01 - Fleetwood Mac
   02 - Bacon Brothers
      03 - The Go Getters
         04 - Lila Downs
            05 - The Charlie Smith Blues Band
               06 - Pink Turtle
                  07 - Gary Hoey
                     08 - Albert Kuvezin & Yat-Kha
                        09 - Peter Green
                           10 - Ed Calle
                              11 - Carlos Santana
                                 12 - Snowy White & The White Flames
                                    13 - Daddy Mack Blues Band
                                       14 - Siggi Schwarz & The Rock Legends
                                          15 - Rudy Rotta
                                             16 - Gregg Rolie
                                                17 - Button Down Brass
                                                   18 - Patricia Barber

mercredi 10 septembre 2014

Croco Deal


« Mode Mytho ON »
Je remontais le fleuve Congo à bord d'une embarcation en bois que j'avais sculptée moi-même au petit matin, afin de rejoindre la mine de diamants que j'avais découverte un mois auparavant. Le soleil était déjà haut dans le ciel tanzanien, au loin on entendait le rugissement des lionnes en chasse. Des légions de moustiques, gros comme des balles de 357 Magnum, tentaient vainement de me percer le cuir pour s'abreuver de mon sang. Par dessus l´étang, soudain j´ai vu passer les oies sauvages, elles s´en allaient vers le midi, la Méditerranée.

Alors que je me laissais bercer par une douce mélancolie, je fus alerté par les cris de terreur d'une jeune indigène. J'ignore par quel malencontreux hasard, elle s'était retrouvée au milieu du fleuve, poursuivie par un crocodile dont j'estimai, à première vue, qu'il dépassait les 2 mètres. N'écoutant que mon courage légendaire, je sautai dans les eaux saumâtres, sans même prendre le temps d'ôter ma Rolex Daytona ni les Ray Bans Aviator que m'avait offertes Lemmy Kilmister. Nageant à contre-courant, un Opinel entre les dents, je me trouvai rapidement nez à nez avec le monstre aquatique qui, en définitive, frisait largement les 4 mètres.

Comme deux gladiateurs dans l'arène, nous nous jaugions mutuellement. Son œil jaune et méchant ne me disait rien qui vaille, sans doute couvait-il un sérieux problème hépatique. Mais je n'étais pas là pour lui prendre le pouls. Vif comme un cobra royal, je plongeai afin de lui enfoncer mon arme au plus profond des entrailles. Un seul coup suffit pour terrasser le terrible animal qui se retrouva aussitôt assailli par une meute de piranhas affamés.

Je rejoignis alors la jeune femme sur la rive. Encore apeurée, elle était nue, magnifique, son corps de gazelle ruisselant de perles argentées. Je la pris dans mes bras musclés pour la ramener dans son village, dix kilomètres plus loin. J'y fus accueilli comme un dieu vivant, une fête fut improvisée en mon honneur. Tard dans la nuit, la belle Africaine, remise de ses émotions, m'attira dans sa case où nous fîmes l'amour sans discontinuer durant sept jours et sept nuits.
« Mode Mytho OFF »

L'année dernière, j'ai vu un crocodile à l'aquarium du Val de Loire… même pas eu peur !!!!!

>>>>> SARCOSUCHUS IMPERATOR

01 - Sideburn - Crocodile
02 - Betli Blues Band - Crocodile God
03 - The Dread Lullabies - Crocodile
04 - Jimmy Nail - Crocodile Shoes
05 - This Town Needs Guns - Crocodile
06 - Gilby Clarke - Crocodile Tears
07 - Livin' Blues Xperience - Crocodile
08 - John Mayall - Crocodile Walk
09 - Jacuzzi Project - Crocodiles
10 - Eddie Howell - Little Crocodile
11 - The Secret Powers - Crocodile
12 - Gry - Princess Crocodile
13 - XTC - Crocodile
14 - Ray Manzarek & Roy Rogers - Street of Crocodiles
15 - Jazzator - Crocodile
16 - Blues Dragon - Crocodile Shoes
17 - Echo & The Bunnymen - Crocodiles
18 - Doc Span - Crocodile

lundi 8 septembre 2014

This Is… Venom


Après une rentrée des classes sous les strass et les paillettes, je tiens à rassurer mes millions de fans sur mon état de santé mentale : « Je vais bien, tout va bien ! Hic !!! »

Et je le prouve derechef en vous proposant un This Is qui sent bon le dessous de bras et la chaussette de randonneur : VENOM… rien que le nom laisse augurer de la méchanceté de ces gars-là !

Tout droit venue de l'industrieux Newcastle, la bande du chanteur Cronos (Conrad Lant) se fait remarquer par un Heavy Metal qui, s'il n'est pas d'une haute technicité, n'en demeure pas moins d'une efficacité redoutable. Issu de la fameuse NWOBM, Venom se démarque rapidement de la meute par un répertoire dont les propos délivrent un message satanique manifeste. À ces différents titres, il est désigné comme le principal initiateur des vagues Thrash, Death et  Black Metal.

Après plus de trente ans de méfaits en tous genres, le trio continue de sillonner la planète pour délivrer la bonne parole d'un dieu noir et cornu, tout en affirmant haut et fort qu'il ne s'agit finalement que d'un divertissement pour grands enfants en mal de sensations fortes.

Et si vous voulez en savoir encore plus sur ce groupe sulfureux, je vous invite à consulter l'excellente chronique que le Zornophage lui a consacrée.

>>>>> LEAVE ME IN HELL [ MISE À JOUR 2021 ]
 
01 - Poison (1981 - Welcome to Hell)
02 - Sacrifice (1982 - Black Metal)
03 - Genocide (1984 - At War with Satan)
04 - Voyeur (1985 - Possessed)
05 - Nightmare [1986 - Eine Kleine Nachtmusik (Live)]
06 - Deadline (1987 - Calm Before the Storm)
07 - Insane (1988 - Prime Evil)
08 - Arachnid (1991 - Temples of Ice)
09 - Clarisse (1992 - The Waste Lands)
10 - Swarm (1997 - Cast in Stone)
11 - Leviathan (2000 - Resurrection)
12 - Bloodlust [2003 - Witching Hour (Live)]
13 - Maleficarvm (2006 - Metal Black)
14 - Armageddon (2008 - Hell)
15 - Hammerhead (2011 - Fallen Angels)

samedi 6 septembre 2014

La Caverne de Vévèche (Disco)


Bon, ben, voilà, ce qui devait arriver est arrivé : les vacances sont finies.

Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? On s'assoit par terre et on pleure ? On se fracasse la tête contre un mur ? On se prend une murge comac et on vomit tout partout sur la moquette ? Pire, on se coupe les veines avec une scie sauteuse, avant d'avaler une bouteille de Destop et de se tirer une balle dans la tronche en sautant du Rockefeller Center ?????

Vous faites ce que vous voulez, mais moi j'aime autant me mettre une compile qui me rappelle la semaine que j'ai passé dans un petit camping près des Sables d'Olonne.

Ce qu'il y a de bien dans ce genre d'établissements familiaux, c'est que les animations sont "artisanales" et sans prétention. Le D.J. qui, bien souvent, s'occupe aussi des espaces verts et de l'entretien de la piscine, ne dispose guère plus que de quelques CD regroupant les grands succès des années 70/80. C'est rustique, mais efficace ! Ça fait boum ! boum ! et tout le monde peut se prendre pour Barisnikov, le temps d'un "Alexandrie, Alexandra" sous les guirlandes de lampions multicolores. Et tu chantes, chantes, chantes, ce refrain qui te plait et tu tapes, tapes, tapes, c'est ta façon d'aimer. Ce rythme qui t'entraine jusqu'au bout de la nuit, réveille en toi le tourbillon d'un vent de folie !!!

Encore une fois, c'est l'ami Vévèche qui régale. Non seulement le bonhomme connait tous les classiques du Rock, de la Pop, du Jazz, mais aussi de la Soul, du Funk… et du Disco. Ouaih, c'est pas un charlatan, ce gars-là !!!!!

Après, on dira ce qu'on voudra sur la qualité intrinsèque de ce style musical. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, ça reste quand même l'un des épisodes les plus pittoresques de la Grande Histoire Universelle de la Musique. Qu'on adore ou qu'on exècre, et à moins d'être cul-de jatte, on a tous remué nos popotins sur les rythmes bouillants de cette musique qui, mine de rien, vieillit plutôt pas mal… un peu comme moi !!!!!

Content de vous retrouver, les ami(e)s !

>>>>> EVERYDAY NIGHT FEVER

01 - Amanda Lear - Fashion Pack
02 - Gloria Gaynor - All I Need Is Your Sweet Lovin'
03 - Arabesque - Don't Kiss a Crocodile
04 - Chic - Good Times
05 - Judith Szűcs - Lélekvonat
06 - Michel Legrand - Brian's Song
07 - Baccara - Granada
08 - Eruption - I Can't Stand the Rain
09 - Dschinghis Khan - Samurai
10 - The Emotions - Whole Lot of Shakin'
11 - Roberta Kelly - I'm Sagittarius
12 - Tina Charles - I Love to Love (But my Baby Loves to Dance)
13 - Zodiac - Pacific
14 - Donna Summer - Bad Girls
15 - Prince - My Love Is Forever
16 - Esther Phillips - What a Diff'rence a Day Makes
17 - Gonzalez - Haven't Stopped Dancing Yet
18 - Gilla - Discothek