jeudi 28 février 2019

2METAL19


Bon, on arrête de jouer les vierges effarouchées : on va dire que janvier c'était pour les p'tits bras, les mous du genou, les Mickey de foire foraine, les raclures de bidet ! Maintenant, on passe aux choses sérieuses. On passe à la musique qui fait saigner les oreilles et qui déchausse les dents… et vice versa. De la zique qui t'explose les neurones et te donne le kiki tout dur… de la musique de mec, quoi ! De la zique sous amphètes et qui schlingue des arpions.

Pour lancer les débats, quoi de mieux qu'un titre du nouvel album des Suédois de Candlemass, épaulés par notre Saint Père Tony Iommy. Ajoutez-y la nouvelle hostie des équarrisseurs d'Overkill, ça frôle alors carrément l'infarctus du myocarde ! Mais je suppose que si vous êtes venus me rendre visite, c'est que vous avez conscience des dangers qui vous attendent… sinon, vous êtes prévenus, il est encore temps de se barrer !

>>>>> KIM MCAULIFFE

01 - Candlemass - Astorolus / The Great Octopus (feat. Tony Iommi)
02 - Herman Frank - Hatred
03 - Bray Road - Ties That Bind
04 - Getaway Van - Comin' Back
05 - Brick By Brick - Bad Sign
06 - Wolf Counsel - Tomorrow Never Knows
07 - Lotek Cruiser - Plotting Forward
08 - Blatant Disarray - Leeches
09 - Aonikenk - Hoy Mas Que Nunca de Pie
10 - Voidnaut - This Pain of Mine
11 - Kaiseki - On Death
12 - Exile D.C. - Spinebreak
13 - Hollowed - Sick Society
14 - VolumeFeeder - Bleed the Machine
15 - Katie Kruel - Jinx
16 - High Inquisitor Woe - Stallions of Doom
17 - Killin'Ground - No Threat
18 - Eternal Psycho - Dirty System


>>>>> DOC NEESON

19 - Overkill - Believe in the Fight
20 - Witchers Creed - Salem (Resurrection)
21 - Thousand Lakes - Angelscream
22 - Spillage - Eyes of a Snake
23 - Mecanica - La Cruz del Traidor
24 - Rezet - Thunder Raiders
25 - Wolf on Fire - Dødens Stemme
26 - Torrid Complex - Blackheart
27 - Shotdown - Typhoon
28 - Cryodeath - Silence
29 - Denman - Down Comes the Wall
30 - Tartarus Hymn - Cataclysmic Cosmic Storm
31 - Mean Machine - Nitrobitch
32 - Threatpoint - Save Your Apologies for God
33 - Herod - Intro / Fork Tongue
34 - Blood Youth - Spineless
35 - Dead Witches - Lay, Demon
36 - Gaslarm - The Root of Evil

mercredi 27 février 2019

La dizaine des blogueurs / 01

La chanson qui évoque l'enfance


Tous mes souvenirs d'enfance me ramènent invariablement à ce conte musical imaginé en 1956 par Jean Broussolle et André Popp. Pas vraiment rock and roll, je vous l'accorde, mais à l'époque, les Stones n'existaient pas encore, pas même les Beatles et encore moins Slayer !

samedi 23 février 2019

Une chanson (Mr. Bojangles)


Je connaissais un homme : Bojangles, et il dansait pour vous
Dans des chaussures complètement usées
Les cheveux gris, une chemise en lambeaux, un pantalon large
Et ses vieilles chaussures souples
Il sautait si haut, il sautait si haut — redescendra-t-il ?
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez !

Je l'avait rencontré dans un bar de la Nouvelle Orleans, j'étais fauché
Il m'a regardé d'un œil bienveillant et m'a parlé franchement
Il parlait de la vie, il parlait de la vie en riant et en tapant sur sa jambe de bois
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez !

Il m'a dit qu'il s'appelait Bojangles et a dansé à travers tout le bar
Il a remonté son pantalon pour être plus à l'aise
Il a sauté si haut en faisant des claquettes sur ses talons
Il a ri, il  a ri en secouant ses vêtements de plus belle
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez !

Il avait dansé quelques fois pour des spectacles de ménestrels
Et dans les fêtes foraines dans tout le Sud
Il racontait en pleurant comment son chien et lui avaient erré durant 15 ans
Mais son chien est mort, il est mort
Et 20 ans après, il avait toujours de la peine
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez !

Il disait : « Maintenant, à chaque occasion,  je danse
Dans des bars miteux pour de l'alcool et des pourboires
Mais la plupart du temps, je reste devant le comptoir
Parce que je bois un peu trop »
Il a secoué sa tête, il secouait sa tête
J'ai entendu quelqu'un lui demander :
« S'il vous plaît, Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez ! »

Mais c'est qui ce sacré foutu monsieur Bojangles ?!?!?

Bojangles — raccourci de « bones jangle » qui signifie cliquetis d’os — est le surnom attribué à Bill Robinson, danseur de claquettes afro-américain né en 1878 à Richmond en Virginie.

Prodige de la danse, il quitte sa ville natale à tout juste 9 ans pour s'installer à Washington où il survit comme danseur de rue. Son talent extraordinaire lui permet de travailler dans des clubs de la ville. C’est à cette époque qu’il acquiert son fameux surnom. En 1905, il rejoint une troupe itinérante qui se produit dans des boîtes de nuit et des cabarets à New York puis à Chicago. Son talent en fait une star au sein de la communauté noire. En 1928, un producteur de Broadway l’embauche pour une revue qui attire de plus en plus de spectateurs blancs. Il devient alors une célébrité très prisée. Sa popularité est telle que l’industrie du cinéma s’intéresse à lui. Il tournera dans plusieurs productions hollywoodiennes.

Ruiné, malade, il s'éteint en 1949. Plus de 500.000 personnes sont massées sur le trajet de la procession funéraire de Harlem au cimetière Evergreens de Brooklyn.

Mr. Bojangles est une chanson écrite et enregistrée en 1968 par Jerry Jeff Walker, artiste américain de country music. Selon l'auteur, le texte ne se rapporte pas directement au danseur de claquettes, mais plutôt à un sans-abri rencontré en prison qui se faisait appeler ainsi pour dissimuler sa véritable identité à la police. Et tout ça donne un petit bijou mélodique que de nombreux artistes de renom se sont approprié avec délectation.

>>>>> BAGGY PANTS

01 - Jerry Jeff Walker
   02 - Vision Of Sunshine
      03 - Bob Dylan
         04 - Bradley Walsh
            05 - Steve Morrison (feat. Jeff Duff)
               06 - Natalie Douglas
                  07 - Etta Jones
                     08 - Esther Phillips
                        09 - The Global Collective (feat. Ingrid James)
                           10 - Paul Toshner
                              11 - Lulu
                                 12 - Pony Express
                                    13 - Adrienne Fenemor's Kiwi Blue
                                       14 - Adam Harvey (feat. Tommy Emmanuel)
                                          15 - Nina Simone
                                             16 - Harry Belafonte
                                                17 - Robbie Williams
                                                   18 - John Holt

mercredi 20 février 2019

This Is… Ty Segall


Chronique express pour un artiste pressé !

Ty Segall est né le 8 juin 1987 à Laguna Beach en Californie. Le jeune multi-instrumentiste, auteur, compositeur, interprète et producteur forme son premier groupe à 17 ans : The Traditional Fools ! Il monte ensuite The Superstitions avec lesquels il enregistre son premier disque, puis Epsilons dont les deux albums connaissent un réel succès.

En 2008, il se lance dans une carrière solo. Dès lors, il n'arrêtera plus de composer et d'enregistrer disque sur disque, que ce soit sous son propre nom ou au sein de projets parallèles (Fuzz, White Fence, Gøggs…). Fin 2018, il monte un nouveau groupe avec sa femme Denée : The C.I.A.

Ses chansons, qui dépassent rarement les trois minutes, proposent un mélange de garage rock teinté de punk, de stoner, de psychedelic, agrémenté de quelques belles plages acoustiques, le tout enregistré à l'arrache avec un enthousiasme communicatif. Ses prestations scéniques sont aussi bien déjantées et se terminent la plupart du temps dans un joyeux bordel.

Fin de la chronique express pour un artiste pressé… mais doté d'un talent indéniable et d'une folie créative surnaturelle !

>>>>> ÉCHALOTES FRITES

01 - An Ill Jest (2008 - Ty Segall)
02 - High School (2009 - Ty Segall & Mikal Cronin : Reverse Shark Attack)
03 - Lovely One (2009 - Lemons)
04 - Sad Fuzz (2010 - Melted)
05 - You Make the Sun Fry (2011 - Goodbye Bread)
06 - Time (2012 - Ty Segall & White Fence : Hair)
07 - Wave Goodbye (2012 - Slaughterhouse)
08 - Love Fuzz (2012 - Twins)
09 - 6th Street (2013 - Sleeper)
10 - The Preacher (2013 - Fuzz : Fuzz)
11 - Motörhead (Motörhead Cover) (2013 - Live at Death by Audio) (Live)
12 - Susie Thumb (2014 - Manipulator)
13 - Cat Black (T. Rex Cover) (2015 - Ty Rex)
14 - Californian Hills (2016 - Emotional Mugger)
15 - Smoke the Wurm (2016 - Gøggs : LP)
16 - Thank You Mr. K (2017 - Ty Segall)
17 - Dust (2017 - Fried Shallots) (EP)
18 - My Lady's on Fire (2018 - Freedom's Goblin)
19 - Body Behavior (2018 - Ty Segall & White Fence : Joy)
20 - Class War (The Dils Cover) (2018 - Fudge Sandwich)
21 - Pleasure Seeker (2018 - The C.I.A. : The C.I.A.)

dimanche 17 février 2019

EthniK


Taxi Bamako
Où tu veux, je t'emmène
Taxi Bamako
Tu m'appelles, je suis là
Taxi Bamako
Je suis le plus rapide
Taxi Bamako
Tu es ma seule cliente
Tu t'assois, je conduis
On traverse le pont
Je fais ma course au ciel
J'évite tous les trafics
Les problèmes mécaniques
Je suis le plus rapide
On traverse le pont...
Je fais ma course au ciel
Tu t'assois, je conduis...

[ Amadou et Mariam ]

Si on partait en balade… juste histoire de s'aérer les neurones !

Ça tombe bien, je viens de sortir mon vieux break Citroën vert anis, de glisser une compile dans l'auto-radio avec des chansons d'un peu partout. J'ai rempli la glacière de bières fraiches… je crois qu'on est prêt pour la grande aventure ! Rassurez-vous, on ne va pas loin, et si on ne se fait pas bloquer par les gilets jaunes, on sera rentré pour le journal de Claire Chazal… qui est vraiment phénoménale !

>>>>> VUVUZELA

01 - Intro : Yoshida Brothers - Red Bird
02 - Yungchen Lhamo - Nyebe Nilam
03 - Toumast - Aïr-Tombouctou
04 - Le Trio Joubran - Zawaj El Yamam (Palstine)
05 - Bassekou Kouyate & Ngoni Ba - Kanto Kelena (feat. Habib Koité)
06 - El Buho - Complete (feat. Dina El Wedidi)
07 - Djely Tapa - Amafamu
08 - Insingizi - Njelimana
09 - Aline Frazão - Kapiapia
10 - Hanggai - Haira Haira
11 - Erkin Koray - Goca Dunya
12 - Clannad - TransAtlantic
13 - Touré Kunda - Natalia
14 - Irfan - Rusa
15 - Miriam Makeba - Baxabene Oxamu
16 -  Joanne Shenandoah - Katsitsy Tha
17 - Odeia - I pirati a Palermu
18 - Tito la Rosa - La Runamula (feat. Milki Sinuri & Cucha del Aguila)
19 - Shanti People - Asato Maa Sad Gamaya
20 - Outro : Dhafer Youssef - Woodtalk

jeudi 14 février 2019

Kibboütz Metal


Le saviez-vous ? Les papillotes qui pendouillent sur les tempes des juifs orthodoxes proviennent de l'interprétation d'un verset des textes sacrés qui précise qu'il ne faut point couper en rond les bords de sa chevelure. On se demande ce qui a bien pu passer par la tête du prophète quand il a édicté une telle injonction. D'un autre côté, on se dit qu'heureusement il ne leur a pas demandé de se trimballer avec une plume dans le cul… parce que ces cons-là, ils l'auraient fait !!!

Pour ma part, je préfère m'en tenir aux préceptes de l'ange déchu : « Bois, bouffe, baise, écoute du rock… et porte la coupe de douille qui te plaît ! Amen ! » Et il semblerait bien qu'en Israël, quelques sauvageons hystériques soient sur la même longueur d'ondes… que ce soit pour le rock ou pour les tifs !

>>>>> TIBÉRIADE

01 - Sinnery - Mad Dog
02 - Gevolt - Sheyn Vi Di Levone
03 - Orphaned Land - The Simple Man
04 - Melechesh - The Palm, the Eye and Lapis Lazuli
05 - Switchblade - Curse of the Father, Sins of the Son
06 - Shredhead - Zombies (Intro) - Zombie Attack
07 - Love Your Witch - Salem
08 - Oracles - Catabolic (I Am)
09 - Strident - Prepare to Die
10 - Almana Shchora - Blood, Frogs
11 - Salem - Drums of the Dead (part 2)
12 - Loud n' Clear - New Solution
13 - Breorn - Existence
14 - Betzefer - The Devil Went Down to the Holy Land
15 - Thirst Planet - Chain
16 - Prey For Nothing - Sacred Evolution
17 - Canine - From Ashes
18 - The Fading - Needless

dimanche 10 février 2019

Femme


                                          Fragile
                                          Extravagante
                                          Magnétique
                                          Malicieuse
                                          Exigeante


InfiniMMent, passionneMMent
La feMMe s'écrit avec deux aime

>>>>> FEMME DU MONDE

01 - Yves Simon - Femme de skaï
02 - Taxi Girl - La femme écarlate
03 - Niagara - Plus belle qu'une femme
04 - Jean Ferrat - Une femme honnête
05 - Arthur H - Une femme qui pleure
06 - Maurane - Les femmes en dessous (Les hommes en pardessus)
07 - Gérard Darmon - Ma femme c'est pas ma meuf
08 - Hubert-Félix Thiéfaine - Portrait de femme en 1922
09 - Axelle Red - Rester femme
10 - Johnny Hallyday - Une femme
11 - Georges Moustaki - Femmes - Fleurs - Fruits
12 - Les Rita Mitsouko - Femme d'affaires
13 - Jean-Louis Murat - Plus vu de femmes
14 - Bernard Lavilliers - Femme-objet
15 - Nataliâ Medvedeva - Femme
16 - Michel Delpech - Cette petite femme pour moi
17 - IAM - Une femme seule
18 - Brigitte Fontaine - La femme à barbe

samedi 9 février 2019

This Is… Nina Simone


Laissez-moi vous conter l'histoire de la petite Eunice Kathleen Waymon, née en 1933 dans un drôle de patelin de Caroline du Nord où les voisins portent des cagoules pointues blanches dès la nuit tombée. Une petite fille incroyablement douée pour la musique, qui se rêvait en première concertiste classique noire en Amérique. Une jeune fille qui sera confrontée à la violence imbécile du racisme à 12 ans, lors de son premier récital, quand ses parents furent pris à partie par des spectateurs blancs qui leur reprochaient d'occuper des places leur étant dévolues.

Passionnée par Bach et Beethoven, mais aussi imprégnée de blues, de jazz, de gospel, elle invente son propre univers musical qui fera d'elle l'une des "plus grandes artistes de son siècle", selon le Time Magazine.

Elle côtoie Bob Dylan, Martin Luther King, Malcom X avec lesquels elle milite pour la défense des droits civiques et contre la ségrégation qui sévit aux États-Unis. Depuis son premier album sorti en 1958 (Little Blue Girl), jusqu'au milieu des années 80, elle enregistrera plus de 40 disques. S'ensuivent des années d'errance qui la mène de la Barbade, au Libéria, en passant par la Hollande, la Suisse et la France.

« Je mourrai à 70 ans, parce qu'après ce n'est que de la douleur », avait-elle prédit. Bien que sa vie ne fut jamais un véritable conte de fées, Nina Simone est bien devenue une immense artiste, honorée dans le monde entier. Elle s'éteint le 21 avril 2003, à l'âge prévu, dans sa maison de Carry-le-Rouet sur la côte méditerranéenne, rongée par un cancer et des troubles mentaux diagnostiqués comme bipolarité.

>>>>> FORBIDDEN FRUIT

01 - Plain Gold Ring (1958 - Little Girl Blue)
02 - He's Got the Whole World in his Hands (1959 - Nina Simone and her Friends)
03 - Chilly Winds Don't Blow (1959 - The Amazing Nina Simone)
04 - Forbidden Fruit (1961 - Forbidden Fruit)
05 - Zungo (1962 - Nina at the Village Gate) (Live)
06 - The Gal From Joe's (1962 - Nina Sings Duke Ellington)
07 - See-Line Woman (1964 - Broadway Blues Ballads)
08 - Gimme Some (1965 - I Put a Spell on You)
09 - Be my Husband (1965 - Pastel Blues)
10 - Chauffeur (1966 - Let It All Out)
11 - Either Way I Loose (1966 - Wild Is the Wind)
12 - Come Ye (1967 - High Priestess of Soul)
13 - Do I Move You ? (1967 - Nina Simone Sings the Blues)
14 - Cherish (1967 - Silk & Soul)
15 - The Desperate Ones (1969 - Nina Simone & Piano !)
16 - I Shall Be Released (Bob Dylan Cover) (1969 - To Love Somebody)
17 - Westwind (1970 - Black Gold) (Live)
18 - O-o-h Child (1971 - Here Comes the Sun)
19 - The Family (1978 - Baltimore)
20 - Liberian Calypso (1982 - Fodder on my Wings)
21 - You Must Have Another Lover (1985 - Nina's Back)
22 - Be my Husband (1987 - Let It Be Me) (Live)
23 - Marry Me (1993 - A Single Woman)
24 - Just Like a Woman (Bob Dylan Cover) (São Paulo, 13.04.2000) (Live)

vendredi 8 février 2019

Carré d'As : Sixties Girls Bands [ 02 ]


Aujourd'hui, ça ne sera pas « It's raining men », mais plutôt « IT'S RAINING WOMEN »… hallelujah !

Une pluie, une averse, une cascade de chouettes petites nanas du siècle dernier qui n'avaient pas envie de passer l'aspirateur ni de torcher le cul des gosses en rentrant du supermarché. Alors elles ont pris des guitares et des tambours pour faire du bruit. Et puis elles ont fait des disques, elles sont montées sur scène, passées à la télé. Certaines ont connu la gloire, d'autres un peu moins, mais toutes se sont éclatées en faisant de la musique entre copines.

Que reste-t-il de ces jolis moments ? De vieilles photos un peu fanées, des 33 tours qui craquent… et surtout, une formidable énergie qui nous emporte loin. Loin de la grisaille des jours, loin de la saleté du monde… un peu plus près des étoiles !


>>>>> FEMMES LIBÉRÉES

01 - The McGuire Sisters - Goodnight Sweetheart, Goodnight
02 - The Chiffons - When the Boy's Happy (The Girl's Happy Too)
03 - The Crystals - He's Sure the Boy I Love
04 - The Paris Sisters - Together
05 - The McGuire Sisters - Sugartime
06 - The Chiffons - Stop, Look and Listen
07 - The Crystals - He's a Rebel
08 - The Paris Sisters - I Love You How You Love Me
09 - The McGuire Sisters - Muskrat Ramble
10 - The Chiffons - One Fine Day
11 - The Crystals - Oh Yeah, Maybe Baby
12 - The Paris Sisters - What Am I to Do ?
13 - The McGuire Sisters - Just for Old Time's Sake
14 - The Chiffons - My Boyfriend's Back
15 - The Crystals - Heartbreaker
16 - The Paris Sisters - All Through the Night

jeudi 7 février 2019

This Is… Kate Bush


Rhôôôôô, putain, le coup de pied au cul intersidéral ! C'était il y a 40 piges, je m'en souviens comme de ma première turlutte… je parle de l'accessoire de pêche, vous l'aurez compris !

Donc, je me lève tout chiffonné un beau matin. Machinalement, j'allume le transistor posé sur le frigidaire. Je m'apprête à m'affaler devant mon Nescafé et mes tartines de mortadelle, quand je suis comme emporté par un tsunami musical. Un truc que je n'avais jamais entendu… et qui aurait dû me coller de l'urticaire jusqu'à l'Épiphanie. Un truc plein de pianos, de violons et la voix haut perchée d'une nana qui dégageait une énergie incroyable. J'étais baba, scotché à mon tabouret en formica jaune, les valseuses en ébullition ! Et puis ce satané truc se terminait par un solo de guitare lumineux comme un matin de printemps. Putain, j'en bave encore sur mes charentaises !

Résumé de la situation : j'étais en train d'écouter — et d'aimer à la folie — un putain de truc à vingt mille lieues du Cat Scratch Fever qui remplissait mes insomnies, entre un Led Zep et un Rainbow bien tassé. Est-ce que j'étais en train de virer pédé ?!?!?

J'ai alors enfourché mon 101 Peugeot customisé pour aller confier mes angoisses existen- tielles à mon copain Patrick qui tenait le rayon disques du Prisunic. Il m'a aussitôt rassuré quant à mes orientations sexuelles : nous étions des millions de par le monde à être tombés sous le charme de cette sorcière anglaise qui était parvenue à envoûter les plus bornés bourricots de la métallosphère.

Rassuré, je suis rentré à la maison avec le 33 tours de Kate Bush sous le bras. Je me souviens de cette sublime pochette : plus belle que Paranoid, plus sexy qu'In Rock. Et la jolie bobine de la demoiselle accrochée à son cerf-volant n'était pas près de s'échapper du tréfonds de mon cerveau reptilien.


  J'ai encore rêvé d'elle… 

>>>>> THE KICK INSIDE

01 - Feel It (1978 - The Kick Inside)
02 - Kashka From Baghdad (1978 - Lionheart)
03 - The Wedding List (1980 - Never For Ever)
04 - Get Out of my House (1982 - The Dreaming)
05 - Under Ice (1985 - Hounds of Love)
06 - The Fog (1989 - The Sensual World)
07 - Candle in the Wind (Elton John Cover) (1991 - Single)
08 - Sam Lowry's First Dream (1993 - Brazil Soundtrack)
09 - Why Should I Love You (feat. Prince) (1996 - The Red Shoes)
10 - The Man I Love (feat. Larry Adler) (1994 - Single)
11 - James and the Cold Gun (1994 - Live at the Hammersmith Odeon 1979)
12 - Mna ná hÉireann (1996 - Common Ground - The Voices of Modern Irish Music)
13 - Bertie (2005 - Aerial Disc 1)
14 - Somewhere in Between (feat. Michael Wood) (2005 - Aerial Disc 2)
15 - Lyra (2007 - The Golden Compass Soundtrack)
16 - Flower of the Mountain (Originally titled The Sensual World) (2011 - Director's Cut)
17 - Snowed In at Wheeler Street (feat. Elton John) (2011 - 50 Words for Snow)
18 - Tawny Moon (feat. Albert McIntosh) (2016 - Before the Dawn) (Live)

mercredi 6 février 2019

King Cover #42


Sa présence
est tendre, et près d’elle
je me suis étendue. Cette fille
a une bouche si sensuelle que le désir
s’éveille en mes sens. Et mes lèvres à leur tour
épousent  la  danse  de  son  corps  qui, même  affaibli
après tant d’étreintes, m’offre ses ondoiements fluides et lascifs
Puisque donner est important, je vous laisse la contempler
Elle gémit tendrement et son souffle est tremblant
ses yeux se ferment à demi sous les baisers
Puis sur ma bouche humide et offerte
elle  dépose  le  parfum  de
ses lèvres amoureuses
Regardez-la
mais pas
trop
longtemps
s’il vous plaît
Rien qu’elle et moi dans
ces  baisers  qui  nous  plaisent
À l’heure où le soleil radieux se cache
le désir d’infini perdu dans l’espace s’éveille
sous nos caresses. Nos corps sont à savourer avec
amour et la douceur de la peau nous émerveille. Sa bouche
inspire un milliard de poèmes, un millier de baisers. Des baisers
sur sa bouche, des baisers sur ses seins, des gémissements
exquis. Des baisers sur ma bouche, à pleine bouche
sa langue caressant ma langue, nos corps qui
frémissent. Pour le reste, je vous tiendrai
en haleine car le reste est à nous
oui, à nous seules

[ Un baiser sur ses seins (Christie Cyane) ]

>>>>> PHOTOCOPIE

01 - The Raveonettes - The End (Doors)
02 - The Tulips - Heroes (David Bowie)
03 - Girl In A Coma - Femme Fatale (The Velvet Underground)
04 - Anastacia - You Can't Always Get What You Want (The Rolling Stones)
05 - Ima - Dis quand reviendras-tu ? (Barbara)
06 - Joyce Moreno - Fever (Peggy Lee)
07 - Cowboy Junkies - One (U2)
08 - Etta James - My Man (Mistinguett)
09 - Roberta Flack - Hey, That's No Way to Say Goodbye (Leonard Cohen)
10 - Natalie Cole - The Man With the Child in His Eyes (Kate Bush)
11 - Holly Cole - If You Go Away (Jacques Brel)
12 - Milla Jovovich & MDH Band - Satellite of Love (Lou Reed)
13 - Devil Jo & The Backdoormen - When the Levee Breaks (Led Zeppelin)
14 - Lyambiko - Black Hole Sun (Soundgarden)
15 - Patricia Kaas - Le jour se lève (Ester Galil)
16 - Clare Teal - The Loco-Motion (Little Eva)
17 - Stina Nordenstam - Purple Rain (Prince)
18 - Sinead O'Connor - All Apologies (Nirvana)

mardi 5 février 2019

This Is… Roberta Flack


Roberta Cleopatra Flack est née le 10 février 1937 à Black Mountain, en Caroline du Nord. Elle baigne dans la musique dès le plus jeune âge par l'entremise de sa mère qui joue de l'orgue à l'église. Elle commence à apprendre le piano à 9 ans sur un vieil instrument retapé par son père. Adolescente surdouée, à tout juste 15 ans, elle intègre l’université Howard de Washington, faisant d'elle la plus jeune étudiante de l'établissement. Puis, c'est l'école de musique à Chevy Chase dans le Maryland qui lui ouvre ses portes en tant qu'élève-enseignante et première musicienne noire à y faire son entrée. À 19 ans, elle obtient le diplôme de l’université Howard et entame des études supérieures en musique, mais la mort prématurée de son père l'oblige à quitter les bancs de l'école.

Retour en Caroline du Nord où elle devient professeur d'anglais et de musique, avant de revenir à Washington, où elle enseigne pendant quatre ans dans des écoles pour enfants défavorisés. C'est durant cette période que sa carrière de musicienne  commence à prendre forme. Elle se produit dans différents clubs dans lesquels elle croise des artistes de renom (Burt Bacharach, Woody Allen, Bill Cosby, Ramsey Lewis…). En 1968, elle signe un contrat avec le célèbre label de musique soul Atlantic Records et enregistre son premier album.

Les débuts sont difficiles, le succès peine à venir et il faut un formidable coup du sort pour que la carrière de la musicienne décolle enfin. En 1971, Clint Eastwood, réalisateur débutant, choisit une chanson du premier album de Roberta Flack (The First Time Ever I Saw Your Face) pour la bande originale de son film Un frisson dans la nuit. Le succès est fracassant. Le single atteint la première place des charts américains.

Dès lors, la carrière de Roberta Flack prend une tout autre dimension. Elle accumule les succès, les disques d'or et les récompenses. En 1974, l'album Killing Me Softly, qui contient la chanson du même nom, lui vaut les Grammy Awards du meilleur album, de la meilleure chanson et de la meilleure chanteuse de l'année.

Symbole de la lutte des Noirs pour la reconnaissance de leurs droits, elle a été invitée à chanter devant le président Nelson Mandela en 1999 et possède son étoile sur le célèbre Hollywood Walk of Fame.


>>>>> KILLING ME

01 - Ballad of the Sad Young Men (1969 - First Take)
02 - Let It Be Me (Gilbert Bécaud Cover) (1970 - Chapter Two)
03 - Sunday and Sister Jones (1971 - Quiet Fire)
04 - Be Real Black For Me (feat. Donny Hathaway) (1972 - Roberta Flack & Donny Hathaway)
05 - River (1973 - Killing Me Softly)
06 - I Wanted It Too (1975 - Feel Like Makin' Love)
07 - Fine, Fine Day (1977 - Blue Lights in the Basement)
08 - Independent Man (1978 - Roberta Flack)
09 - God Don't Like Ugly (feat. Donny Hathaway) 

        (1979 - Roberta Flack Featuring Donny Hathaway)
10 - Hittin' Me Where It Hurts (1981 - Bustin' Loose)
11 - Ordinary Man (1982 -  I'm the One)
12 - Heaven Above Me (feat. Peabo Bryson) (1983 - Born To Love)
13 - Shock to my System (1988 - Oasis)
14 - The Waiting Game (1991 - Set the Night to Music)
15 - Chinatown (1992 - Stop the World)
16 - In a Sentimental Mood (1994 - Roberta)
17 - We Can Work It Out (The Beatles Cover) (2012 - Let It Be Roberta)

lundi 4 février 2019

Woman


                         J'étais putain dans une autre vie !
                         Geisha du bitume, catin magnifique
                         Reine du pavé, psychologue de boudoir
                         J'ai paluché de jolis moussaillons
                         Cravaché des généraux de salon
                         J'ai dépucelé des fils d'archevêques
                         Chevauché leurs pères, vidangé leurs aïeux
                         J'ai forniqué avec tout ce que la politique
                         compte comme bonnes figures
                         Baisé avec des stars du showbiz, des assassins
                         Des maquereaux, des dealers, des crève-la-faim
                         J'avais mes petits ritals, mes petits bicots
                         toujours polis, propres et avenants
                         J'avais le chef de gare, jamais en retard
                         Et Jojo, le bouseux qui me prenait sur la paille
                         Et Bernard, la grande gueule du syndicat
                         qui ronronnait quand je lui talquais les fesses
                         Le peintre maudit m'offrait des bouquets d'iris
                         Georges de Sète se prenait pour un gorille
                         Et le petit Charles était oh ! comme ils disent

                         Aujourd'hui, j'ai mis mes talons-aiguilles au clou
                         Mes porte-jarretelles, mes bas résille chez Emmaüs
                         J'ai laissé mon trottoir aux filles de l'Est
                         Mon carré de verdure aux Brésiliennes

                         À tous ceux qui se sont laissés aller entre mes cuisses
                         Si vous me croisez un jour dans un bus, au supermarché
                         N'hésitez pas à me faire un petit sourire discret
                         En souvenir de la belle Nicole
des Buttes-Chaumont !

>>>>> WOMAN IN LOVE

01 - The Bullhounds - Woman
02 - Wolfmother - Woman
03 - Old Tree Fellows - Woman
04 - Jetbone - Woman
05 - Scorpions - Woman
06 - Free - Woman
07 - Ken Hensley - Woman
08 - Elderbrook - Woman
09 - Bristol - Woman
10 - Black Robot - Woman
11 - Epitaph - Woman
12 - Bronco - Woman
13 - Barrabas - Woman
14 - Archive - Woman
15 - Dorothy - Woman
16 - Lindifarne - Woman
17 - Rhye - Woman
18 - Donna Summer - Woman

dimanche 3 février 2019

100 % gonzesses

Comment qu'y dit déjà, ce petit chenapan de Zocalo ? Ah, oui ! « Girls Don't Rap » ou encore « Girls Don't Rock » !

Eh bien, permettez-moi d'aller encore plus loin que ce génial visionnaire en affirmant sans ambages : « GIRLS DON'T PLAY MUSIC » — les filles ne savent pas faire de musique !!! OK, pour la vaisselle, l'aspirateur et torcher les mouflets, elles sont super balèzes, mais dès qu'il faut faire un peu dans la légèreté, la finesse, la sensibilité, y'a plus personne ! Déjà que pour vidanger un radiateur à robinet thermostatique ou changer le joint de culasse d'une Subaru BRZ, c'est pas le nirvana pour les nanas, alors imaginez  : une Rickenbacker en bandoulière ou derrière un orgue Hammond… c'est carrément Apocalypse Now !

En une semaine pétante, les doigts dans le pif, droit dans mes bottes en peau de gecko, preuves irréfutables à l'appui, démonstration scientifique en exergue, je me fais fort de vous convaincre que les gonzesses touchent pas une bille en musique.

Amis couillus, je vous donne donc rendez-vous dès demain matin — à l'heure où les filles sont encore au plumard, au lieu d'aller couper des bûches pour la cheminée — pour constater l'étendue des dégâts causés par les suscitées feignasses dès qu'elles s'emparent d'un instrument de musique. Frères mâles, il nous faudra du courage pour affronter une telle épreuve.

Musique de filles, musique sur les filles, pendant une semaine, on va en chier, les gars… je vous jure qu'on va en chier !!!


 😝 😜 😁 😝 😜 😀 😜  😝 😁 😜 😝