En 1679, un physicien français invente la cocotte-minute. Trois siècles plus tard, quatre zicos à cheveux longs de Birmingham inventent le doom metal. Force est de constater qu'aujourd'hui, ces "produits" se sont diablement répandus sur tout le globe. Pour ne rien vous cacher, j'avoue que je suis plus à l'aise avec le doom qu'avec une cocotte-minute... ma résolution pour 2023 étant, bien entendu, d'inverser la tendance.
Avant de devenir un pro de la cuisson vapeur des brocolis, laissez-moi quand même vous causer de doom metal... oui, mais du doom FRANÇAIS ! Et ouaih, les amis, aussi sulfureuse soit-elle, cette frange initiale du heavy metal a trouvé en notre bel hexagone, un terreau propice à son développement. Que ce soit à Poitiers pour THE NECROMANCERS, Toulouse pour WITCHTHROAT SERPENT, la région parisienne pour BARABBAS et les pionniers de MONOLITHE, le résultat s'impose : les doomers floqués du coq à deux étoiles n'ont rien a envier à leurs confrères d'ailleurs. Le dogme primordial, édicté par les sorciers du quartier d'Aston, est respecté à la lettre : batterie hypnotique, basse massive, guitare plombée, chant extatique. Ajoutez à tout ça, des ambiances glauques et quelques références au Malin, vous obtenez la recette de la tarte aux phalanges en pleine tronche... et ça, je peux vous garantir que vous n'y arriverez pas avec une cocotte-minute !
01 - The Necromancers - Salem Girl (part. 1)
02 - Barabbas - Priez !
03 - Witchthroat Serpent - Lucifer's Fire
04 - Monolithe - Coil Shaped Volutions
05 - The Necromancers - Orchard
06 - Barabbas - Le saint riff rédempteur
07 - Witchthroat Serpent - The Might of the Unfailing Source
08 - Monolithe - Disrupted Firmament
09 - The Necromancers - The Gathering
10 - Barabbas - De la viande
11 - Witchthroat Serpent - Hunt for the Mountebank
12 - Monolithe - Delta Scuti
13 - The Necromancers - Salem Girl (part. 2)
14 - Barabbas - Moi, le mâle omega
15 - Witchthroat Serpent - No More Giant Octopuses
16 - Monolithe - Voskhod
Le doom me tente toujours un peu, de loin. Je vais donc rentrer par la petite porte, côté français. Euh... la différence entre le doom et le stoner, tu pourrais me l'expliquer? Peut-être qu'en écoutant j'aurai la réponse! ^-^
RépondreSupprimerPour faire hyper simple : le doom c'est très, très, très sombre. Les riffs sont plutôt lents et répétitifs pour apporter encore plus de lourdeur et créer des ambiances lugubres et angoissantes. Le stoner reprend un peu les mêmes recettes en y ajoutant un peu de vitesse et quelques éléments psychédéliques.
SupprimerUn vrai spécialiste pourrait t'en dire plus au niveau technique, mais le metal s'est tellement développé que différents styles parviennent à se croiser, s'entrecroiser, s'emmêler, se superposer pour engendrer de nouvelles niches.
Ami avez-vous cette chanson Goldie – We'll Make The Same Mistake Again (1979,
RépondreSupprimerMalheureusement, je n'ai pas cette chanson dans ma réserve.
SupprimerDoom over the world (copyright Reverend Bizarre) ! Excellent choix ! Outre le très cosmique Monolithe (le bien nommé !), les efforts de Witchthroat Serpent et de Barabbas sont au nombre des skeuds qui tournent en boucle sur ma platine depuis quelque temps. Barabbas en particulier et non pas seulement pour le chant dans la langue du docteur Petiot ! Alors que le doom soit "traditionnel", épique, drone, death, funeral, gothique, stoner, sludge, etc. etc. qu'importe ! Pourvu qu'il soit lent et lourd (imagine un troupeau d'éléphants sous Temesta !), sombre, tragique, désespéré, lugubre, sinistre ou putride ! Pour ma part j'avoue ne pas lésiner sur le death/doom depuis un petit moment et notamment avec les dernières livraisons de Coffins, Hooded Menace, Druid Lord, Temple of Void ou encore Static Abyss (Culte ! Par le leader d'Autopsy, combo pionnier du genre death metal tendance "gore et nécrophilie" !)
RépondreSupprimerMerci dude pour la synthèse !
Drago
Comme d'hab : brillante chronique ! Élève Drago, vous passez en classe supérieure !!!!!
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