mercredi 27 mai 2020

Cozy Powell : Tambour-Major


Putain, sans déconner, crever à 50 piges, c'est carrément la misère ! C'est pas pire qu'à 27, mais quand même !

Cependant, on peut mourir très jeune et présenter une discographie d'une richesse inouïe. Colin Trevor Flooks, né le 29 décembre 1947 à Cirencester (Angleterre), commence à jouer de la batterie à 12 ans. Dans les années 60, il se produit sur des scènes de clubs allemands avec The Sorcerers, groupe fondé avec Ken Aston (chant), Chris Moore (guitare), Roy Black (basse) et Pete Ball (orgue). Déjà, il fait preuve d'une impressionnante maîtrise de l'instrument qui lui permet de se faire remarquer par des artistes ayant pignon sur rue.

C'est ainsi qu'on le retrouve aux côtés de Tony Joe White au festival de l'île de Wight en 1970. La même année, il est embauché par le Jeff Beck Group. Dès lors, la machine est lancée. Les plus grands ont recours à celui qui se fait désormais appeler Cozy Powell en hommage à Cozy Cole, célèbre batteur de jazz américain. De Ritchie Blackmore et son Rainbow à Tony Iommi et son Black Sabbath, en passant par le Whitesnake de David Coverdale et le MSG de Michael Schencker. Donovan, Murray Head, Bernie Marsden, Robert Plant, Roger Daltrey, Yngwie Malmsteen et d'autres encore se font accompagner par ce batteur à la frappe sèche. Sous son propre nom, il enregistre également une poignée d'excellents albums, sur lesquels il invite quelques vieux potes : Gary Moore, Jeff Beck, Jack Bruce, Don Airey, Jon Lord…

Tout était donc en place pour une longue et brillante carrière. Malheureusement, ce 5 avril 1998, une puissante Saab 9000 est lancée à 170 km/h sous une pluie battante. Au volant, Cozy Powell. Il a un peu picolé, n'a pas accroché sa ceinture de sécurité et répond à un appel téléphonique, quand il perd le contrôle du bolide qui se fracasse sur un terre-plein en béton. Le choc est terrible, l'artiste est éjecté de l'habitacle, la mort est instantanée.

Putain, crever à 50 piges, ça fait quand même chier !

>>>>> OCTOPUSS

01 - I Can't Stop (1968 - Young Blood : Single)
02 - For Your Love (1969 - The Ace Kefford Stand : Ace the Face)
03 - Short Business (1972 - The Jeff Beck Group : Jeff Beck Group)
04 - Come and Join Me (1973 - Chick Churchill : You and Me)
05 - Starstruck (1976 - Rainbow : Rising)
06 - Killer (1979 - Over the Top)
07 - No Time to Lose (1979 - Rainbow : Down to Earth)
08 - Attack of the Mad Axeman (1981 - The Michael Schenker Group : MSG)
09 - The Right Side (1981 - Tilt)
10 - Slow Dancer (1982 - Robert Plant : Pictures at Eleven)
11 - Tender Babes (1982 - Jon Lord : Before I Forget)
12 - Princetown (1983 - Octopuss)
13 - All or Nothing (1984 - Whitesnake : Slide It In)
14 - Breaking Down Paradise (1985 - Roger Daltrey : Under a Raging Moon)
15 - Touch of Evil (1987 - Warlock : Triumph and Agony)
16 - Year of the Dragon (1988 - Forcefield : The Talisman)
17 - This Thing Called Love (1989 - Gary Moore : After the War)
18 - Heaven in Black (1990 - Black Sabbath : Tyr)
19 - The Rocket (1992 - The Drums Are Back)
20 - Rusty Angels (1995 - Black Sabbath : Forbidden)
21 - China Belle (1998 - Brian May : Another World)
22 - Ivory Towers (1998 - Especially For You)
23 - Raising Hell (2005 - Tony Martin : Scream) (enregistré en 1992)
24 - The Holy Man (2006 - Tipton/Entwistle/Powell : Edge of the World) 
       (enregistré entre 1994 et 1997)

14 commentaires:

  1. Bon tout ça ne me rajeuni pas du tout ... Cozy ... so cosy !

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  2. Vivre vite et mourir jeune, il a fait un peu de rabiot quand même. Merci pour la jolie compile.

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  3. un très bon drummer, belle compile !

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  4. Grand batteur !
    Ceci dit, on peut en vouloir à Cozy Powell d'avoir été un précurseur de la double grosse-caisse qui, désormais, nous casse régulièrement les oreilles dans le metal.
    Bon, ce n'est pas de sa faute, d'autant que lui savait doser, mais quand même...

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    1. La double grosse-caisse, c'est un peu comme tous les épices, il ne faut pas en abuser !

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  5. Un grand merci, je dois avoir tout ça éparpillé façon puzzle sur mes vinyles, CD et autres disques durs mais ça fait un bon rappel du talent du bonhomme, qui avait aussi participé à ELP version Emerson, Lake & Powell, dans un registre un peu plus éloigné du heavy rock. Sacrée carrière !

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    1. Hé ! Hé ! Tu sais ce qu'il te reste à faire : ressortir tous tes vieux 33 tours et relire le Cozy Powell pour les nuls !!!

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  6. Sacré baguettouilleur Cozy !
    Vu en concert à l'époque de Rainbow Rising : Déjà une star

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    1. Le Rising de Rainbow... l'un des plus grands albums de rock de tous les temps

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