jeudi 28 janvier 2021

Carré d'As : Black Is Beautiful [ 16 ]


Oncle Sam, je suis un Noir d'Alabama
Tu m'as demandé de prendre le fusil
Pour toi et la liberté
Mais, oncle Sam, et moi dans tout ça ?
Je suis un Noir d'Alabama
Et si je reviens de cette guerre pour la liberté
Pourrais-je en rapporter un peu chez moi en Alabama ?


[ Question, Charles L. Anderson ]

                             
>>>>> LANGSTON HUGUES

01 - Barry White - You're the First, the Last, my Everything
02 - Little Richard - Milky White Way
03 - Boozoo Chavis - Boozoo, That's Who !
04 - Curtis Mayfield - Future Shock
05 - Barry White - Love's Theme
06 - Little Richard - Keep a Knockin'
07 - Boozoo Chavis - Lucille
08 - Curtis Mayfield - People Get Ready
09 - Barry White - Let the Music Play
10 - Little Richard - He's Not Just a Soldier
11 - Boozoo Chavis - Tee Black
12 - Curtis Mayfield - Ms. Martha
13 - Barry White - Never, Never Gonna Give You Up
14 - Little Richard - Tutti Frutti
15 - Boozoo Chavis - 41 Days
16 - Curtis Mayfield - The Got Dang Song

dimanche 24 janvier 2021

Omar Hakim : Hey ! Do you know I'm a drummer ?


Avant de vous donner la liste des artistes qui figurent sur cette jolie compile, avec lesquels Omar Hakim a collaboré, laissez-moi en citer quelques autres qui, faute de place, n'ont pas été sélectionnés : Chic, Lee Ritenour, Weather Report, George Benson, Peter Frampton, Sammy Hagar, Anita Baker, Michel Petrucciani, Marcus Miller, Madona, Kate Bush, Al Di Meola, Bruce Springsteen, Michael Jackson, Carole King, sans oublier Dire Straits, notamment sur le monumental Money for Nothing. OK, vous situez le niveau du bonhomme ?

Né en 1959 à New York et fils de Hasan Hakim, tromboniste qui a côtoyé Duke Ellington et Count Basie, pas étonnant que le petit Akim commence à jouer de la musique très jeune. Ce sera à 5 ans, sur un petit tambour que le petit papa Noël avait glissé dans son petit soulier. À 10 ans, il intègre le groupe de son père et s'initie aux arcanes du jazz auprès de Clyde Lucas, le batteur de Count Basie. En 1980, Carly Simon emmène le jeune musicien pour une tournée. En 1983, il est embauché par Weather Report et en 84, c'est au tour de Sting de faire appel à lui. En 1989, il sort son premier album solo.

Maîtrisant à la perfection les techniques les plus avancées de son instrument, il sait aussi en repousser les frontières, que ce soit sur des batteries traditionnelles ou électroniques, mais aussi au moyen de percussions brésiliennes et caribéennes. Jazz, pop, rock, world music, electro, soul, rhythm 'n' blues, rien ne le freine, ni ne l'effraie. À partir de là, comment voulez-vous que les plus grands artistes de cette planète ne fassent pas appel à lui pour mettre un peu de piment à leurs compositions ?

>>>>> RHYTHM DEEP

01 - Samba (1983 - Urszula Dudziak : Sorrow Is Not Forever... But Love Is)
02 - Don't Look Down (1984 - David Bowie : Tonight)
03 - Shadows in the Rain (1985 - Sting : The Dream of the Blue Turtles)
04 - Splatch (1986 - Miles Davis : Tutu)
05 - Primitive Cool (1987 - Mick Jagger : Primitive Cool)
06 - Soul Talkin' (1988 - Chaka Khan : C.K.)
07 - Sabariah (1989 - Special EFX : Confidential)
08 - Carry Me (1992 - Sophie B. Hawkins : Tongues and Tails)
09 - If These Are the Things (1992 - Tracy Chapman : Matters of the Heart)
10 - Spider Web (1995 - Joan Osborne : Relish)
11 - Now You're Gone (1996 - Lionel Richie : Louder Than Words)
12 - New Bell (1999 - Richard Bona : Scenes From my Life)
13 - Zarartou (2001 - Cheb Mami : Dellali)
14 - A Piece, a Chord (2002 - Bobby McFerrin : Beyond Words)
15 - Ice Cream Man (2003 - David Lee Roth : Diamond Dave)
16 - Burning Bridges (2005 - Neal Schon : I on U)
17 - So Here We Are (2012 - Jerry Douglas : Traveler)
18 - Fragments of Time (feat. Todd Edwards) (2013 - Daft Punk : Random Access Memories)
19 - Walk the Walk (2014 - The Omar Hakim Experience : We Are One)
20 - Olympik (2020 - Ed O'Brien : Earth)

mardi 19 janvier 2021

Carré d'As : Black Metal


J'ai profité du RE-confinement pour me pencher plus avant sur un phénomène métallique qui  dépasse largement mon entendement : le BLACK METAL ! Tous les fans de musique un peu agressive ont pu constater l'expansion hallucinante du black metal durant les dernières décennies. Tous les ans, ce sont des centaines, peut-être des milliers de disques estampillées du cachet noir qui sont mis sur le marché. Et ça déboule de partout : des États-Unis, d'Europe, avec notamment les pays scandinaves, d'Amérique du Sud (Chili, Mexique, Colombie, Uruguay…), de quelques contrées exotiques (Iran, Irak, Indonésie, Israël, Chine…), et même du Kirghizistan que je sais même pas où il est garé ce foutu pays !

Comme à chaque fois que je suis dans la panade, c'est-à-dire souvent, je m'en vais consulter mes amis de Spirit of Metal. C'est dans cette bible diabolique que j'ai appris que le black se déclinait en une multitude de sous-genres qui vont de l'ambient au viking, en passant par le symphonique, le gothique, le brutal, le dark, l'électro… et je vous fais grâce d'une bonne dizaine d'autres. Ainsi, paré de toutes ces informations, je suis parti à la rencontre d'un style de musique qui, disons-le franchement, ne m'a jamais mis les valseuses en ébullition. Et je ne vous cacherai pas que sur toutes les pistes que j'ai explorées, je suis tombé sur des wagons de merde… voire des supertankers de merde. À croire que tous les zicos minables de la galaxie s'imaginent qu'en balançant du gros son à la truelle, ils obtiendront un semblant de musique. Bah, non, bande de glands : n'est pas Metallica ou Motörhead qui veut !

J'exagère ? Oui, un peu quand même ! Parce que j'ai néanmoins réussi à dégoter quelques bandes de blackeux qui possèdent un minimum de culture musicologique. Des mecs qui maîtrisent à la perfection le solfège et la technique de leurs instruments. Certes, le niveau sonore reste élevé, mais tout est parfaitement encadré ! Contrairement à une idée profondément ancrée dans mon subconscient de batracien, le chant "growlé" n'est pas non plus omniprésent dans le black, pas plus que les guitares qui font saigner des dents !

Pour inaugurer cette série de compiles consacrées au black metal, j'ai choisi de m'attarder sur des groupes étiquetés avant-gardistes (ou expérimentaux) : les Suédois de SHINING et LIFELOVER, les Norvégiens d'ARCTURUS, accompagnés des Frenchies de BLUT AUS NORD. L'intitulé du genre est assez explicite : noir c'est noir — nous décollons vers des contrées lointaines, parées de sonorités enivrantes, d'ambiances mystérieuses et variées. Un voyage hors du temps, un voyage hors d'ici-bas !

>>>>> SVART METALL

01 - Shining - Ohm (Sommar Med Siv)
02 - Blut Aus Nord - Paien
03 - Arcturus - The Chaos Path
04 - Lifelover - Androider
05 - Shining - Gyllene Portarnas Bro
06 - Blut Aus Nord - Epitome XV
07 - Arcturus - Collapse Generation
08 - Lifelover - Resignation
09 - Shining - Vilja & Dröm
10 - Blut Aus Nord - Sybelius
11 - Arcturus - Game Over
12 - Lifelover - Valkommen Till Pulvercity
13 - Shining - Through Corridors of Oppression
14 - Blut Aus Nord - Mahagma
15 - Arcturus - White Noise Monster
16 - Lifelover - Becksvart Frustration

jeudi 14 janvier 2021

King Richards

 
Ça fait 10 ans qu'il trône en tête de ce sympathique petit blog. J'ai usurpé son prénom et quasiment vampirisé son nom. J'ai consacré une quinzaine de compiles à son groupe et mentionné sans doute plus de 100 fois son nom dans mes chroniques. Et pourtant, jamais je n'ai consacré une seule compile à ce dandy dégingandé du rock british.

Après tout ce temps, il devenait urgent que je me sorte les doigts du cul et que je forge enfin un disque qui lui soit entièrement dédié. Quand je dis entièrement dédié, je précise néanmoins qu'il est difficile, voire impossible, de faire abstraction des musiciens avec lesquels il a bâti une discographie de légende. Disons que pour une fois, il sera un peu plus mis en lumière, même si le gaillard n'a jamais eu besoin de ça pour briller.

Que dire de plus sur Keith Richards, le roi Richards, que personne ne connait déjà ? Depuis les années 60 et la fondation des Rolling Stones, ses vies, publique et personnelle, ont autant fait la une des magazines spécialisées que celle des tabloïds du monde entier. Pour ma part, j'ignore une seule chose de lui : est-il plutôt slip ou caleçon ?

Mais nous ne sommes pas là pour lancer de nouvelles polémiques. Ici, le roi chante et joue de la musique… c'est ce qu'il fait de mieux et c'est pourquoi nous le vénérons !

>>>>> THE GLIMMER ONE

01 - The Worst
   02 - You Got the Silver
      03 - Too Rude
         04 - Thief in the Night
            05 - Robbed Blind
               06 - All About You
                  07 - Happy
                     08 - Losing my Touch
                        09 - Coming Down Again
                           10 - This Place Is Empty
                              11 - Runnin' Too Deep
                                 12 - Before They Make Me Run
                                    13 - Slipping Away
                                       14 - How I Wish
                                          15 - Little T&A
                                             16 - Wanna Hold You
                                                17 - Hurricane
                                                   18 - Thru and Thru

dimanche 10 janvier 2021

Voicy… Liane Foly [ par Zocalo ]


« Encore un coup de Foly de ce chenapan de Zocaly : une joly compyl de la lyonne de la Guillotière. Mettons les points sur les y : la joly Foly n'est pas une myss qu'on dresse, mais une vraie fury qui mord et qui rugy, qui sort ses gryffes aussy pour notre plus grand plaisyr ! »

Les années 1840 avec leur cortège de dégradations dues à la Révolution française, puis à la révolte des canuts, ont été fatales pour l'église de Fourvière, du nom de l'une des deux collines qui surplombent la ville de Lyon. L’autre est la Croix-Rousse. C'est donc à Fourvière que le clergé de Lyon décide de faire construire une statue monumentale de la Vierge Marie, de cinq mètres de haut. C'est le sculpteur Joseph-Hugues Fabisch qui remporte l'appel d'offre. L'inauguration est prévue pour le 8 septembre 1852, défilé militaire et illuminations de circonstances à la clef. Mais la crue du Rhône de cette année-là inonde l'atelier de Fabish et oblige à reporter l'inauguration au 8 décembre de cette même année. Comble de malchance, durant la journée de ce 8 décembre, de violents orages balaient la ville et forcent les autorités religieuses à repousser une nouvelle fois les festivités d'une semaine. Mais les Lyonnais, las d'attendre, profitent d'une accalmie au soir de ce jour pour descendre en masse dans les rues, non sans avoir disposé à leurs fenêtres des milliers de petits lumignons. Cette tradition perdure encore de nos jours, et les "illuminations" du 8 décembre attirent chaque année des milliers de touristes du monde entier. 
 
C'est dans cette belle ville de Lyon, le 16 décembre 1962, que voit le jour Eliane Falliex, qui prendra le nom de scène de Liane Foly. La suite, vous la connaissez aussi bien que moi, sinon mieux.

>>>>> RÊVE ORANGE

01 - Anywhere, Anyplace, Anytime (Les yeux doux)
02 - J'irai tranquille
03 - Sweet Mystery
04 - J'écoute de la musique saoule
05 - Put the Blame on Mame
06 - J'm'en veux
07 - Slave to the Rhythm
08 - Toute la musique que j'aime
09 - Fever
10 - Au fur et à mesure (acoustique)
11 - Sun
12 - S'en balancer
13 - When You Smile
14 - Aimez-vous
15 - The Man I Love
16 - Va savoir (acoustique)
17 - A Trace of You
18 - Les faux soleils

mardi 5 janvier 2021

Top Stoner 2020


Je sais pas vous, mais moi quand j'ai mal aux dents, je ne vais pas chez le proctologue. Pas plus que quand je désire honorablement me sustenter, je ne m'engouffre dans un fast food américain à l'effigie d'un clown à cheveux rouges ! Après, chacun fait comme il veut !

Il en va de même quand il s'agit du stoner rock : autant frapper à la bonne porte. Et la meilleure d'entre elles s'ouvre sur La Planète du Stoner Rock — un repère de vieux briscards sacrément bien rancardés sur tout ce qui concerne ces musiques aussi énergétiques qu'émotionnelles. Des musiques brûlantes, envoûtantes, épicées, qui te vrillent les tympans et te niquent les synapses ! Des musiques beaucoup moins frustres qu'elles ne laissent paraître. Des musiques qui te transportent vers de lointaines contrées, peuplées de cactus, de crotales, de sorcières pâles et de petits hommes verts !

Ainsi donc, les groupes figurant sur cette jolie compile font partie de la sélection des chroniqueurs de la Planète du Stoner Rock et constituent le nec plus ultra de ce qu'on appelle aussi le desert rock, mais également du doom et du rock psychédélique pour l'année 2020. Si le classement n'est pas tout à fait respecté, je peux néanmoins vous garantir que la qualité est au rendez-vous. Ce blog ultra-spécialisé existant depuis 2016, et désignant chaque année les meilleurs albums, ne soyez pas étonnés de retrouver ce genre de compiles dans un futur plus ou moins proche.

Pour éviter les coups de soleil, je conseille vivement le port d'un sombrero !

>>>>> PHOTOTROPIC

01 - Qilin - Labyrinth
02 - Kayleth - The Avalanche
03 - Rezn - Scarab
04 - Black Rainbows - Universal Phase
05 - Cardinals Folly - Witchfinders
06 - 16 - Agora (Killed by a Mountain Lion)
07 - Pallbearer - The Quicksand of Existing
08 - Fuzz - Nothing People
09 - Turtle Skull - Rabbit
10 - Occult Hand Order - Wound
11 - Ruff Majik - Gregory
12 - Slift - Thousand Helmets of Gold
13 - Buffalo Fuzz - Too Young to Die
14 - 1000mods - Warped
15 - Electric Python - Nothing to Lose
16 - Elder - In Procession