dimanche 31 mai 2020

05M20


Mémoires d'un mois de mai mou

Les heures infinies 
Qui s'éternisent à n'en plus finir
Les absences pesantes
Qui n'en finissent pas de durer
Les amis si lointains
Qu'on en oublierait le visage
Les rues vides
Qui traînent leur mélancolie
Comme un fardeau de brouillard
Je n'ai jamais entendu autant de silence
Et pourtant… la musique !

>>>>> CIĘŻKI METAL

01 - Lucid Conformity - Spoils of the Bloodthirsty
02 - Mountain Witch - Man Is Wolf to Man
03 - Hellcome! - Motörhead
04 - Geezer - Dig
05 - Daalschlag - Fehmarnsund
06 - Blind River - Learning to Lose
07 - Paradise Lost - Ravenghast
08 - Die Kreatur - Die Kreatur
09 - Uncle Sams Murder Plan - Red, White and Bleed
10 - Wasteland Coven - Endless Night
11 - Daemon Pyre - Red Sun Phenomenon
12 - Vader - Emptiness
13 - Rest In Chaos - Let Me Rest
14 - Havok - Fear Campaign
15 - Wolftooth - Crying of the Wolves
16 - Wayward - Hellride
17 - Reason for Jack - Weekend Warriors
18 - Natural Spirit - Пан карачун

>>>>> SCHWERMETALL

19 - Ash Return - Delete
20 - Kult of the Skull God - Liar
21 - Departure - Portrait of the Past
22 - Seven Snakes - Lowdown
23 - Shrapnel - Vultures Circle
24 - Hellbound - Atlantis Rise
25 - Hardbone - Less Talk, Less Bull
26 - Sangre - At What Cost ?
27 - Boisson Divine - Lo Pèla Pòrc
28 - In Extremo - Reiht euch ein ihr Lumpen
29 - Nothingnew - Work Till Death
30 - Wild Road Rollers - Desert Chaos
31 - Utilitarian - Wall of Debt
32 - Asenblut - Drachentoter
33 - Black Rainbows - Radio 666
34 - Ghouls Come Knockin' - Stench of War
35 - Killswitch Engage - Killing of Leviathan
36 - Black Inhale - Escape Room

mercredi 27 mai 2020

Cozy Powell : Tambour-Major


Putain, sans déconner, crever à 50 piges, c'est carrément la misère ! C'est pas pire qu'à 27, mais quand même !

Cependant, on peut mourir très jeune et présenter une discographie d'une richesse inouïe. Colin Trevor Flooks, né le 29 décembre 1947 à Cirencester (Angleterre), commence à jouer de la batterie à 12 ans. Dans les années 60, il se produit sur des scènes de clubs allemands avec The Sorcerers, groupe fondé avec Ken Aston (chant), Chris Moore (guitare), Roy Black (basse) et Pete Ball (orgue). Déjà, il fait preuve d'une impressionnante maîtrise de l'instrument qui lui permet de se faire remarquer par des artistes ayant pignon sur rue.

C'est ainsi qu'on le retrouve aux côtés de Tony Joe White au festival de l'île de Wight en 1970. La même année, il est embauché par le Jeff Beck Group. Dès lors, la machine est lancée. Les plus grands ont recours à celui qui se fait désormais appeler Cozy Powell en hommage à Cozy Cole, célèbre batteur de jazz américain. De Ritchie Blackmore et son Rainbow à Tony Iommi et son Black Sabbath, en passant par le Whitesnake de David Coverdale et le MSG de Michael Schencker. Donovan, Murray Head, Bernie Marsden, Robert Plant, Roger Daltrey, Yngwie Malmsteen et d'autres encore se font accompagner par ce batteur à la frappe sèche. Sous son propre nom, il enregistre également une poignée d'excellents albums, sur lesquels il invite quelques vieux potes : Gary Moore, Jeff Beck, Jack Bruce, Don Airey, Jon Lord…

Tout était donc en place pour une longue et brillante carrière. Malheureusement, ce 5 avril 1998, une puissante Saab 9000 est lancée à 170 km/h sous une pluie battante. Au volant, Cozy Powell. Il a un peu picolé, n'a pas accroché sa ceinture de sécurité et répond à un appel téléphonique, quand il perd le contrôle du bolide qui se fracasse sur un terre-plein en béton. Le choc est terrible, l'artiste est éjecté de l'habitacle, la mort est instantanée.

Putain, crever à 50 piges, ça fait quand même chier !

>>>>> OCTOPUSS

01 - I Can't Stop (1968 - Young Blood : Single)
02 - For Your Love (1969 - The Ace Kefford Stand : Ace the Face)
03 - Short Business (1972 - The Jeff Beck Group : Jeff Beck Group)
04 - Come and Join Me (1973 - Chick Churchill : You and Me)
05 - Starstruck (1976 - Rainbow : Rising)
06 - Killer (1979 - Over the Top)
07 - No Time to Lose (1979 - Rainbow : Down to Earth)
08 - Attack of the Mad Axeman (1981 - The Michael Schenker Group : MSG)
09 - The Right Side (1981 - Tilt)
10 - Slow Dancer (1982 - Robert Plant : Pictures at Eleven)
11 - Tender Babes (1982 - Jon Lord : Before I Forget)
12 - Princetown (1983 - Octopuss)
13 - All or Nothing (1984 - Whitesnake : Slide It In)
14 - Breaking Down Paradise (1985 - Roger Daltrey : Under a Raging Moon)
15 - Touch of Evil (1987 - Warlock : Triumph and Agony)
16 - Year of the Dragon (1988 - Forcefield : The Talisman)
17 - This Thing Called Love (1989 - Gary Moore : After the War)
18 - Heaven in Black (1990 - Black Sabbath : Tyr)
19 - The Rocket (1992 - The Drums Are Back)
20 - Rusty Angels (1995 - Black Sabbath : Forbidden)
21 - China Belle (1998 - Brian May : Another World)
22 - Ivory Towers (1998 - Especially For You)
23 - Raising Hell (2005 - Tony Martin : Scream) (enregistré en 1992)
24 - The Holy Man (2006 - Tipton/Entwistle/Powell : Edge of the World) 
       (enregistré entre 1994 et 1997)

dimanche 24 mai 2020

Carré d'As : Black Is Beautiful [ 14 ]


                                 Il est des choses
                                 dont j'ai pu n'avoir perdu
                                 tout souvenir

                                 Et brimades en bambou
                                 pour toute mangue tombée
                                 durant l'indigestion
                                 de tout morceau d'histoire de France

                                 Et flûte

                                 Flûte de roseau
                                 jouant sur les mornes des airs d'esclaves
                                 pendant qu'aux savanes
                                 des bœufs sagement ruminent
                                 pendant qu'autour
                                 des zombies rôdent
                                 pendant qu'ils éjaculent
                                 les patrons d'Usine
                                 pendant que le bon nègre
                                 allonge sur son grabat dix à quinze heures d'Usine


                                        [ Rappel, Léon-Gontran Damas ]


Une pensée toute particulière pour Mory "Yéké Yéké" Kanté

>>>>> HARRIET TUBMAN

01 - Solomon Burke - Baby I Wanna Be Loved
02 - Mory Kanté - La Guinéenne
03 - Bo Diddley - The Story of Bo Diddley
04 - Linton Kwesi Johnson - If I Waz a Tap Natch Poet
05 - Solomon Burke - Home in Your Heart
06 - Mory Kanté - Désolé
07 - Bo Diddley - I'm Looking for a Woman
08 - Linton Kwesi Johnson - Di Anfinish Revalueshan
09 - Solomon Burke - Cry to Me
10 - Mory Kanté - Yéké Yéké
11 - Bo Diddley - Crackin' Up
12 - Linton Kwesi Johnson - Wat About di Workin' Claas ?
13 - Solomon Burke - Down in the Valley
14 - Mory Kanté - Mama
15 - Bo Diddley - You Can't Judge a Book by Its Cover
16 - Linton Kwesi Johnson - Street 66

jeudi 21 mai 2020

Initial Rock


En janvier 2018, j'avais déjà évoqué les pionniers du rock dans une excellente chronique qui m'avait valu, non seulement d'être anobli par la reine d'Angleterre, mais aussi d'obtenir le prix Pulitzer. C'est >>> ICI <<< que ça se passe !

On ne va donc pas s'attarder plus longtemps sur le sujet. Courons plutôt à l'essentiel : la musique — avec les principaux artisans du genre musical qui nous réunit aujourd'hui autour du même comptoir. Presley, Berry, Diddley, Little Richard… ils sont tous là. Aux côtés de tous ces géants américains, il est plus que pertinent de citer aussi Henry Cording, alias Henri Salvador, qui, en 1956, enregistrait le premier disque de rock français écrit avec Boris Vian et mis en musique par Michel Legrand.

Long live rock and roll !


01 - Jerry Lee Lewis - End of the Road (1956)
02 - Jackie Brenston & His Delta Cats (feat. Ike Turner) - Rocket 88 (1951)
03 - Fats Domino - Please Don't Leave Me (1956)
04 - Henry Cording (Henri Salvador) - Hiccough Rock (1956)
05 - Big Joe Turner - Roll 'Em Pete (1956)
06 - Eddie Cochran - Stockin's 'n' Shoes (1957)
07 - Bo Diddley - Hey ! Bo Diddley (1958)
08 - Cecil Gant - We're Gonna Rock (1950)
09 - John Lee Hooker (feat. Eddie Burns) - House Rent Boogie (1950)
10 - Elvis Presley - Tryin' to Get to You (1956)
11 - The Treniers - Poon Tang (1952)
12 - Little Richard - Rip It Up (1957)
13 - Gene Vincent - Who Slapped John ? (1956)
14 - Bill Haley - Hot Dog Buddy Buddy (1956)
15 - The Crickets (ft. Buddy Holly) - That'll Be The Day (1957)
16 - Chuck Berry - Too Much Monkey Business (1957)
17 - Ritchie Valens - Ooh, my Head (1959)
18 - Carl Perkins - Matchbox (1957)

lundi 18 mai 2020

This Is… Gil Scott-Heron


Bien sûr, j'aurais pu passer toute ma vie sans connaitre Gil Scott-Heron, elle n'en aurait sans doute pas été bouleversée. Et puis, un jour, je serais mort… disons à 70 ou 85 ans, victime d'un cancer de l'anus ou de l'alcoolisme, si ce n'est les deux en même temps. Comme dit la chanson, je serais alors monté directement au paradis. Là, je serais forcément tombé sur un trou du cul à ailes blanches qui m'aurait fait découvrir l'artiste. Outre le fait de passer pour un con… si, si… j'aurais eu ensuite toute l'éternité pour ravaler mon ignorance.

Par bonheur, saint-Google a inventé les blogs ! C'est en feuilletant celui de Stef — ex-Moods, ex-Dragon, ex-Zornophage, ancien tueur à gages de la mafia calabraise et choriste d'Édith Piaf — que j'ai été confronté pour la première fois de ma vie à l'artiste sus-nommé. Du coup, je passe pour un con… si, si… mais ça va durer moins longtemps ! Enfin, quand je serai admis parmi les invités du bon dieu, à 70 ou 85 ans, j'irai m'excuser auprès de Gil Scott-Heron de l'avoir ignoré si longtemps et je lui dirai tout le bien que je pense de son œuvre.

Pour vous éviter à vous aussi une honte éternelle, je vous propose de découvrir, en quelques chansons, la discographie de cet artiste incomparable.


01 - Brother (1970 - Small Talk at 125th and Lenox)
02 - Lady Day and John Coltrane (1971 - Pieces of a Man)
03 - The Get Out of the Ghetto Blues (1972 - Free Will)
04 - Song for Bobby Smith (feat. Brian Jackson) (1974 - Winter In America)
05 - Ain't No Such Thing as Superman (feat. Brian Jackson) 
       (1975 - The First Minute of a New Day)
06 - The Summer of '42 (feat. Brian Jackson) (1975 - From South Africa to South Carolina)
07 - New York City (feat. Brian Jackson) (1976 - It's Your World)
08 - Song of the Wind (feat. Brian Jackson) (1977 - Bridges)
09 - Angel Dust  (feat. Brian Jackson) (1978 - Secrets)
10 - Alien (Hold On to Your Dreams) (feat. Brian Jackson) (1980 - 1980)
11 - Waiting for the Axe to Fall (1980 - Real Eyes)
12 - Inner City Blues (1981 - Reflections)
13 - Ready or Not (1982 - Moving Target)
14 - Give Her a Call (1994 - Spirits)
15 - New York Is Killing Me (2010 - I'm New Here)
16 - New York Is Killing Me (feat. Jamie xx) (2011 - We're New Here)
17 - New York Is Killing Me (feat. Makaya McCraven) ( 2020 - We're New Again)
18 - Your Daddy Loves You (2014 - Nothing New)

jeudi 14 mai 2020

Carré d'As : The Meanest Bands in the World


Z'avez remarqué ? Ceaușescu, Staline, Castro, Pol Pot, Kim Jung-Un, Mao Tsé Toung, Hô Chi Minh, Jaruzelski, Milošević, Mussolini… tous des dictateurs sanguinaires, tous de gauche, tous méchants comme des hyènes ! Pourtant, quand tu regardes la photo des lascars, z'ont tous des bonnes bouilles, des bonnes tronches de bons vivants. Honnêtement, si t'es pas au courant de leurs exactions, tu pourrais devenir pote avec eux. Se taper un barbeuque avec Castro, ça doit être la déconne totale : le rhum qui coule à flot, les nanas en bikini qui se trémoussent autour d'un feu de camp. Et Staline, franchement, il a pas une tête à se mettre minable dans une chicha party ? Pareil, Kim Jung-Un, tu le lâches dans une soirée mousse au Macumba, il finit à poil dans la piscine avec une plume dans le cul !!!

Comme quoi, faut toujours se méfier de la tronche des mecs. Par exemple, si tu tombes sur les membres de Vader, au coin d'un bois, par une nuit sans lune, au fin fond de la Transylvanie, c'est sûr que tu te carapates fissa ! Pareil, si tu croises le regard de Thomas Gabriel Fischer, guitariste-chanteur de Triptykon, tu te liquéfies sur place. Et je te parle même pas des Fear Factory et des Loudblast… ceux-là, ils ont carrément des têtes de sangliers, avec des chicots moisis !

Cependant, aussi affreux soient-ils, et aussi bruyants, ces derniers n'ont pas de sang sur les mains, pas plus que de millions de victimes sur la conscience. Au pire, quelques destructions de tympans, mais avec la chirurgie moderne, ça se répare fastoche.


01 - Vader - Steeler
02 - Loudblast - Towards Oneness
03 - Triptykon - Myopic Empire
04 - Fear Factory - Soul Hacker
05 - Vader - Iron Reign
06 - Loudblast - Abstract God
07 - Triptykon - Tree of Suffocating Souls
08 - Fear Factory - Scapegoat
09 - Vader - Overkill (Motörhead Cover)
10 - Loudblast - A Bloody Oath
11 - Triptykon - Breathing
12 - Fear Factory - Edgecrusher
13 - Vader - Litania
14 - Loudblast - Nosce Te Ipsum
15 - Triptykon - A Thousand Lies
16 - Fear Factory - Demanufacture

lundi 11 mai 2020

Blues 30-40


Si vous le voulez bien, poursuivons notre balade à travers l'histoire du blues.

Nous voici dans une période qui s'étend du début des années 30 jusqu'à milieu des années 40. Une époque saccagée par la crise économique issue du krach boursier de 1929, minée par l'explosion mondialisée du chômage, de la misère, de la famine. Une époque rongée par la montée des extrémismes, par les tensions internationales, par l'inexorable expansion de la xénophobie, de l’antisémitisme. Finalement, une époque qui s'achève dans le chaos de la Seconde Guerre mondiale.

Dans ce marasme planétaire, le blues continue sa lente maturation. Les premiers standards sont gravés dans la cire : Love in Vain; Sweet Home Chicago; Baby, Please Don't Go. Après avoir enregistré une poignée de chansons, Robert Johnson meurt subitement à l'âge de 27 ans. Celui-là même qui avait passé un pacte avec le diable et posé les fondations de ce qui deviendra le rock, entre ainsi dans la légende en devenant le premier membre du funeste Club des 27.

De ce côté-ci de l'Atlantique, Gaston Ouvrard a la rate qui s'dilate et le foie qu'est pas droit !


01 - Ed Bell - She's a Fool Gal (1930)
02 - Lead Belly - Frankie and Albert (part II) (1939)
03 - Walter Davis - Sweet Sixteen (1935)
04 - T-Bone Walker - Mean Old World (1942)
05 - Robert Johnson - Sweet Home Chicago (1936)
06 - Champion Jack Dupree - Gamblin' Man Blues (1940)
07 - John Lee "Sonny Boy" Williamson - Good Morning School Girl (1937)
08 - Big Maceo Merriweather - Worried Life Blues (1941)
09 - Big Joe Williams - Baby, Please Don't Go (1935)
10 - Robert Nighthawk - Prowling Nighthawk (1937)
11 - Mississippi Sheiks - Sittin' on Top of the World (1930)
12 - Robert Petway - Catfish Blues (1941)
13 - Bukka White - The Panama Limited (1930)
14 - Tampa Red - Kingfish Blues (1934)
15 - Jimmie Davis - Easy Rider Blues (1933)
16 - Big Billy Broonzy - Key to the Highway (1941)
17 - Memphis Minnie - New Dirty Dozen (1930)
18 - Cecil Gant - I Wonder (1944)

samedi 9 mai 2020

Bye, petit Richard


A-wop-bop-a-loo-lop a-lop-bam-boo
Tutti Frutti, oh rootie
A-wop-bop-a-loo-lop a-lop bam boo

I got a girl named Sue
She knows just what to do
She rocks to the east
She rocks to the west
But she's the girl that I love best

jeudi 7 mai 2020

Joe Bonamassa Featuring


Faut que je te dise, mon pote, si t'aimes pas la guitare, ne charge surtout pas cette jolie compile !

Bien sûr, il y a aussi un peu de tambour, de basse, un chouia d'harmonica, de claviers, et même des chanteurs et teuses de grand talent,  mais il y a surtout de la guitare… et pas qu'un peu ! Et derrière cette guitare soyeuse et flamboyante, il a y monsieur Joe Bonamassa dont nous avons déjà parlé >>> ICI <<< Donc pas la peine de remettre le couvert !

Cela m'amène à une question hautement philosophique : est-ce parce qu'on est un grand guitariste qu'on est invité à jouer sur les disques des amis ou est-ce à force de jouer sur les disques des amis qu'on devient un grand guitariste ?

Vous avez 1 heure 25 minutes et 29 secondes pour y répondre… juste la durée de cette compile.

>>>>> BLACK ROCK

01 - Oz Noy - Five Spot Blues
02 - Les Paul - The Good Luck You're Having
03 - Healing Sixes - Fine Time
04 - Shannon Curfman - The Core
05 - James Cotton - Cotton Mouth Man
06 - Mahalia Barnes & The Soul Mates - You Won't See Me in the Morning
07 - Frank Viele - Broken Love Song
08 - Walter Trout - Clouds on the Horizon
09 - Greg Koch Band - Simone
10 - Randy Bachman - Bad Child
11 - Bobby Rush - Me, Myself and I
12 - Jimmy Barnes - In a Broken Dream
13 - Paul Jones - Beggar for the Blues
14 - Sandi Thom - This Ol' World
15 - Tommy Castro & The Painkillers - I'm Tired
16 - Leslie West - Third Degree
17 - Devon Allman's Honeytribe - Mercy, Mercy
18 - Katja Rieckermann - Buckaroo

lundi 4 mai 2020

King Cover #46


En  mai,  fais  ce  qu'il  te  plaît !
J'avais  très  envie  de  faire  une  compile  de  reprises.
Je  l'ai faite !
King  Cover,  46ème  du  nom.



01 - Charlie Vitamine - All Along the Watchtower (Bob Dylan)
02 - The Tulips - Stairway to Heaven (Led Zeppelin)
03 - Manu Lanvin - Highway to Hell (AC/DC)
04 - The Downtown Alligators - Move Over (Janis Joplin)
05 - Juliana Hatfield - Roxanne (The Police)
06 - Avila - Detroit Rock City (KISS)
07 - In This Moment (feat. Maria Brink, Lzzy Hale & Taylor Momsen) - We Will Rock You (Queen)
08 - Little Bob Blues Bastards - Ace of Spades (Motörhead)
09 - Me'Shell NdegeOcello - Please Don't Let Me Be Misunderstood (Nina Simone)
10 - Al Jarreau - Your Song (Elton John)
11 - M. Ward - Let's Dance (David Bowie)
12 - Vianney - Turn Your Lights Down Low (Bob Marley)
13 - Reflector - If You Go Away (Jacques Brel)
14 - Karen Lee Batten - Sweet Home Alabama (Lynyrd Skynrd)
15 - Karizma Duo - Torn (Natalie Imbruglia)
16 - Karen Souza - Walk on the Wild Side (Lou Reed)
17 - Zulema - A Whiter Shade of Pale (Procol Harum)
18 - Kal-El - Cocaine (J.J. Cale)