« Pour vous montrer comme je suis radical, je veux que les voleurs de voitures meurent, je veux que les violeurs meurent, je veux que les cambrioleurs meurent, je veux que les pédophiles violents meurent, je veux que les méchants meurent. Pas de procès. Pas de libération sur parole. Pas de libération pour bonne conduite. Je les veux morts. Procurez-vous un flingue et quand ils vous attaquent, tirez-leur dessus. » — Ted Nugent
Commençons par les choses qui fâchent : Ted Nugent est une foutue pourriture de facho de merde. Connu pour son activisme au sein de la N.R.A. (National Rifle Association), il est aussi complètement mégalo, égocentrique et mythomane... Ted, t'es vraiment qu'un sale gros con ! Voilà, ça c'est dit !!!
Maintenant collez-lui une Gibson Byrdland blanche entre les pattes et jetez-le sur une scène, il devient l'un des plus fantastique show-man que la planète ait jamais porté. J'irais même jusqu'à dire que nous sommes en présence du plus grand guitariste de Rock de tous les temps. Enterrés les Page, laminés les Blackmore, ridiculisés les Young. La liaison fusionnelle qu'il entretient avec son instrument le placerait plutôt dans la lignée d'Hendrix... la puissance de feu en plus. Ce type n'est ni plus ni moins qu'une machine de guerre... une arme de distorsion massive !!!
Parlons maintenant de sa discographie... pas vraiment exempte de tout reproche non plus. Après 7 ans de bons et loyaux services au sein d'Amboy Dukes, il se lance dans une carrière solo qui démarre comme une Malaguti trafiquée. Entre 75 et 78, il délivre trois albums de feu, plus un Live de légende. S'ensuivent une poignée de disques pas franchement mauvais, mais d'une mollesse coupable. De 89 à 93, il officie au sein des Damn Yankees qui proposent un Hard FM formaté pour les radios américaines. Il faudra attendre les années 90 et surtout 2000 pour retrouver un Nugent brillant et incisif.
Le 4 juillet 2008, Uncle Ted donne son 6000ème show dans sa ville natale... Détroit (Rock City !) devant plus de 20.000 fans qu'il atomise à grands coups de médiator assassins. De nombreux tympans rendent l'âme, quelques genoux cèdent... mais comme dit le "Motor City Madman" : « Si c'est trop fort, c'est que tu es trop vieux !!! ». Du haut de ses 65 piges, l'animal est toujours dangereux...
01 - Migration [1969 - Migration (ft. Amboy Dukes)]
02 - You Make Me Feel Right at Home (1975 - Ted Nugent)
03 - Together (1976 - Free for All)
04 - Sweet Sally (1977 - Cat Scratch Fever)
05 - Gonzo (1978 - Double Live Gonzo)
06 - Good Friends and a Bottle of Wine (1978 - Weekend Warriors)
07 - Satisfied (1979 - State of Shock)
08 - Don't Cry (I'll Be Back Before You Know It Baby) (1980 - Scream Dream)
09 - The Flying Lip Lock [1981 - Intensities in Ten Cities (Live)]
10 - Can't Stop Me Now (1982 - Nugent)
11 - Thunder Thighs (1984 - Penetrator)
12 - Crazy Ladies (1986 - Little Miss Dangerous)
13 - The Harder the Come (The Harder I Get) (1988 - If You Can't Lick'Em ... Lick'Em)
14 - Rock City [1990 - Damn Yankees (ft. Damn Yankees)]
15 - Fred Bear (1995 - Spirit of the Wild)
16 - Cum 'n' Gitya Sum-O-This (2002 - Craveman)
17 - Spirit of the Buffalo (2007 - Love Grenade)
02 - You Make Me Feel Right at Home (1975 - Ted Nugent)
03 - Together (1976 - Free for All)
04 - Sweet Sally (1977 - Cat Scratch Fever)
05 - Gonzo (1978 - Double Live Gonzo)
06 - Good Friends and a Bottle of Wine (1978 - Weekend Warriors)
07 - Satisfied (1979 - State of Shock)
08 - Don't Cry (I'll Be Back Before You Know It Baby) (1980 - Scream Dream)
09 - The Flying Lip Lock [1981 - Intensities in Ten Cities (Live)]
10 - Can't Stop Me Now (1982 - Nugent)
11 - Thunder Thighs (1984 - Penetrator)
12 - Crazy Ladies (1986 - Little Miss Dangerous)
13 - The Harder the Come (The Harder I Get) (1988 - If You Can't Lick'Em ... Lick'Em)
14 - Rock City [1990 - Damn Yankees (ft. Damn Yankees)]
15 - Fred Bear (1995 - Spirit of the Wild)
16 - Cum 'n' Gitya Sum-O-This (2002 - Craveman)
17 - Spirit of the Buffalo (2007 - Love Grenade)