Dans la famille "Je fais un max de barouf pour emmerder les voisins", je voudrais "Nashville Pussy". La chatte de Nashville... voilà un nom charmant pour un groupe plein de finesse !!! "Nashville Pussy", c'est Blaine Cartwright qui chante (hurle ?), joue de la guitare et peut écluser plusieurs litrons de whisky en une seule soirée. C'est aussi Jeremy Thompson, batteur tentaculaire et champions de bars parallèles... un bistro à droite, un bistro à gauche ! C'est encore mademoiselle Karen Cuda, minois gracieux, carrure de déménageur, bassiste et grande liquidatrice de fûts de bière devant l'Éternel. Enfin, enfin, c'est Ruyters Suys... une lionne avec de gros poumons. Au guidon de sa Gibson SG rouge (comme Angus Young), elle est capable d'enflammer une scène (comme Angus Young) et finit généralement le show en slip (... comme Angus Young !!!). Vous l'aurez compris, nous n'avons pas affaire à un gang de poètes saturniens, mais plutôt à un vrai groupe de hard rock, juteux comme un cactus, acide comme un citron vert. La boîte à claques est ouverte : chaque riff est une mandale, chaque mot un bourre-pif, un fla de caisse claire une mornifle, une ligne de basse une torgnole... je vous aurais prévenus : ça décoiffe sévère !!! Ouaih, je dis ça au cas où quelque vieux jazzeux acariâtre ayant chargé ce CD (par inadvertance !!!) viendrait ensuite se plaindre d'acouphènes !!!!!
(*) En relisant cette chronique, je me dis que Google Translator va morfler pour en retranscrire le sens profond !!!
>>>>> GO MOTHERFUCKER GO
01 - Pussy Time
02 - Come on, Come on
03 - Going Down Swinging
04 - Good Night for a Heart Attack
05 - Hate and Whiskey
06 - Lazy White Boy
07 - Hell Ain't What It Used to Be
08 - One Way Down
09 - Raisin' Hell Again
10 - Atlanta's Still Burning
11 - Nutbush City Limits
12 - Meaner Than my Mama
13 - Snowblind (Ace Fehley Cover)
allez y les yeux fermes et les esgourdes grandes ouvertes! c'est trop bon!!!
RépondreSupprimerCa prend trop de temps pour charger, je reviendrai demain mais d'emblée, merci Keith. Jamais on n'avait entendu un quatuor aussi mélodique, depuis - si mes souvenirs sont bons - la Chaconne de Lemmy sur le deuxième album de Mötörhead chez Deutsche Gramophon. Un sens de la délicatesse, une émotion à fleur de peau et un sens du contrepoint qu'on n'avait pas vu depuis Black Sabbath ou Killing Joke. Avec, en plus, cet encrage au territoire, ces influences issues des balades Elizabéthaines qui ont tant imprégné la musique américaine classique... Certes, l'influence de Shostakovitch est palpable, mais qui leur en voudra ? C'est un délice que cette formation musicale rythmée. Merci d'avance.
RépondreSupprimerDésolé, Jimmy, tu n'es pas crédible. Pourquoi tu n'avoues pas, tout simplement, que tu aimes les blondes à forte poitrine ?????
RépondreSupprimer@ JeePeeDee
Attention, l'ami, ici tu es chez les Metalleux... donc évite d'employer des mots de plus de 6 lettres !!! C'est pas compliqué, regarde : canett, bièr, bagar, gonzès, harlé !!!!!!!!!!
D'accord avec toi, Mr. Anonyme !