dimanche 29 novembre 2020

11M20


Vous vous souvenez ? Ça a commencé avec les gilets jaunes et les blocs noirs. Bim ! Bam ! Que ça castagne de partout dans les rues ! Dans la foulée, c'est les SNCF qui se sont mis en grève, juste avant qu'une grippette chinetoque ne commence à faire parler d'elle. Elle a parlé tellement fort que c'est devenu une pandémie qui a entraîné une léthargie mondiale. Et tout le monde s'est calfeutré… les cons ont fini confinés ! Mais quand les cons c'est nous, ça fait quand même un petit peu mal au fion ! Alors on s'est tous retrouvés comme des glands devant la télé. Le plateau de BFM-TV est devenu the best place to be. Tout le monde avait son opinion sur l'opportunité du masque, l'efficacité de la chloroquine, la stratégie du gouvernement, l'âge du capitaine et les ragnagnas de ma belle-sœur. On a bouffé de la brandade de connerie à la louche, arrosée de fiel, d'ignorance et de mauvaise foi !

Enfin, l'été est arrivé, on a pu se lâcher un peu… mais pas trop quand même, parce qu'il y a toujours ce putain de bridé microscopique qui n'attend qu'une chose : nous grignoter les valseuses trempées dans du nuoc-mâm ! L'apéro avant le barbecue n'avait pas la même saveur. La cuite était maussade ! Avec tout ça, on pensait être peinards jusqu'au sacrifice rituel de la dinde. Et badaboum ! Retour à la case prison, sans toucher les 20.000 ! Heureusement qu'on avait fait le plein de PQ en mars. Re-BFM, re-spécialistes en tous genres, re-bouillie journalistique indigeste, re-c'est pas not' faute, c'est les aut'… le bal des faux derches entamait les prolongations. Au niveau des nouvelles pourries, on se croyait blindés ! Mais non, il a fallu que ce tas de merde de Mélenchon présente sa candidature aux prochaines élections présidentielles et qu'Eddie Van Halen casse sa pipe. L'une de ces nouvelles m'a fait pleurer, l'autre m'a fait vomir de la bile !

Putain d'année, me direz-vous ! Heureusement, un fabuleux rayon de soleil est venu sécher nos larmes. Un rayon de soleil venu d'Australie et qui s'écrit en quatre lettres et un éclair : AC/DC. Eux aussi, on les voyait au fond du trou, beaucoup les avaient déjà enterrés. Mais le diable sait se montrer généreux envers ses plus zélés serviteurs et leur offre l'opportunité d'un ultime tour de piste. Et comme Satan est d'humeur badine ces derniers temps, il nous a aussi gratifié d'un petit Sodom qui risque bien de faire saigner les hémorroïdes de Christine Boutin !

>>>>> HEYAT METALI

01 - AC/DC - Witch's Spell
02 - Warpriest - Whipmaster
03 - Phil Campbell & the Bastard Sons - Animals
04 - Yawning Earth - Thralldom
05 - Fever 333 - Wrong Generation
06 - Speed Stroke - Scene of the Crime
07 - Killer Be Killed - Comfort from Nothing
08 - Nadir - Carry the Banner
09 - Hjelvik - The Power Ballad of Freyr
10 - Witchwood - Feelin'
11 - Legionem - AEAJATMOAAMVMSGSTGJEZ
12 - El Rojo - South
13 - Full House Brew Crew - Cult of Misrey
14 - Slough of Despair - Shattered Reality
15 - Dehumaniser - Morphine God
16 - High $tatus - Hex (feat. Mistah White)
17 - Ecclesia - Burn the Witches
18 - Our Slaviour - Media Rage


>>>>> METAL PESADO

19 - Sodom - Nicht Mehr mein Land
20 - Lorekeeper - Tusk Rider
21 - Primal Instinct - The Torch
22 - Cadaver - Let Me Burn
23 - Haunted Cenotaph - Cursed Abomination
24 - Manu Armata - Initium / Remain Radical
25 - Argorok - Odyssee
26 - Thrudvangar - Fardrengir
27 - Paradoxxon - Küss den Lauf
28 - Homicide - Point Blank Range
29 - Brave the Cold - Hallmark of Tyranny
30 - Kataklysm - Icarus Falling
31 - Bloodstained - In your Likeness
32 - Scarlet - Devil Twins
33 - Hatebreed - Cling to Life
34 - Ritual Earth - Free From my Vessel
35 - Roadwolf - Turn It Loose
36 - Die II Reborn - Outlaw Speed

lundi 23 novembre 2020

Carré d'As : Les Gaulois Acariâtres

 
Messieurs  les  Anglo-saxons, dussé-je égratigner  vos  égos  de  vikings  sanguinaires, sachez que vous n'avez pas le monopole  de  la  méchanceté  métallique !  J'ai  même  envie  de  vous dire : « Accrochez-vous à l'élastique de vos strings en cotte de mailles, parce que ça risque un peu de vous piquer les yeux ! »

Issus de nos campagnes fécondes, bercés au gazouillis de nos ruisseaux, imprégnés des senteurs de nos pâturages et nourris du miel de nos terres chéries, ce sont des milliers de gamins chevelus qui se sont appropriés les lois sacrées du métal, gravées dans le marbre des années 70 par quatre forgerons de Birmingham.

Partons donc pour un tour de Gaule express à la découverte de quelques-uns de ces jeunes effrontés. Première étape en Alsace, à Mulhouse plus précisément, qui abrite MERCYLESS depuis 1991 — furieuse bande de thrash/death sombre dont les sept albums ont de quoi donner des sueurs froides à bon nombre de poids-lourds du circuit international. HEOL TELWEN (Soleil Noir), ceux-là délivrent un black metal puissant et fortement teinté de folklore celtique… d'autant plus étonnant que le groupe a vu le jour au Blanc-Mesnil, dans la région parisienne. La Bretagne, il en sera aussi question avec UNDER THE ABYSS qui a appareillé de la cité du Ponant en 2004. Et pour se mettre la tête à l'envers, entre deux bolées de cidre et une crêpe complète, rien de mieux que le heavy/thrash des redoutables Ti' Zefs. Enfin, atterrissage à Grenoble où vous serez accueillis par les trapus de EIGHT SINS qui pratiquent un thrash assaisonné à la sauce hardcore… s'il vous reste un peu de place, vous reprendrez bien un peu de gratin dauphinois ?

>>>>>> ASTÉRIX

01 - Mercyless - The Mother of All Plagues
02 - Heol Telwen - Kan Ar Kern
03 - Under The Abyss - The Bearer of Light
04 - Eight Sins - Intro / Crawling Enemy
05 - Mercyless - Pathetic Divinity
06 - Heol Telwen - Ar Korrigan Du
07 - Under The Abyss - Black Sheep
08 - Eight Sins - Vultures
09 - Mercyless - Swallow my Soul
10 - Heol Telwen - Enez Glaz
11 - Under The Abyss - Meaningless Things
12 - Eight Sins - Bloodshed Salvation
13 - Mercyless - Descending to Conquer
14 - Heol Telwen - Dahud
15 - Under The Abyss - Trapped Under Sand
16 - Eight Sins - Serpents

mercredi 18 novembre 2020

Phil Collins : The Genesis of Drums


« Phil Collins est le batteur de Genesis ! »

Voilà ce que j'appelle une chronique rondement menée. En quelques mots tout est dit… et bien dit ! Franchement, je suis plutôt fier de moi !

Mais je vous connais, bande de petits farfelus, et je sais que vous ne me lâcherez pas tant que vous n'en saurez pas plus sur Philip David Charles Collins, né le 30 janvier 1951 à Londres, qui a commencé à jouer de la batterie à 5 ans et épousé la carrière de musicien professionnel à 18 au sein de Flaming Youth, avant d'être recruté par Genesis en 1970. Je sais aussi que vous vous demandez si cet auteur-compositeur, chanteur, multi-instrumentiste et producteur a collaboré avec d'autres artistes. Ce à quoi je répondrai sans hésitation : OUI !… et pas qu'avec des brèles ! Et parmi les artistes qui auraient également pu faire partie de cette jolie compile, figurent John Cale, Elliott Murphy, Camel, Robert Fripp, Daryl Hall, Lee Ritenour, Chaka Khan, Kate Bush, David Crosby, Manhattan Transfer…

Sinon, vous ai-je dit que Phil Collins était le batteur de Genesis ?

>>>>> MAN ON THE CORNER

01 - Weightless (1969 - Flaming Youth : Ark 2)
02 - Don't You Feel It (1974 - Eugene Wallace : Book of Fools)
03 - Savannah Woman (1975 - Tommy Bolin : Teaser)
04 - Don't Be Silly (1976 - William Lyall : Solo Casting)
05 - No One Receiving (1977 - Brian Eno : Before and After Science)
06 - I'm in the Mood (1978 - Rod Argent : Moving Home)
07 - Wal to Wal (1979 - Brand X : Product)
08 - No Self Control (1980 - Peter Gabriel : III)
09 - Sheba (1980 - Mike Oldfield : QE2)
10 - Immunity (1981 - Rupert Hine : Immunity)
11 - I See Red (1982 - Anni-Frid Lyngstad : Something's Going On)
12 - In the Mood (1983 - Robert Plant : The Principle of Moments)
13 - Island Dreamer (1983 - Al Di Meola : Scenario)
14 - For Every Heart That's Been Broken (1984 - Philip Bailey : Chinese Wall)
15 - Tearing Us Apart (feat. Tina Turner) (1986 - Eric Clapton : August)
16 - Angry (1986 - Paul McCartney : Press to Play)
17 - Love at a Distance (1989 - Stephen Bishop : Bowling in Paris)
18 - War (1994 - Dave Greenslade : The Pentateuch of the Cosmogony)
19 - Do Nothin' Till You Hear From Me (1995 - Quincy Jones : Q's Jook Joint)
20 - The Downward Pull of Human Nature (1996 - John Martyn : And)
21 - The Big Bang (2008 - Simon Collins : U-Catastrophe)
22 - Serpentine Fire (2017 - Nathan East : Reverence)

samedi 14 novembre 2020

PopaLive


Voyons voir ce que raconte Wikipedia sur Popa Chubby ! « Theodore Joseph Horowitz, dit Popa Chubby, né le 31 mars 1960 à New York, est un chanteur et guitariste américain de blues et de rock. Son nom de scène est tiré d’une expression d'argot "pop a chubby", qui veut dire "avoir une érection" ».

Bon, ben, voilà, je crois que j'ai tout dit, je peux retourner me coucher !

Il serait quand même judicieux de rappeler que le petit Theo découvre la musique très jeune, en écoutant des disques de blues (Willy Dixon, Muddy Waters, B.B. King…) et de rythm’n’blues (Otis Redding, Wilson Picket, Aretha Franklin…). Il a d'ailleurs commencé à jouer de la batterie à 13 ans. Ce n'est que plus tard, en découvrant les Stones, Hendrix, Page, Cream, qu'il se tourne vers la guitare. À l'aube des années 90, il entame sa carrière de musicien professionnel. En 30 ans de métier, le gaillard a sorti la bagatelle d'une trentaine d'albums, que ce soit en studio ou en public. 
 
Et c'est justement de live dont nous allons parler aujourd'hui, avec une collection de chansons empruntées à des artistes qui ont eu leur quart d'heure de gloire, exécutées sur scène de façon magistrale par un Popa Chubby ébouriffant. Bien entendu, je ne vous ferais pas l'affront de vous donner le nom des artistes qui ont composé ces différentes œuvres. Si vous séchez, vous pouvez toujours demander à Wikipedia !

>>>>> BIG MAN, BIG GUITAR

01 - (Sittin' on) The Dock of the Bay
02 - Love in Vain
03 - Gloria
04 - Brown Sugar
05 - Hey Joe
06 - Wild Horses
07 - Rock Me Baby
08 - Sympathy for the Devil
09 - Walk on the Wild Side
10 - Hallelujah

lundi 9 novembre 2020

Carré d'As du Crossover


Comment voulez-vous qu'un pauvre métalleux ne devienne pas complètement zinzin après plusieurs années de pratique ?!?!?

Non pas que la musique qu'il ingurgite à longueur de journée soit nocive pour ses neurones (quoique !!!), mais la multiplication des genres, des sous-genres et, parfois même, des sous-sous-genres a de quoi nuire gravement à son intégrité mentale, déjà salement esquintée par l'absorption massive d'eau-de-vie à base d'orge maltée.

Ici, nous avons affaire avec le crossover thrash (simplement appelé crossover) qui se définit comme un croisement entre le thrash metal et le punk hardcore… le fils incestueux du punk et du metal, en quelque sorte !

Les cadors dans ce créneau sont sans conteste les Américains de Suicidal Tendencies, qui appartiennent aussi aux branches funk metal et skate punk. Américain lui-aussi, le groupe Municipal Waste trouve sa place sur l'étagère thrash metal/hardcore punk. Les frenchies de Black Bomb A pointent également au metalcore et au punk hardcore. Quant à Brésiliens de Ratos De Porão, on les retrouve aussi dans la case D-Beat !

Assurément un carré d'as qui va coller la migraine à certains !!! 

>>>>> MULTISEGMENT

01 - Ratos De Porão - Neocanibalismo
02 - Suicidal Tendencies - Clap Like Ozzy
03 - Black Bomb A - On Fire
04 - Municipal Waste - I Just Wanna Rock
05 - Ratos De Porão - Fragments of Conquest
06 - Suicidal Tendencies - No More, No Less
07 - Black Bomb A - No Way
08 - Municipal Waste - The Thrashin' of the Christ
09 - Ratos De Porão - Obesidade Mórbida Constitucional
10 - Suicidal Tendencies - Fucked Up Just Right !
11 - Black Bomb A - Madmen
12 - Municipal Waste - Acid Sentence
13 - Ratos De Porão - Expresso da Escravidão
14 - Suicidal Tendencies - Shake It Out
15 - Black Bomb A - Kiss of Death
16 - Municipal Waste - New Dead Masters

mercredi 4 novembre 2020

Carré d'As : Play It Like AC/DC

 
Beaucoup pensaient que le groupe ne se relèverait pas des multiples épreuves qu'il avait endurées ces dernières années. Problèmes d'audition pour le chanteur, tracas judiciaires pour le batteur et surtout, disparition de sa colonne vertébrale en la personne de Malcolm Young. 2020, le 13 novembre, les kangourous électriques seront de retour dans l'arène avec une nouvelle rondelle argentée dont les extraits diffusés sont plus qu'enthousiasmants. Intro, couplet, refrain, couplet, solo, refrain… cherchez pas, c'est du AC/DC pur jus. Depuis l'invention de la pelle à tarte, on n'a rien trouvé de plus simple et de plus efficace. Et ça fait presque 50 piges que ça dure… je parle d'AC/DC, pas des pelles à tarte ! C'est désormais sur les seules épaules d'Angus Young que repose la destinée du groupe. Mais on connait le gaillard, c'est pas le genre de petit branleur qui va chialer dans les jupes de sa reum quand y'a plus de Chocapic ! Il fait partie de la légende du rock et la flamme de son frangin disparu continue de brûler dans son cœur.

Nous devons être plusieurs millions sur la planète à attendre ce jour et, vu l'année de merde qu'on vient de passer, on a vraiment hâte de se coller une bonne grosse dose de décibels entre les oreilles. En attendant, je vous propose quelques mignardises susceptibles de vous mettre l'eau à la bouche. Petite sélection de groupes qui se la jouent AC/DC. C'est frais, c'est sympa, c'est dynamique… manque juste un p'tit quèqu'chose : just call me ANGUS !

>>>>> BACK IN HIGHWAY TO HELL

01 - Ohrenfeindt - Das Geld Liegt auf der Strasse
02 - Stripwired - Another Shot
03 - Motorocker - Curva de Rio
04 - L.A. Collection - Dirty Job
05 - Ohrenfeindt - Zwei Fäuste für Rock 'n' Roll
06 - Stripwired - Knock Me Out
07 - Motorocker - Tocando Horror
08 - L.A. Collection - Straight to the Bone
09 - Ohrenfeindt - Sechser im Lotto
10 - Stripwired - Drop the Bomb
11 - Motorocker - M.C. Brazil
12 - L.A. Collection - Mind Over Money
13 - Ohrenfeindt - Die Muse Ist im Urlaub
14 - Stripwired - Back Door
15 - Motorocker - Shadow Road
16 - L.A. Collection - Out of Touch