Chaque fois que je me rendais chez ma tante Soaz, la consigne était
impérieuse : interdiction absolue de s'approcher de la haie qui séparait
son jardin de celui de sa voisine qu'elle qualifiait de "vieille fille
naturiste". Dans ma petite tête d'enfant, je m'imaginais alors que cette
maigre frontière végétale dissimulait l'antre d'une terrible sorcière
aux dents moisies, tout droit débarquée d'un lointain pays appelé la
Naturie.
Un dimanche après-midi de septembre 69, poussé
par une curiosité malsaine et un goût certain du risque, j'avais enfin
osé transgresser cette loi canonique. Et c'est ainsi qu'à l'aube de mes
11 ans, je me retrouvai pour la première fois en face d'une femme toute
nue. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'elle n'était pas du
tout vieille — en tout cas, moins que tante Soaz — et que je comprenais
parfaitement ce qu'elle disait... on parlait donc le français en Naturie
?
« Ponchour, cheune hôôômme ! Foulez-fous un ferre te zitronâââte ? »
Mon
Dieu, elle m'avait repéré et maintenant elle me parlait. J'étais
déconcerté, éberlué, pétrifié, tétanisé, raide comme un vieux hareng
saur. Il me semble avoir émis un improbable « vui ! » qui l'a fait
sourire. Elle s'en est donc retournée vers une table de jardin en
plastique jaune sur laquelle trônait une collection de bouteilles
multicolores. Comme un papillon pris dans les feux d'une voiture, je
restai figé par le spectacle de ses fesses bronzées, animées d'un
hallucinant mouvement ondulatoire.
Cling ! Clong !
Firent les glaçons jetés dans un verre. Fsssh ! La bouteille de limonade
qu'on débouche. Puis, le murmure d'une cascade fraîche.
Quand
elle revint, ce fut un véritable feu d'artifice pour les mirettes ! Si
le verso de la dame était déjà éminemment troublant, son recto n'en
était pas moins envoûtant. Sous un torrent de cheveux translucides, deux
énormes seins tout ronds semblaient se mouvoir en totale apesanteur
au-dessus d'un ventre lisse comme une plage. Une toison hirsute et tout
aussi claire dissimulait à peine le délicat renflement blotti au
croisement de ses cuisses. En quoi consistait donc tout cet attirail
étrange qui mettait en ébullition le petit tuyau qui me servait
habituellement à faire pipi ?
Elle m'a tendu le
précieux élixir et je me suis noyé dans ses yeux bleu pastel... je crois
que mon cœur s'est embrasé. J'ai bredouillé un « Merci, madame » qui
sonnait plus comme "Help !" que comme "Rocket Man".
« Ahrrr ! Nein, matâââme ! Che m'abbelle Olga et che fiens te la Allemâââgne ! »
La
preuve était donc faite que tante Soaz avait tort sur toute la ligne :
non seulement ce n'était pas une vieille fille, mais en plus elle était
allemande et non pas Naturiste !
>>>>> PAT BENATAR
01 - Entombed A.D. - Bourbon Nightmare
02 - Nydeaf - Planets From Hell
03 - Mortales - Psilocyborg
04 - Feels Like Home - Broken & Angry
05 - Planet Of Zeus - Gasoline
06 - Redscale - The Hard Rain
07 - Detraktor - Grinder
08 - Rankatoko - Medo
09 - Eryx - Kings of Nothing Life
10 - Ethereal Riffian - Unconquerable
11 - UnityTX - Cross Me
12 - Warcode - UnEvolved
13 - Ningen-Isu - 地獄の申し子 (Jigoku No Moushigo)
14 - Soul of Anubis - Embodied Chaos
15 - Crypt Sermon - Key of Solomon
16 - Suicidal Angels - Endless War
17 - Daydream Flights - Indifference
18 - Mask of Sanity - Thrash Sabbath
>>>>> PHIL ANSELMO
19 - Transport League - 1200 Goddamned
20 - Doom's Day - Baphomet
21 - Renounced - Self Inflicted
22 - Goatess - Stampede
23 - Gurt - Marijuarmchair
24 - Sed Lex - Intro / Concrete Hell
25 - 5Rand - Black Ocean
26 - Doomsday - Call to War
27 - Downstroke - Vultures
28 - My Own Shiva - Karma
29 - Mortal Infinity - Misanthropic Collapse
30 - Cult of Sorrow - Satan's Eyes
31 - Superchief - Barking Out at the Blood Moon
32 - Freakings - Brainwash
33 - The Black Furs - Black Limousine Blues
34 - Ram - Fang and Fur
35 - Scattered Guts - Toxic Shock
36 - Hengrenade - Penetrator