lundi 27 novembre 2017

Voici… Étienne Daho


Au risque de me mettre les pinailleurs anonymes à dos, j'ai envie d'évoquer Alain Bashung tout au long de cette compile consacrée à Étienne Daho.

Rassurez-vous, je n'irai pas faire un strict comparatif artistique entre les deux chanteurs. Je me contenterai de dire que leurs carrières ont suivi des trajectoires étonnamment parallèles. Tous deux commencent à se faire connaitre au début des années 80, en plein décollage de la New Wave. Ils représentent en quelque sorte le renouveau de la scène française. Leurs discographies sont truffées de hits imparables. Ils ont chacun un style tout à fait reconnaissable : Daho plutôt pop et léger, Bashung plus rock et sombre. Ils ont aussi en commun un sens marqué de l'esthétique qui se retrouve dans leurs clips vidéos. Pour être parfaitement objectif, on peut aussi dire qu'ils n'ont pas des voix exceptionnelles… mais l'un comme l'autre possède UNE voix qui fait partie de leur identité artistique.

À ce niveau de la conversation, je serais presque tenté d'évoquer deux autres entités musicales majeures : les Rolling Stones et les Beatles. Faisons un rapide comparatif avec nos deux petits français : des styles diamétralement opposés, pour des carrières parallèles et indissociables. Vous voyez où je veux en venir ?

Mais trêve de discours polémiques et place à la musique, avec une rétrospective de la carrière de monsieur Daho. Un artiste incontournable de la scène française, un artiste libre et éminemment attachant.

>>>>> TOMBÉ POUR LA FRANCE

01 - On s'fait la gueule (1981 - Mythomane)
02 - Jack tu n'es pas un ange (1984 - La Notte, La Notte…)
03 - La ballade d'Edie S. (1985 - Tombé pour la France) (EP)
04 - Late Night (Syd Barrett Cover) (1986 - Pop Satori)
05 - Musc et ambre (1988 - Pour nos vies martiennes)
06 - Mythomane (1989 - Live ED)
07 - Toi + moi (1991 - Paris Ailleurs)
08 - Jungle Pulse (1995 - Résérection) (EP)
09 - Les pluies chaudes de l'été (1996 - Éden)
10 - Les mauvais choix (2000 - Corps et armes)
11 - Les liens d'Eros (avec Marianne Faithfull) (2003 - Réévolution)
12 - La vie continuera (2007 - L'invitation)
13 - Ô la douceur du bagne (avec Jeanne Moreau) (2010 - Le condamné à mort)
14 - Les torrents défendus (2013 - Les chansons de l'innocence retrouvée)
15 - Hôtel des infidèles (2017 - Blitz)

9 commentaires:

  1. J'avais une préférence pour Daho, quoique !!! mais avec le temps je trouve qu'il était devenu mièvre à l'opposé de Bashung qui c'était bonifié C'est mon impression. Dans tous les cas, joli panaché pour débuter la semaine.

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    1. C'est un peu comme ceux qui préfèrent les Beatles plutôt que les Stones ! Pourquoi se priver des uns ou des autres, alors qu'on peut prendre les deux… et se mettre une couche de Status Quo en bonus !!!

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  2. On parle beaucoup d'Etienne Daho depuis une semaine et voici l'occasion rêvée de me remettre à jour. J'ai sans doute tort, mais je vois Etienne Daho comme un artiste de moindre importance qu'un Bashung (justement), un Higelin ou un Castelhemis (non, là, j'exagère).

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    1. Tout le problème réside dans la définition d'un "artiste majeur". Higelin, Brel, Gainsbourg, ok… mais quid de Sardou, Rossi, Bachelet ?

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    2. Je viens de revoir ce chef d'oeuvre intemporel du cinéma français, "La famille Bélier". Tu as la réponse pour Sardou dans ce film.

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  3. J'aime bien ton truc une chanson par album..avec l'apothéose Blitz.
    Eh pour Bashung, ça me renvoie direct au duo d'il y a 10 ans "I can't escape from you".

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    1. C'est une façon de faire découvrir des artistes à travers des titres moins connus

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  4. J'aime bien cette idée en général. Mais ici, en fait, j'aime bien aussi. ha ha. Qu'il est drôle. La comparaison Daho Bashung? J'ai un copain qui aime les deux et qui m’énerve a considérer que la comparaison est inutile car les deux ne jouent pas à la même hauteur. Bashung est grandiose à ses yeux et Daho est un faiseur sympa de chansons pop. Alors je pensais à faire ce comparatif et j'ai abandonné, pas faute de combattant, mais je n'arrivais pas à bâtir un parallèle pertinent. Daho c'est surtout de l'évolution dans un sillon, Bashung c'est davantage de ruptures de ton. Plus aux extrêmes, de la presque variété aux rock le plus sombre, mon argument ensuite était de faire tomber Bashung de son podium sous prétexte qu'il y avait la même chose ailleurs mais en mieux. Pas facile car pas très vrai (Tinderstick?)

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    1. Je crois que ça ne sert à rien de se casser la tête avec ce genre de problème. L'idéal étant de picorer un peu à droite et à gauche : un petit Daho, puis une rasade Bashung, une pincée de Beatles, puis une bonne tartine de Stones, un chouia de KISS et une belle rondelle de Motörhead !!!

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