Il y a une maison à la Nouvelle Orléans
Qu'ils appellent le Soleil Levant
Qui a causé la perte de beaucoup de pauvres gars
Et moi, ô Dieu, c'était mon cas
Il suffit de remplir le verre à ras bord
Laissez les boissons tourner joyeusement
Nous boirons à la vie d'un vagabond, pauvre garçon,
Qui va de ville en ville
La seule chose dont un randonneur a besoin dans ce monde
C'est d'une valise et d'un tronc,
Le seul moment où il est satisfait
C'est quand il est ivre
Maintenant, les gars, ne croyez pas ce qu'une jeune fille vous dit
Que ses yeux soient bleus ou marron
Sauf si elle est sur une haute échelle
En disant : « Les gars, je ne peux pas descendre »
Je vais revenir à la Nouvelle-Orléans
Pour que ma course s'achève
Pour passer le reste de ma vie dépravée
Sous le Soleil Levant — version de Clarence Ashley, 1933
Classique parmi les classiques, "The House of the Rising Sun" est sans conteste l'une des chansons les plus connues au monde.
Pourtant, l'identité de l'auteur de cette ballade folk demeure incertaine. D'après Alan Lomax, auteur de Our Singing Country paru en 1941, la mélodie serait empruntée à une chanson traditionnelle anglaise, les paroles étant attribuées à un couple du Kentucky, Georgia Turner et Bert Martin.
Le plus vieil enregistrement connu est celui de Tom Clarence Ashley et Gwen Foster, réalisé le 6 septembre 1933. Ashley disait qu'il l'avait apprise de son grand-père. La version de Texas Alexander, intitulée "The Risin' Sun", enregistrée en 1928, est souvent présentée comme le premier enregistrement, mais c'est une chanson totalement différente. On remarquera aussi la version de Leadbelly, intitulée "In New Orleans", probablement datée de 1943, dont les paroles diffèrent légèrement.
Dave Van Ronk, chanteur de jazz et de folk, affirme qu'il est à l'origine de la version moderne de la chanson. Il la chantait dans des bars de New York avec Bob Dylan. En 1961, ce même Dylan enregistre la chanson sur son premier album, sans prévenir Van Ronk qui, lui, ne l'enregistra qu'en 1964.
Au début du XXè siècle, l'expression "Rising Sun" peut avoir été employée comme synonyme de "maison close", et l'on ne sait pas si la maison décrite dans la chanson est fictive ou non. Selon d'autres sources, "The Rising Sun" était une prison pour femmes de la Nouvelle-Orléans. Cette hypothèse est confortée par le fait que l'avant-dernier couplet de la version "moderne" parle de "ball and chain".
L'adaptation française, signée par Hugues Aufray et Vline Buggy, est un des plus grands succès de Johnny Hallyday.
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01 - MUCC - Roberto no Teema
02 - Alan Price
03 - Joan Baez
04 - Leslie West
05 - Cow Metal
06 - Marianne Faithfull
07 - The White Buffalo & The Forest Rangers
08 - Tommy Emmanuel
09 - Miriam Makeba
10 - Demis Roussos
11 - Evereve
12 - Nina Simone
13 - Bob Dylan
14 - Buster Poindexter
15 - Sinead O'Connor
16 - The Country Gentlemen
17 - Idris Muhammad
18 - Toto
Bonus (Various Bitrates)
19 - Texas Alexander - The Risin' Sun (1928)
20 - Tom Clarence Ashley & Gwen Foster (1933)
21 - Huddie Leadbelly - In New Orleans (1943)
Super.Il manque peut etre la version d'Elvis Presley version reggae
RépondreSupprimerhttp://grooveshark.com/#!/album/House+Of+The+Rising+Sun/4636695
Bon boulot
Merci et bon weekend
Et il manque aussi beaucoup d'autres versions épatantes.
SupprimerHello.
RépondreSupprimerQuelle perte, quelle arnaque que lors de sa "traduction" en français un bordel soit devenu une prison …
Il paraît que certaines versions des paroles, dont celle des Animals apparemment, peuvent être le point de vue d'une femme travaillant (enfin, étant exploitée) dans la "maison".
Thanx Keith pour cette bonne idée.
EWG
Beaucoup d'interprètes de la chanson ont un peu modifié les paroles. C'est vrai que parfois, l'histoire est raconté au féminin.
SupprimerLe problème des adaptations dans des langues différentes, c'est qu'on n'arrive rarement à traduire "mot pour mot" une histoire. Moi je trouve que la version de Johnny n'est pas du tout honteuse.
Nous sommes donc tous d'accord :)
RépondreSupprimerC'est toujours aussi remarquable ces compilations de la "même" chanson : quand on voit les 84 minutes au compteur, on se dit que ça va être long. Et puis ça passe comme une lettre à la poste grâce à des choix judicieux, de la variété dans les styles, un ordre savamment étudié. Quel professionnalisme ! Merci.
RépondreSupprimerJPV
Le mérite en revient surtout aux artistes eux-mêmes !
SupprimerNon, elle n'est pas honteuse la version de Johnny, je la trouve même carrément meilleure que celle des Animals. Le texte est mortel et l'interprétation possédée, elle aurait largement eu sa place sur ta compil'.
RépondreSupprimerJe ne connais pas celle de Buster Poindexter, la voix des Dolls façon big band c'était un sacré bon truc, je vais de ce pas corriger ce manque.
Hugo
Bonjour (ou bonsoir plutôt) à l'auteur de ce blog que je trouve fantastique, je suis particulièrement fan de ces compiles "Une chanson" et je voulais vous en remercier. Oserais-je vous demander s'il est possible d'obtenir un "re-up" de celle-ci ? Allez, j'ai osé. À bientôt !
RépondreSupprimerVoilà, je t'ai mis un nouveau lien.
SupprimerTu devrais passer plus souvent faire un petit coucou !!! Ça fait toujours plaisir de savoir que ton "travail" est apprécié par d'autres.
À bientôt, donc !
Merci beaucoup Keith Michards !
SupprimerD'accord, je passerai plus souvent pour témoigner de ma gratitude :)
Le lien ne fonctionne plus
RépondreSupprimermerci d'avance de le réactualiser
a ciao