« Je ne sais pas pour vous, mais moi, des fois, j'ai rien à dire pour présenter le travail d'un collègue. Mais quand je dis "rien" c'est vraiment rien... peau de balle, nada, que couic, des nèfles, zobi la mouche !!! Des fois, j'ai rien à dire mais j'arrive quand même à broder, mais aujourd'hui, c'est rien de rien. Et ça m'embête d'autant plus qu'il s'agit de Mister Moods... qui, lui, a toujours quelque chose d'intéressant à dire. Mais là, je sèche.
Bien sûr, je pourrais vous raconter comment j'ai emballé Laetitia Casta lors d'un concert privé donné par les Stones dans mon jardin, mais je suis sûr que vous ne me croiriez pas. Donc, je vais m'abstenir d'en parler. Tout comme la fois où Jimmy Page a chopé une vilaine grippe et m'a demandé de le remplacer pour l'enregistrement du solo de "Stairway to Heaven". Là encore ma modestie m'oblige à me taire.
Non, décidément, je n'ai pas d'inspiration. Aucune idée. Pas même l'amorce d'une réplique cinglante, ni d'un bon mot propre à faire rire un régiment de bossus. C'est le néant infini, le zéro absolu, le vide spatial, un abysse insondable, un goufre sans fin. Je suis comme une coquille vide, comme un boxeur manchot, comme un sniper astigmate, comme un lion édenté, comme une bouse de dromadaire au milieu du Sahara...
Vous voyez bien que je n'ai rien à raconter. Donc, il vaut mieux que je laisse la plume au créateur de cette jolie compile consacrée à un petit groupe américain... que j'ai également dépanné à plusieurs reprises, quand Steven Tyler avait des extinctions de voix... »
Comme beaucoup, ma première exposition à Aerosmith se fit, alors que le groupe trainait salement la patte à peine sorti de sa phase junkie, par le furieux duo avec Run DMC (Walk This Way!).
Évidemment, curiosité aidant, il me fallut creuser qui ces dépenaillés étaient. J'avais bien lu quelques infos dans la presse spé. de l'époque (plus Metal Attack et Enfer que Best et Rock'n'Folk en ce qui me concerne) mais rien qui ne me préparait au choc que j'allais subir.
Et puis, Permanent Vacation (LE choc), album adoré à l'époque (et starter de mon amour des cuivres qui devait m'amener jusque au free jazz le plus abscons), toujours chéri aujourd'hui... Le vrai début d'une belle histoire émaillée de bons (et moins bons) concerts.
L'Aerosmith d'aujourd'hui, comme celui de la fin des 70s, n'est plus que le fantôme de cette formation de rêve mais je les aime toujours quand même, les Toxic (grabataires) Twins.
Enjoie cette petite sélection (et sa surprise cachée) couvrant, album par album, un titre chacun, ordre chronologique obligatoire, le groupe jusque Honkin' on Bobo, leur avant-dernière galette.
>>>>> DREAM UNTIL YOUR DREAMS COME TRUE
01 - Mama Kin (1973 - Aerosmith)
02 - Seasons of the Wither (1974 - Get Your Wings)
03 - You See Me Crying (1975 - Toys in the Attic)
04 - Nobody's Fault (1976 - Rocks)
05 - Critical Mass (1977 - Draw the Line)
06 - Remember (Walking in the Sand) (1979 - Night in the Ruts)
07 - Cry Me a River (1982 - Rock in a Hard Place)
08 - Let the Music Do the Talking (1985 - Done with Mirrors)
09 - Hangman Jury (1987 - Permanent Vacation)
10 - What It Takes (1989 - Pump)
11 - Eat the Rich (1993 - Get a Grip)
12 - Taste of India (1997 - Nine Lives)
13 - Jaded (2001 - Just Push Play)
14 - Black Black Train (2004 - Honkin' on Bobo)
Très beau boulot, ainsi que Keith (ne l'oublions pas). J'ai découvert le groupe avec "Toys in the Attic" pour ma part.
RépondreSupprimerJ'ai stoppé en 77 question vinyle, je ne sais pas pourquoi car j'aimais bien le DRAW THE LINE... J'ai repris du service depuis le téléchargement mais sans trop m'attarder, sauf un peu sur PUMP qui contient quelques bons trucs...
RépondreSupprimerAlors ....
Voyons si on peut ranimer la flamme, du mois la petite braise que les souvenirs gardent au chaud.