Je connaissais un homme : Bojangles, et il dansait pour vous
Dans des chaussures complètement usées
Les cheveux gris, une chemise en lambeaux, un pantalon large
Et ses vieilles chaussures souples
Il sautait si haut, il sautait si haut — redescendra-t-il ?
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez !
Je l'avait rencontré dans un bar de la Nouvelle Orleans, j'étais fauché
Il m'a regardé d'un œil bienveillant et m'a parlé franchement
Il parlait de la vie, il parlait de la vie en riant et en tapant sur sa jambe de bois
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez !
Il m'a dit qu'il s'appelait Bojangles et a dansé à travers tout le bar
Il a remonté son pantalon pour être plus à l'aise
Il a sauté si haut en faisant des claquettes sur ses talons
Il a ri, il a ri en secouant ses vêtements de plus belle
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez !
Il avait dansé quelques fois pour des spectacles de ménestrels
Et dans les fêtes foraines dans tout le Sud
Il racontait en pleurant comment son chien et lui avaient erré durant 15 ans
Mais son chien est mort, il est mort
Et 20 ans après, il avait toujours de la peine
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez !
Il disait : « Maintenant, à chaque occasion, je danse
Dans des bars miteux pour de l'alcool et des pourboires
Mais la plupart du temps, je reste devant le comptoir
Parce que je bois un peu trop »
Il a secoué sa tête, il secouait sa tête
J'ai entendu quelqu'un lui demander :
« S'il vous plaît, Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez ! »
Dans des chaussures complètement usées
Les cheveux gris, une chemise en lambeaux, un pantalon large
Et ses vieilles chaussures souples
Il sautait si haut, il sautait si haut — redescendra-t-il ?
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez !
Je l'avait rencontré dans un bar de la Nouvelle Orleans, j'étais fauché
Il m'a regardé d'un œil bienveillant et m'a parlé franchement
Il parlait de la vie, il parlait de la vie en riant et en tapant sur sa jambe de bois
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez !
Il m'a dit qu'il s'appelait Bojangles et a dansé à travers tout le bar
Il a remonté son pantalon pour être plus à l'aise
Il a sauté si haut en faisant des claquettes sur ses talons
Il a ri, il a ri en secouant ses vêtements de plus belle
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez !
Il avait dansé quelques fois pour des spectacles de ménestrels
Et dans les fêtes foraines dans tout le Sud
Il racontait en pleurant comment son chien et lui avaient erré durant 15 ans
Mais son chien est mort, il est mort
Et 20 ans après, il avait toujours de la peine
Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez !
Il disait : « Maintenant, à chaque occasion, je danse
Dans des bars miteux pour de l'alcool et des pourboires
Mais la plupart du temps, je reste devant le comptoir
Parce que je bois un peu trop »
Il a secoué sa tête, il secouait sa tête
J'ai entendu quelqu'un lui demander :
« S'il vous plaît, Mr. Bojangles, Mr. Bojangles, dansez ! »
Mais c'est qui ce sacré foutu monsieur Bojangles ?!?!?
Bojangles — raccourci de « bones jangle » qui signifie cliquetis d’os — est le surnom attribué à Bill Robinson, danseur de claquettes afro-américain né en 1878 à Richmond en Virginie.
Prodige de la danse, il quitte sa ville natale à tout juste 9 ans pour s'installer à Washington où il survit comme danseur de rue. Son talent extraordinaire lui permet de travailler dans des clubs de la ville. C’est à cette époque qu’il acquiert son fameux surnom. En 1905, il rejoint une troupe itinérante qui se produit dans des boîtes de nuit et des cabarets à New York puis à Chicago. Son talent en fait une star au sein de la communauté noire. En 1928, un producteur de Broadway l’embauche pour une revue qui attire de plus en plus de spectateurs blancs. Il devient alors une célébrité très prisée. Sa popularité est telle que l’industrie du cinéma s’intéresse à lui. Il tournera dans plusieurs productions hollywoodiennes.
Ruiné, malade, il s'éteint en 1949. Plus de 500.000 personnes sont massées sur le trajet de la procession funéraire de Harlem au cimetière Evergreens de Brooklyn.
Mr. Bojangles est une chanson écrite et enregistrée en 1968 par Jerry Jeff Walker, artiste américain de country music. Selon l'auteur, le texte ne se rapporte pas directement au danseur de claquettes, mais plutôt à un sans-abri rencontré en prison qui se faisait appeler ainsi pour dissimuler sa véritable identité à la police. Et tout ça donne un petit bijou mélodique que de nombreux artistes de renom se sont approprié avec délectation.
>>>>> BAGGY PANTS
01 - Jerry Jeff Walker
02 - Vision Of Sunshine
03 - Bob Dylan
04 - Bradley Walsh
05 - Steve Morrison (feat. Jeff Duff)
06 - Natalie Douglas
07 - Etta Jones
08 - Esther Phillips
09 - The Global Collective (feat. Ingrid James)
10 - Paul Toshner
11 - Lulu
12 - Pony Express
13 - Adrienne Fenemor's Kiwi Blue
14 - Adam Harvey (feat. Tommy Emmanuel)
15 - Nina Simone
16 - Harry Belafonte
17 - Robbie Williams
18 - John Holt
Je connais Bojangles par sa collaboration avec l'orchestre de Duke Ellington, à l'époque du Cotton Club. Les enregistrements qui nous sont parvenus, limités à une durée de 3 minutes (une face de 78 tours) ne rendent pas compte de ce qu'étaient les performances de cet orchestre. Les morceaux pouvaient durer plus de 20 mn. C'était un spectacle complet, avec des chanteurs, des danseuses et des tap dancers, comme Bojangles. Duke Ellington lui a rendu hommage à de nombreuses reprises.
RépondreSupprimerEt YouTube n'existait pas au Cotton Club !
SupprimerC'est un des premiers artistes noirs américains à être parvenu à conquérir le public blanc.
SupprimerEn cherchant un peu sur Toi Tube, on peut quand même trouver quelques images de Bill Robinson
Excellente chanson et la surprise de l'époque avait été Robbie Williams qui en avait fait un chouette version. Bon boulot :)
RépondreSupprimerLes bonnes chansons sont à l'épreuve du temps !
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